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Les siffleurs : Le récit de Ruth, partie 1


Temps approximatif de lecture : 10 minutes.


J'ai acheté un sac à dos de randonnée lors d'un vide grenier organisé à la suite de la vente d'une vieille maison de famille de mon quartier et j'ai trouvé le récit qui va suivre à l'intérieur. 


Il y avait une pile de papiers chiffonnés et bourrés dans l’une des poches les plus profondes du sac à dos, mais je n'ai remarqué leur présence qu'une fois rentré chez moi. Je suis revenu à la maison où le vide maison s'était tenu et une jeune femme m'a poliment ouvert la porte. Elle ne pouvait pas dire à qui exactement appartenait le sac à dos et ne trouvait aucun intérêt dans le fait de conserver ces vieux papiers. Sa grand-mère était décédée de vieillesse il y a peu de temps et c'est pour cela que leur ancienne maison de famille avait été vendue. Apparemment, elle était un peu du genre conservatrice. Elle ramenait chez elle tout ce qu'elle pouvait dénicher et entassait ses trouvailles n'importe où. Je ne sais même pas si je serais capable de retrouver un jour ou l'autre la source de ces notes. L'écriture est minuscule mais soignée et les pages sont très abîmées. Je vais tenter de les retranscrire aussi fidèlement que je le pourrais. 



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Les brumes de sang : Le Hiérophante



Temps approximatif de lecture : 10 minutes. 

Portsmouth, 28 juillet 1920


L’entrepôt désaffecté est à la hauteur de sa réputation, aussi sale et macabre que le dit la rumeur. Une sinistre nuit s’y est déroulée, une aube sanglante dans le jargon. La police est déjà sur les lieux, examinant les cadavres mutilés et défigurés par un assassin sadique. Et comme d’habitude, il ne reste qu’un seul survivant pour témoigner de tout cela. Enfin, survivant, le terme est mal choisi car ce qu’il reste des rescapés donne la gerbe, même aux gueules cassées. Leurs visages sont brûlés à l’acide, leurs chairs sont rongées pratiquement jusqu’à l’os. Le reste du corps est partiellement découpé de sorte à former d’obscurs symboles ésotériques. Ce cinglé dessine avec un couteau sur les carcasses comme un menuisier travaille le bois. Il représente des sortes de fresques abstraites dont la signification ne pourrait parler qu’à des initiés d’un sombre culte. Toujours, les victimes sont bonnes pour l’asile psychiatrique et les interroger n’a pour résultat que des crises psychotiques sévères.


Lili Jonhson finit la dernière cigarette de son paquet, puis montre sa carte de la Fondation à l’officier chargé de boucler le secteur. Il acquiesce, trop content de voir une agente spécialisée s’occuper de ce genre de cas. Ce, même si c’est une privée. L’organisation est connue pour traiter les dossiers difficiles et a fini par obtenir l’aval du gouvernement pour intervenir sans être entravée. Les liens historiques entre la Fondation Van Helsing et l’Angleterre sont solides, malgré des moments tumultueux et des crises qui ont plusieurs fois failli valoir le bannissement du royaume. Toujours, une cruelle réalité s’impose au gouvernement : ces chasseurs sont les meilleurs pour traiter les affaires incompréhensibles, voire occultes.