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À l'heure où sonne la venue du vert printemps,
En chœur, Trônes et Vertus entonnent leur chant.
Ainsi bourgeonnent les corolles diaphanes,
Unies sous les aulnes, là où les oboles flânent.
Et les nuées de s'ouvrir à l'appel du glas,
Crachant le rejeton que le Ciel désavoue.
Transfiguré, martyr dont le sel n'absout pas,
L'amant des larrons allie fiel à dégoût.
Niais arbrisseaux moissonnés par l'Orphanim :
Vices et rêves se disputent nombre de noms,
Mais il prévaut de supputer qu'ils les animent.
La chair moulue d'ulcères et pétrie de rancœur,
Le Fils achève sa chute, sombre parangon.
Ô Père, que n'as-tu de concert guéri son cœur ?
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