Disclaimer

DISCLAIMER

Les contenus proposés sur ce site sont déconseillés aux personnes sensibles et aux mineurs de moins de 12 ans.

Dernières nouvelles

Après l'élection d'AngeNoire à l'administration, on souhaite la bienvenue à November et Nezhayang parmi nos Community managers !

Vous voulez trouver toutes nos plateformes, ou vous êtes curieux de savoir quels médias parlent de CFTC ? Tout est sur notre Linktree !

Un message pour l'équipe ou l'association ? Consultez notre page Contact !

CFTC débarque sur Reddit ! N'oubliez pas que si vous voulez contribuer à nos créations de contenus, ça se passe sur Discord !

La maison sur la falaise


Temps de lecture : 9 minutes

Les planches pourrissaient, rongées par l’air de la mer empreint d’embruns, qui venait lécher les murs de la vieille bâtisse. Vieille et imposante, c’était une masse sombre et sans âge, s’élevant au bord de la falaise, surplombant les eaux noires de la baie. Ses fines vitres tremblaient de peur face aux rafales qui s’infiltraient par la moindre fissure, transformant les courants d’air en murmures glaçants. En d’anciens temps, le jardin avait sans doute été magnifique, entourant le bâtiment tel un écrin fleuri, un délicat tapis de verdure accueillant les visiteurs. Mais si tel en fut le cas, il ne restait aucune fleur pour en témoigner. Les arbres, silhouettes tordues et sèches, agitaient çà et là leurs corps amaigris au gré des souffles. Si le paysage n’invitait guère au voyage, le climat ne s’y prêtait pas plus. La falaise, et même plus généralement la côte tout entière, était battue par la pluie et par les vents plus de la moitié de l’année. Le soleil, qui peinait à percer l’épaisse couche de nuages noirs, ne se dévoilait complètement que très rarement. En bas des hauteurs surgissaient de l’eau trois énormes rocs, d’une teinte bleutée tirant sur le vert. Résistants aux assauts des vagues qui sans cesse s’écrasaient sur eux, les rochers étaient réputés pour attirer la foudre, et cela se vérifiait assez fréquemment. Ces événements ne manquaient pas de captiver les orphelins qui peuplaient les lieux.

Le danseur de minuit


Temps de lecture : 4 minutes


Avez-vous déjà eu l'impression que quelque chose n'allait pas ? Je ne parle pas en journée, non, mais en pleine nuit. Je vous parle de ce soudain sentiment d'effroi qui ne vient de nulle part et vous ordonne de vous réveiller. C'est drôle. C'est presque comme si le mal nocturne dégageait quelque chose que notre cerveau endormi pouvait percevoir. J'en vécu cette expérience récemment. Ça m’a réveillé à trois heures du matin Normalement, quand vous avez ce sentiment, vous restez allongé en feignant de dormir. Ou si vous vous sentez aventureux, vous faites un tour rapide dans la maison et après n'avoir rien découvert, vous vous rendormez inévitablement. C'est ce que j'aurais dû faire.

Un étrange appareil


Temps de lecture : 10 minutes

Mon nom est Erika Stanton. Vous devez comprendre pourquoi mon message est important.

Les textes suivants sont les retranscriptions de deux posts qu’un de mes amis nommé Alex Garvey a fait sur un forum de comics où nous passions du temps ensemble. Ces derniers ont été publiés sur l’une des sections « discussions générales » du site avant d’être supprimés peu de temps après. J’étais en train de répondre au second quand il a été enlevé, mais heureusement j’avais déjà copié-collé entièrement le texte avant qu’il ne disparaisse. J’ai décidé de vous le montrer tant il était étrange.

Les deux premières lignes viennent du premier post, j’ai fait de mon mieux pour m’en souvenir même si les mots ne sont peut-être pas tout à fait exacts.

« J’ai besoin de l’écrire.

– J’ai besoin de l’écrire avant que ça n’arrive. »

Mémoires blanches


Temps de lecture : 20 minutes

J’ai toujours pensé, malgré les efforts désespérés du destin pour me faire comprendre le contraire, que si j’aimais mes patients, cela ne pouvait leur être que bénéfique. Une personne seule, enfermée à longueur de journée entre quatre cloisons blanches, n’éprouve-t-elle pas, parfois, un besoin plus grand d'attention – les infirmiers et les médecins la lui refusant tout autant que ses proches ? J’ai été témoin du comportement du personnel envers les malades. Un regard blasé, une main levée intimant le silence, un dos tourné, un retour à l’éternelle paperasse. Nul ne semblait vraiment s’occuper des âmes tourmentées dont il avait la charge, sauf moi ! Enfin, je faisais de mon mieux. J’ai mis du temps à trouver une façon de soutenir tout ce petit monde, et je ne suis même pas encore certain d’y être parvenu. Après tout, ce n’est pas comme si je pouvais facilement manifester mon empathie.

Résultats du sondage d'octobre sur les publications d'août/septembre et sondage de novembre sur les publications d'octobre

Avec un poil de retard, nous vous dévoilons les résultats du dernier sondage mensuel qui comprenait les textes inédits des mois d'août et de septembre. Pour répondre dès maintenant à une question qui a été posée dans les commentaires, nous avons volontairement exclu les Déchronologies estivales car nous souhaitons, par l'intermédiaire de ces sondages, mieux comprendre ce que vous pensez des publications les plus récentes pour éventuellement nous adapter à ce que vous pouvez nous dire. Nous sommes par ailleurs heureux du nombre de participations, qui a battu tous les records pour atteindre 241 votes ! Un grand merci à vous, car cela nous aide beaucoup dans notre travail. Pour le nouveau sondage d'ailleurs, c'est par ici : https://forms.gle/UTChNzEY4K8AN1do7.