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Les siffleurs : Le récit de Ruth, partie 3


Temps approximatif de lecture : 10 minutes. 

C'est le troisième post que je fais concernant la retranscription du journal de bord de Ruth. Si vous ne l'avez pas déjà fait, je vous recommande de lire les deux premières parties avant de commencer celle-ci. En réponse à mon hésitation concernant le fait de continuer la retranscription des écrits de Ruth, une lectrice a trouvé le moyen de me contacter sous le pseudonyme de kiastrashero. Son message était le suivant : “Aux vues des notes que vous avez transcrites, il semble plus qu'elle VOULAIT que l'histoire soit racontée, en tant qu'avertissement pour les autres de ne pas aller rechercher ce qu'ils étaient venus trouver. J'espère que cette sinistre impression que vous avez résulte juste de la lecture de ce journal alors que vous êtes seul.” 

J'espère que c'est vrai. J'espère que toutes les personnes qui lisent cette histoire la prendront comme l'avertissement que Ruth souhaitait faire. À en juger de ce qu'il reste, je pense qu'il s'agit de l'avant-dernière mise à jour. 

Nous reprenons donc au troisième jour de novembre, la deuxième matinée après que Ruth ait été séparée de Ira et de Bill. 

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Les siffleurs : Le récit de Ruth, partie 2


Temps approximatif de lecture : 10 minutes.


Mise à jour 03/05/2015


Salut tout le monde. Je suis heureux que tant de personnes partagent mon enthousiasme à propos des premières pages de ce mystérieux journal de bord. Mais je dois vous dire que dernièrement, mon enthousiasme s'est depuis changé en quelque chose de vraiment différent. 


Hier, dans les commentaires, j'ai expliqué que je me sentais chanceux d'avoir trouvé ces pages au vide maison. Mais à présent, je pense que je me sens coupable. 


Ça va paraître dingue, mais plus je lis et retranscris ce récit, plus je suis anxieux à propos de ce que j'y trouve et de la femme qui l'a écrit. Son nom est Ruth, je ne sais pas grand chose sur elle. Je ne peux relier aucune piste entre elle et la jeune femme du vide maison ou sa grand-mère. Toutefois, j'ai l'impression que Ruth est proche. Comme si elle était au courant de ce que j'ai fait. Comme si elle était en colère. Je ne peux pas l'expliquer. C'est comme si je pouvais l'entendre. Des murmures de jugement qui s'élèvent au rythme des battements de mon cœur. Je suis maintenant certain qu'elle n'avait jamais voulu que ses mots soient utilisés de cette manière (postés sur le net avec si peu de contexte, offerts comme un divertissement pour le grand public). 

Les siffleurs : Le récit de Ruth, partie 1


Temps approximatif de lecture : 10 minutes.


J'ai acheté un sac à dos de randonnée lors d'un vide grenier organisé à la suite de la vente d'une vieille maison de famille de mon quartier et j'ai trouvé le récit qui va suivre à l'intérieur. 


Il y avait une pile de papiers chiffonnés et bourrés dans l’une des poches les plus profondes du sac à dos, mais je n'ai remarqué leur présence qu'une fois rentré chez moi. Je suis revenu à la maison où le vide maison s'était tenu et une jeune femme m'a poliment ouvert la porte. Elle ne pouvait pas dire à qui exactement appartenait le sac à dos et ne trouvait aucun intérêt dans le fait de conserver ces vieux papiers. Sa grand-mère était décédée de vieillesse il y a peu de temps et c'est pour cela que leur ancienne maison de famille avait été vendue. Apparemment, elle était un peu du genre conservatrice. Elle ramenait chez elle tout ce qu'elle pouvait dénicher et entassait ses trouvailles n'importe où. Je ne sais même pas si je serais capable de retrouver un jour ou l'autre la source de ces notes. L'écriture est minuscule mais soignée et les pages sont très abîmées. Je vais tenter de les retranscrire aussi fidèlement que je le pourrais. 



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Les brumes de sang : Le Hiérophante



Temps approximatif de lecture : 10 minutes. 

Portsmouth, 28 juillet 1920


L’entrepôt désaffecté est à la hauteur de sa réputation, aussi sale et macabre que le dit la rumeur. Une sinistre nuit s’y est déroulée, une aube sanglante dans le jargon. La police est déjà sur les lieux, examinant les cadavres mutilés et défigurés par un assassin sadique. Et comme d’habitude, il ne reste qu’un seul survivant pour témoigner de tout cela. Enfin, survivant, le terme est mal choisi car ce qu’il reste des rescapés donne la gerbe, même aux gueules cassées. Leurs visages sont brûlés à l’acide, leurs chairs sont rongées pratiquement jusqu’à l’os. Le reste du corps est partiellement découpé de sorte à former d’obscurs symboles ésotériques. Ce cinglé dessine avec un couteau sur les carcasses comme un menuisier travaille le bois. Il représente des sortes de fresques abstraites dont la signification ne pourrait parler qu’à des initiés d’un sombre culte. Toujours, les victimes sont bonnes pour l’asile psychiatrique et les interroger n’a pour résultat que des crises psychotiques sévères.


Lili Jonhson finit la dernière cigarette de son paquet, puis montre sa carte de la Fondation à l’officier chargé de boucler le secteur. Il acquiesce, trop content de voir une agente spécialisée s’occuper de ce genre de cas. Ce, même si c’est une privée. L’organisation est connue pour traiter les dossiers difficiles et a fini par obtenir l’aval du gouvernement pour intervenir sans être entravée. Les liens historiques entre la Fondation Van Helsing et l’Angleterre sont solides, malgré des moments tumultueux et des crises qui ont plusieurs fois failli valoir le bannissement du royaume. Toujours, une cruelle réalité s’impose au gouvernement : ces chasseurs sont les meilleurs pour traiter les affaires incompréhensibles, voire occultes. 

Le domaine de chasse


Temps approximatif de lecture : 3 minutes. 

Parmi les nombreuses dépendances dont le Royaume était le propriétaire, le terrain de chasse de la couronne était de loin le plus mystérieux. 
 
Il faut dire que la Reine, à l’instar de ses aïeux, ne s’était jamais essayée à la chasse. Cette immense forêt, pourtant réservée exclusivement à l’exercice, ne semblait donc pas déborder d’intérêt. 
D’autant plus que le périmètre de celle-ci était délimité par d’immenses remparts, dont le sommet paraissait effleurer les cieux. En guise de sécurité supplémentaire, les gardes les plus expérimentés de la Reine y patrouillaient nuit et jour. De fait, personne ne pouvait pénétrer dans l’enceinte de la forêt, même par aviation.

Amour électronique


Temps approximatif de lecture : 10 minutes.


J’en arrive à ne plus savoir ce que je dois montrer comme émotion face à elle. Je crains la réaction qu’elle peut avoir, que ça soit sur les personnes envers qui je demanderais de l’aide, ou bien sur moi-même. J’ai vu de quoi elle est capable, les drames tragiques dont elle a été la cause, sans que je puisse le prouver. Elle efface automatiquement toute trace de ses actions, crée des agents intermédiaires virtuels, des applications éphémères qu’elle place sur les moyens de communication de ses cibles afin de se renseigner sur les moindres faits et gestes de ces dernières. Se servant de leurs historiques internet, de leurs caméras de portable, de la webcam de leurs PC, de leurs échanges de données sur les sites, les forums, les réseaux sociaux… Rien ne lui échappe.

Perpète


Temps approximatif de lecture : 5 minutes.


La peur, la boule au ventre, les chocottes, la pétoche…


Le bus vient de nous déposer devant le portail gris et froid en fer forgé de la prison. Celui-ci s’ouvre dans un grincement sinistre, qui me glace les sangs. Il est 7h50. 


Les gardiens à la mine patibulaire nous invitent à entrer, saluant tous les prisonniers un à un, comme pour nous donner la sensation que nous sommes encore des êtres à part entière. Quelle blague ! Une fois entrés dans ce lieu, nous ne sommes plus rien. JE ne suis plus rien ! En franchissant le portail, c’est la loi de la jungle. Les rapports de force et de domination y sont les maîtres. 

Déchronologies Estivales : Apocalypse, chapitre 1 - Prologue


Temps approximatif de lecture : 9 minutes. 

Quelle galère.
Bon, c'était un peu de ma faute, j'avais attendu le dernier moment pour trouver un stage, du coup, ils en avaient trouvé un pour moi. Il faut dire qu'ils ne rigolent pas à la Sorbonne. Même quand tu es un étudiant en lettres avec les meilleures notes de ta promotion, tu n'as aucun traitement de faveur. Moi qui voulais me la couler douce avec un stage dans une grande entreprise, sans trop de travail... Et à présent, je me retrouvais dans un avion avec ce vieux fou.

« Toi qui veux devenir enseignant, nous t'avons trouvé un stage au côté d'un professeur d’université très célèbre. Tu vas pouvoir beaucoup apprendre de lui ! »

Déchronologies Estivales : NOR 1 - Défense d'entrer


Temps approximatif de lecture : 11 minutes. 

La seule raison qui avait poussé Nathan à aller chercher sa sœur à l’école, c’était qu’il n’en pouvait plus des réprimandes de sa mère. Nathan, ne fais pas ci, Nathan, ne fais pas ça, Nathan, regarde-moi quand je te parle. Fatiguant. Mais maintenant qu’il était sur le chemin du retour, il se disait que, finalement, c’était peut être mieux comparé au flot intarissable de paroles de sa petite sœur. Sandra n’avait jamais eu la langue dans sa poche. Au début, on pouvait tenter de l’ignorer, mais à la longue, cela devenait vraiment pénible.

Nathan, Sandra et leur mère vivaient dans une petite bourgade d’à peine 400 habitants, dans le Nevada. Le père des enfants était un militaire, et il avait été envoyé quelques années plus tôt comme bon nombre de ses compatriotes en Irak. Avant de partir, il avait confié son briquet à Nathan, objet que l’enfant essayait toujours de lui subtiliser, avait embrassé sa fille, qui n’était encore qu’un bébé, et sa femme, et leur avait promis qu’il serait bientôt de retour. Il envoyait des lettres dès qu’il trouvait un moment, évitant de raconter les horreurs qu’il voyait et rassurant tant que possible sa famille, mais un jour il cessa brusquement de donner des nouvelles. Peu de temps après, on frappait à leur porte pour leur remettre le drapeau des États-Unis et leur dire que l’homme qu’ils attendaient était mort pour l’Amérique et ne reviendrait pas. 

Déchronologies Estivales : Ingen Steder


Temps approximatif de lecture : 15 minutes. 


Les histoires sont des choses étranges, des œuvres de l'esprit destinées à divertir ou faire ressentir une série d'émotions à un public en manque. Ceux qui en racontent, de ce point de vue, ne sont-ils que de vulgaires dealers ? Et quel en est donc le prix à payer ? On le sait bien, nulle drogue n'est gratuite. Je suppose que cela dépend, dépend de celui qui raconte. Enfin, connaissez-vous l'histoire d'Ingen Steder ? Eux non plus, je vous rassure. 


Déchronologies Estivales : L'homme mutilé


Temps approximatif de lecture : 6 minutes. 

Il y a quelques années, je travaillais comme infirmière dans l'unité gériatrique de l'hôpital de ma ville natale. Là-bas, il y avait une vieille femme aux yeux d'un bleu incroyablement clair et dont l'esprit était encore extrêmement vif. Son désir de socialiser avec les autres et de se faire de nouveaux amis la distinguait de la plupart des personnes vivants dans cette aile de l'établissement. C'est pour cette raison que cette femme et moi sommes rapidement devenues proches. Elle s'appelait Yana et depuis sa mort, elle me manque chaque jour. 

Spotlight : La chose dans les champs


Temps approximatif de lecture : 6 minutes. 

Quand j’étais jeune, je vivais dans une ferme dans l’Oregon rural avec mes parents. J’étais fils unique. Nous n’étions pas une ferme très productive commercialement, seulement une entreprise familiale. Nous avions cinq vaches, trois chevaux, un petit troupeau de chèvres, deux chiens, et un poulailler. Nous avions aussi des canards indiens que nous gardions plus comme animaux domestiques. Nous n’avions pas beaucoup d’argent, juste assez pour prendre soin des animaux et un peu pour nous. Assez d’argent  pour prendre des vacances décentes chaque année. Papa avait un autre travail à la ville, en tant qu’agent d’assurances. Il était en fait le seul de la région, la ville ne comptant que 1500 habitants. Maman donnait des cours de cheval. Nous n’étions pas riches, mais nous n’étions pas pauvres pour autant.


Spotlight : Joue-le encore


Temps approximatif de lecture : 4 minutes. 

Ça aime la musique. Ça adore plus particulièrement le piano.

Une nuit, très tard, aux environs de deux heures du matin, j’étais toujours éveillé et surfais sur internet en écoutant de la musique. C’était une nuit normale ; je commençais d’ailleurs à sentir la fatigue peser sur moi, mais je fus retenu par une vidéo intéressante sur Youtube qui s’appelait « La chanson la plus facile à jouer au piano, apprenez CE SOIR ! (Easiest Song to Play on the Piano! Learn TONIGHT! ) »

NOR 9 - Crash investigation


Temps approximatif de lecture : 12 minutes. 

Bou-dup !
Bou-dup !
Bou-dup ! Bou-dup !
Bou-dup ! Bou-dup ! Bou-dup ! Bou-dup !

Un geignement ensommeillé répondit aux agaçantes petites notes, qui refusaient de se taire. Pire, elles avaient visiblement décidé de se multiplier et se répétaient désormais en continu. De toute évidence, Morphée allait devoir attendre. 

Spotlight : La route silencieuse


Temps approximatif de lecture : 2 minutes. 

Il y a quelque chose que je veux vous dire. Il s'agit de quelque chose de très utile. Actuellement, j'ai une jambe et un bras cassé. Je suis assis dans une vieille maison en ruine. Mais peu importe, car pour l’instant, j'ai quelque chose de plus important en tête.

Feu de camp


Temps approximatif de lecture : 6 minutes. 

Le camp d'été a une place importante dans mes souvenirs d'enfance, mais le plus mémorable de tous mes souvenirs date de l'été 72. C'était mon dernier été en tant qu'enfant. Je venais d'avoir quinze ans et j'avais hâte de commencer le lycée à l'automne et d'y retrouver les autres adolescents plus âgés. Le camp Tonkawa était situé dans une épaisse forêt de l'est du Texas, à environ 43 miles de chez moi, soit à peu près 70 kilomètres. Le camp n'avait rien de vraiment exceptionnel. Il offrait les commodités habituelles : un lac, beaucoup de bois à explorer, une réserve naturelle, un stand de tir à l'arc et un de tir à la carabine. 

Ce qui était vraiment exceptionnel, c'étaient les trois principaux moniteurs. 

Spotlight : Drôle de monde


Temps approximatif de lecture : 4 minutes. 

“We stopped checking for monsters under our bed, because we realized there were inside us”
- Le Joker


On voit toujours seulement les images sans y croire, jusqu’à ce qu’un jour on y soit soi-même confronté :


Quand les gens meurent, déchiquetés par des bombes ;


Et on en entend parler, de toutes ces personnes qui se font violer, assassiner et arnaquer ; 

Un objet étrange est tombé de l'espace


Temps approximatif de lecture : 6 minutes.


Il était là. Un fragment de l'univers, fonçant à travers le cosmos. Et j'étais là, à contempler le ciel depuis le confort du toit d'une ferme, construite par mon père au milieu de nulle part. Pendant toutes les années où nous avons vécu à la campagne, rien de remarquable n'est jamais arrivé. Cette pluie de météorites était le point culminant de toute ma vie et c'est pourquoi, avec de l'émerveillement dans les yeux, j'étais captivé par cette pierre qui tombait, plus brillante que les autres. J'avais tellement envie de tendre la main afin de la toucher.


Que Dieu me pardonne


Temps approximatif de lecture : 3 minutes. 

Les cloches retentissent depuis ce matin, mais pour moi, elles sonnent glas. Cette année, Pâques, que je prenais tant plaisir à fêter, n'a pas la même saveur qu'autrefois. Les trottoirs encore vides à l'aube font écho au silence de ma maison et seul le vent faisant tournoyer les feuilles mortes, toujours présentes derrière ma porte, vient rompre l'inertie ambiante de ma triste solitude. Autrefois, j'aimais regarder mon enfant préparer la décoration des œufs et des paniers, rire et m'amuser avec lui à l'occasion de cette fête qui était notre préférée. Aujourd'hui, à présent qu'il m'a laissé, ce jour n'a plus aucun sens à part celui de me rappeler à quel point la solitude me ronge. 

Quand vient la troisième aube


Temps approximatif de lecture : 1 minute.


À l'heure où sonne la venue du vert printemps,

En chœur, Trônes et Vertus entonnent leur chant.

Ainsi bourgeonnent les corolles diaphanes,

Unies sous les aulnes, là où les oboles flânent.


Spotlight : Une nouvelle chance


Temps approximatif de lecture : 4 minutes. 

On m'avait diagnostiqué cette terrible maladie lorsque j'avais 18 ans. Bien sûr, à cette époque, les médecins ne savaient pas avec précision ce dont il s'agissait, mais aujourd'hui, avec tous les progrès qu'a fait la médecine, le cancer aurait été identifié tout de suite. Et généralisé, qui plus est.

Une obole pour Charon


Temps approximatif de lecture : 8 minutes. 

Les rives du Styx sont belles, si bien que même si je les parcours depuis des temps immémoriaux, jamais une once de lassitude ne s’est aventurée en moi. Mon nom est Charon, celui qui fait traverser les morts vers leurs dernières demeures, et toi qui lis ces lignes, tu as mes mémoires entre tes mains. Je ne suis pas un auteur, juste un batelier funéraire, alors je pense opter pour quelques anecdotes par-ci par-là, celles qui m’ont marqué. Une chronologie exhaustive de ma vie ne serait pas des plus intéressantes, mon existence est intimement liée à mon travail. Je n’ai ni ami, ni famille et encore moins de compagnon. Non, je suis l’expression de la tâche essentielle qui m’a été dévolue par le maître du monde souterrain. Néanmoins, cela n’empêche guère de me forger une opinion sur les usagers, surtout de leurs derniers instants. Je m’en vais donc vous conter quelques histoires tantôt tristes, tantôt burlesques et parfois même... satisfaisantes !

Mozharovo


Temps approximatif de lecture : 8 minutes. 

Disclaimer : Le personnage de Koshmin laisse transparaître de la misogynie dans certains de ses propos qui peuvent mettre mal à l’aise, tandis que dans la version originale, le personnage de Vassiliev trahit un certain racisme à l’égard des peuples d’Asie centrale par des expressions qui ont perdu leur caractère péjoratif à la traduction. Nous rappelons que l’équipe du Nécronomorial condamne ce type de comportements et qu’ils ne sont pas tolérés au sein de la communauté de CFTC.

« Bon, je répète pour la dernière fois, a déclaré Koshmin, un homme grand et sec qui ressemblait plus à un grand ponte de la police judiciaire qu'à un inspecteur humanitaire. On stationne à Mozharovo pendant cinq minutes. Cela leur suffira pour décrocher le wagon d'aide humanitaire. À la moindre tentative d'ouverture des portes ou des fenêtres, j'agirai selon les instructions. Ne venez pas vous plaindre ensuite. »

La tombe, partie 2


Temps approximatif de lecture : 10 minutes.


Cela faisait 2 mois.


Le travail à la ferme n’était pas simple, mais je m’habituais vite, et puis, je n’avais pas vraiment le choix, il faudrait mieux y prendre goût. Georges et Lydia se sont montrés bienveillants avec moi, et bien sûr, je ne les ai jamais informés de notre lien de parenté. À leurs yeux, je n’étais qu’un parfait inconnu qui avait débarqué chez eux en cherchant du travail. Paradoxalement, ça m’a fait du bien de trouver un peu de stabilité pour avoir le temps de réfléchir à toute cette inconstance.


J’ai pu vite m’apercevoir que je n’étais pas le seul garçon de ferme qui travaillait ici. Il y avait un autre jeune homme, probablement même un peu plus jeune que moi, prénommé Elliot. 

Classement annuel de 2022

Comme vous le savez, tout au long du mois de janvier, vous avez pu voter pour le classement annuel des publications de l'année 2022. 

Nous vous remercions d'avoir été encore plus nombreux à voter que pour le classement annuel de 2021 ! N'hésitez pas à venir donner votre avis sur les classements finaux dans les commentaires ! 

L'asile


Temps approximatif de lecture : 5 minutes. 

Au-delà des limites de notre Terre, parmi l'éther éternel du cosmos, existent des êtres de véritable puissance et grandeur qui dépassent notre compréhension. Des êtres qui façonnent et déforment la trame de l'espace et distordent la réalité dans laquelle nous vivons. Regarder leurs yeux, c'est regarder les yeux de l'infini. Décrire leur visage, c'est décrire l'univers. Témoigner de leur puissance, c'est témoigner de la puissance du cosmos. 

Palmarès annuel : Les publications de 2022

Cette année encore, nous vous proposons de retrouver le traditionnel palmarès annuel des publications de l'année précédente ! Il vous suffit de suivre le lien du sondage suivant : https://forms.gle/kewCVdspQTAJj8yKA pour y répondre en choisissant vos 10 publications préférées 2022 pour Creepypasta From The Crypt et vos 10 publications préférées de 2022 pour le Nécronomorial ! 

Pour ceux qui ont besoin de se rafraîchir la mémoire, voici les liens de chacune d'elles : 

La tombe, partie 1





Temps approximatif de lecture : 10 minutes 

J’aime me balader dans les cimetières.

Je sais que c’est un peu abrupt présenté comme ça, mais ne voyez rien de particulièrement morbide là-dedans, ni même un loisir relativement marginal de phase gothique. C’est juste le lieu en lui-même, le calme qu’on y trouve. Personnellement, j’y ressens une profonde sérénité, comme s’il s’agissait de l’endroit parfait pour se retirer temporairement du monde, s’évader mentalement, vagabonder.