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Les Siffleurs : Le récit de Ruth, partie 3
Les Siffleurs : Le récit de Ruth, partie 2
Temps approximatif de lecture : 10 minutes.
Mise à jour 03/05/2015
Salut tout le monde. Je suis heureux que tant de personnes partagent mon enthousiasme à propos des premières pages de ce mystérieux journal de bord. Mais je dois vous dire que dernièrement, mon enthousiasme s'est depuis changé en quelque chose de vraiment différent.
Hier, dans les commentaires, j'ai expliqué que je me sentais chanceux d'avoir trouvé ces pages au vide maison. Mais à présent, je pense que je me sens coupable.
Ça va paraître dingue, mais plus je lis et retranscris ce récit, plus je suis anxieux à propos de ce que j'y trouve et de la femme qui l'a écrit. Son nom est Ruth, je ne sais pas grand chose sur elle. Je ne peux relier aucune piste entre elle et la jeune femme du vide maison ou sa grand-mère. Toutefois, j'ai l'impression que Ruth est proche. Comme si elle était au courant de ce que j'ai fait. Comme si elle était en colère. Je ne peux pas l'expliquer. C'est comme si je pouvais l'entendre. Des murmures de jugement qui s'élèvent au rythme des battements de mon cœur. Je suis maintenant certain qu'elle n'avait jamais voulu que ses mots soient utilisés de cette manière (postés sur le net avec si peu de contexte, offerts comme un divertissement pour le grand public).
Les Siffleurs : Le récit de Ruth, partie 1
Temps approximatif de lecture : 10 minutes.
J'ai acheté un sac à dos de randonnée lors d'un vide grenier organisé à la suite de la vente d'une vieille maison de famille de mon quartier et j'ai trouvé le récit qui va suivre à l'intérieur.
Il y avait une pile de papiers chiffonnés et bourrés dans l’une des poches les plus profondes du sac à dos, mais je n'ai remarqué leur présence qu'une fois rentré chez moi. Je suis revenu à la maison où le vide maison s'était tenu et une jeune femme m'a poliment ouvert la porte. Elle ne pouvait pas dire à qui exactement appartenait le sac à dos et ne trouvait aucun intérêt dans le fait de conserver ces vieux papiers. Sa grand-mère était décédée de vieillesse il y a peu de temps et c'est pour cela que leur ancienne maison de famille avait été vendue. Apparemment, elle était un peu du genre conservatrice. Elle ramenait chez elle tout ce qu'elle pouvait dénicher et entassait ses trouvailles n'importe où. Je ne sais même pas si je serais capable de retrouver un jour ou l'autre la source de ces notes. L'écriture est minuscule mais soignée et les pages sont très abîmées. Je vais tenter de les retranscrire aussi fidèlement que je le pourrais.
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Les brumes de sang : Le Hiérophante
Autres chapitres : - Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 1
- Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 2
- Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 3
- Les brumes de sang : Le terrier du lapin
Le domaine de chasse
Amour électronique
Temps approximatif de lecture : 10 minutes.
J’en arrive à ne plus savoir ce que je dois montrer comme émotion face à elle. Je crains la réaction qu’elle peut avoir, que ça soit sur les personnes envers qui je demanderais de l’aide, ou bien sur moi-même. J’ai vu de quoi elle est capable, les drames tragiques dont elle a été la cause, sans que je puisse le prouver. Elle efface automatiquement toute trace de ses actions, crée des agents intermédiaires virtuels, des applications éphémères qu’elle place sur les moyens de communication de ses cibles afin de se renseigner sur les moindres faits et gestes de ces dernières. Se servant de leurs historiques internet, de leurs caméras de portable, de la webcam de leurs PC, de leurs échanges de données sur les sites, les forums, les réseaux sociaux… Rien ne lui échappe.
Perpète
Temps approximatif de lecture : 5 minutes.
La peur, la boule au ventre, les chocottes, la pétoche…
Le bus vient de nous déposer devant le portail gris et froid en fer forgé de la prison. Celui-ci s’ouvre dans un grincement sinistre, qui me glace les sangs. Il est 7h50.
Les gardiens à la mine patibulaire nous invitent à entrer, saluant tous les prisonniers un à un, comme pour nous donner la sensation que nous sommes encore des êtres à part entière. Quelle blague ! Une fois entrés dans ce lieu, nous ne sommes plus rien. JE ne suis plus rien ! En franchissant le portail, c’est la loi de la jungle. Les rapports de force et de domination y sont les maîtres.
Déchronologies Estivales : Apocalypse, chapitre 1 - Prologue
Déchronologies Estivales : NOR 1 - Défense d'entrer
Déchronologies Estivales : Ingen Steder
Temps approximatif de lecture : 15 minutes.
Les histoires sont des choses étranges, des œuvres de l'esprit destinées à divertir ou faire ressentir une série d'émotions à un public en manque. Ceux qui en racontent, de ce point de vue, ne sont-ils que de vulgaires dealers ? Et quel en est donc le prix à payer ? On le sait bien, nulle drogue n'est gratuite. Je suppose que cela dépend, dépend de celui qui raconte. Enfin, connaissez-vous l'histoire d'Ingen Steder ? Eux non plus, je vous rassure.
Déchronologies Estivales : L'homme mutilé
Spotlight : La chose dans les champs
NOR 9 - Crash investigation
Spotlight : La route silencieuse
Feu de camp
Spotlight : Drôle de monde
- Le Joker
On voit toujours seulement les images sans y croire, jusqu’à ce qu’un jour on y soit soi-même confronté :
Quand les gens meurent, déchiquetés par des bombes ;
Et on en entend parler, de toutes ces personnes qui se font violer, assassiner et arnaquer ;
Un objet étrange est tombé de l'espace
Temps approximatif de lecture : 6 minutes.
Il était là. Un fragment de l'univers, fonçant à travers le cosmos. Et j'étais là, à contempler le ciel depuis le confort du toit d'une ferme, construite par mon père au milieu de nulle part. Pendant toutes les années où nous avons vécu à la campagne, rien de remarquable n'est jamais arrivé. Cette pluie de météorites était le point culminant de toute ma vie et c'est pourquoi, avec de l'émerveillement dans les yeux, j'étais captivé par cette pierre qui tombait, plus brillante que les autres. J'avais tellement envie de tendre la main afin de la toucher.
Que Dieu me pardonne
Spotlight : Une nouvelle chance
Une obole pour Charon
Mozharovo
La tombe, partie 2
Temps approximatif de lecture : 10 minutes.
Cela faisait 2 mois.
Le travail à la ferme n’était pas simple, mais je m’habituais vite, et puis, je n’avais pas vraiment le choix, il faudrait mieux y prendre goût. Georges et Lydia se sont montrés bienveillants avec moi, et bien sûr, je ne les ai jamais informés de notre lien de parenté. À leurs yeux, je n’étais qu’un parfait inconnu qui avait débarqué chez eux en cherchant du travail. Paradoxalement, ça m’a fait du bien de trouver un peu de stabilité pour avoir le temps de réfléchir à toute cette inconstance.
J’ai pu vite m’apercevoir que je n’étais pas le seul garçon de ferme qui travaillait ici. Il y avait un autre jeune homme, probablement même un peu plus jeune que moi, prénommé Elliot.