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Une obole pour Charon


Temps approximatif de lecture : 8 minutes. 

Les rives du Styx sont belles, si bien que même si je les parcours depuis des temps immémoriaux, jamais une once de lassitude ne s’est aventurée en moi. Mon nom est Charon, celui qui fait traverser les morts vers leurs dernières demeures, et toi qui lis ces lignes, tu as mes mémoires entre tes mains. Je ne suis pas un auteur, juste un batelier funéraire, alors je pense opter pour quelques anecdotes par-ci par-là, celles qui m’ont marqué. Une chronologie exhaustive de ma vie ne serait pas des plus intéressantes, mon existence est intimement liée à mon travail. Je n’ai ni ami, ni famille et encore moins de compagnon. Non, je suis l’expression de la tâche essentielle qui m’a été dévolue par le maître du monde souterrain. Néanmoins, cela n’empêche guère de me forger une opinion sur les usagers, surtout de leurs derniers instants. Je m’en vais donc vous conter quelques histoires tantôt tristes, tantôt burlesques et parfois même... satisfaisantes !

La première est relativement récente, même si je vous encourage à prendre cette affirmation avec des pincettes, ma perception du temps est bien différente de la vôtre. J’étais alors à quai sur la terre morte, là où les âmes attendent patiemment d’être embarquées sur mon vaisseau. Ces dernières sont toujours confuses, solitaires et silencieuses. Le bruit des tourments subis par les usagers envoyés au fond du fleuve, ceux qui ont vécu par et pour la colère, intimide immanquablement les nouveaux arrivants. Mon seigneur a toujours eu un goût pour l’ironie cruelle et il s’amuse beaucoup à l’idée que les enragés hurlent pour l’éternité dans les eaux froides, prisonniers de la vase. Il ne ressort de ces lamentations que de subtils murmures spectraux qui se répandent sur toute la plaine désolée. Mais je m’égare, revenons à mon âme errante. C’était à son tour de passer, donc je lui fis signe avec ma rame de prendre place. Généralement, les défunts s’exécutent malgré mon apparence dissuasive, là ce ne fut pas le cas. Intrigué, je gravis la cendre constituant la petite butte sur laquelle il s’était installé, dans le but de comprendre. Pourquoi voudrait-il rester une âme en peine cent années de plus, ici, sur le rivage ? Oui, vous comprendrez probablement mieux mon interrogation si je précise que tous les morts attendent un siècle avant d’avoir le droit de traverser le fleuve. Ils perdent petit à petit leurs souvenirs, leur individualité, leur apparence pour ne laisser qu’une ombre fin prête à être reforgée en un nouvel humain. Gardez en tête que si je m’occupe de vous immédiatement, c’est tout sauf un privilège ou un bon signe. Les damnés hargneux du Styx ne le savent que trop bien.

Enfin bref, je m’assis donc à côté du fantôme et nous restâmes quelque temps ainsi, sans rien dire. Il brisa le silence en me demandant si, une fois la traversée faite, il se souviendra de sa vie précédente. Je lui répondis par la négative, ce n’était pas possible. Alors, l’être souhaita rester ici, me remercia, puis retomba dans son mutisme. « Mon ami, lui dis-je, t’établir en ce côté du fleuve n’épargnera pas ta mémoire. Ton esprit va s’étioler au gré de ton ennui, à mesure que ton essence disparaîtra dans les limbes. Rien de ce que tu décideras ne sauvegardera tes connaissances antérieures ». Ce qui fut un homme se leva et me regarda, je sentais une certaine malice en lui, comme s’il avait trouvé une solution permettant de contourner ces lois immuables que je venais de lui énoncer. « Si, vous vous souviendrez ». C’était vrai. L’ombre entreprit ainsi de me narrer le fil de son existence, mais ce n’était qu’une mise en bouche concernant un événement bien précis. Au cours d’une guerre, une énième, l’ombre était un soldat, un mercenaire pour être précis. Il m’assura avoir de l’honneur même si son métier était de tuer contre de l’argent. À cela, je lui rétorquai que mon rôle n’était pas de juger, mais simplement de faire traverser. Le militaire continua donc. Lors du siège d’une cité, alors que les bombes venaient à peine de se stopper pour laisser place à l’infanterie, un pillage acharné se déchaîna. Il voulut me faire croire que ce n’était pas prémédité, qu’il s’agissait d’une pulsion de violence due aux circonstances, mais je connais suffisamment bien les guerriers. Le butin est un objectif. Mais je n’en dis mot, le laissant continuer son histoire.

Avec le reste de son unité, le groupe pénétra une maison, un manoir même. Étrangement, la structure tenait encore relativement debout malgré les quelques obus qui avaient martelé la propriété. L’occupant des lieux, un vieil homme malade, était encore sur place. L’escouade se dit simplement que le vieillard avait probablement été abandonné par les siens en raison de son incapacité à courir. Le pillage commença donc, et une véritable razzia sur tout ce qui avait de la valeur fut décidée instinctivement. Il s’agissait de professionnels après tout et ils n’avaient pas vraiment tout leur temps non plus. La reprise des bombardements sur la zone risquait d’être décrétée dans les heures à venir si l’ennemi tentait une contre-attaque. Ce faisant, agir méthodiquement n’était pas une option. 

Le sergent fut tout de même intrigué par l’absence de réaction du propriétaire. Celui-ci continuait de siroter du vin devant son feu. L’ours s’approcha alors de sa singulière victime et le questionna sur son sang-froid impressionnant. La réponse surprit toute l’équipe, le châtelain était plus que satisfait que ses biens soient mis entre des mains qui ne seraient pas celles de ses ingrats d’enfants. Ces derniers l’avaient laissé croupir ici. « Prenez, pillez, ratissez tout ce qui peut se vendre et se dilapider. Je souhaite que mes rejetons n’aient pas le fruit de mon labeur en guise de récompense pour mon meurtre ! ». L’ancien fut ainsi très coopératif. Il révéla toutes les cachettes abritant les objets les plus précieux, puis à la fin de ses énumérations, il prononça une phrase qui sonna le glas de la compagnie de ces chevaliers d’industrie. Il expliqua que sa demeure recelait un trésor valant bien plus que tout le butin amassé par les voleurs. Une antique pièce, forgée dans les matériaux les plus précieux et par les meilleurs artisans d’une civilisation aujourd’hui oubliée. Immédiatement, le chef exigea de connaître l’emplacement du bien inestimable, ce que l’hôte indiqua prestement. L’objet découvert, les soldats purent admirer son apparat qui était à la hauteur de sa description. La pièce était composée d’un bleu saphir finement ouvragé, gravé d’inscriptions en une langue antédiluvienne cunéiforme. Une relique certainement unique désormais, et qui rendrait extrêmement riche quiconque la vendrait. 

Le sergent la rangea en expliquant à ses troupes que l’argent serait équitablement partagé une fois le butin vendu, comme d’habitude. Un des hommes prit la parole pour souligner que son supérieur s’arrogerait une part plus importante des bénéfices. Cela courrouça profondément l’intéressé qui répondit par un autoritarisme accru. Une réaction qui eut pour effet de tendre une atmosphère déjà rongée par les suspicions et la cupidité. Un second demanda à ce que ce ne soit pas le sergent qui garde la pièce, ce qui acheva de mettre en colère le sous-officier qui hurla sur l’intervenant. Intervenant qui ne se laissa pas faire et haussa également le ton. Les autres hommes les séparèrent et certains tentèrent de trouver des compromis, mais aucun ne satisfaisait l’assemblée. Tous étaient d’accord pour dire que le chef ne partagerait pas et se volatiliserait avec le sou, mais il était également évident qu’il ne s’en séparerait pas sans en venir aux mains, ou pire. Nonobstant, pas question de perdre une occasion d’enfin devenir riches ! Deux se regardèrent et se comprirent instantanément, ils sautèrent par surprise sur leur chef afin de le maîtriser. Ce fut une âpre lutte pour les yeux des compères qui ne savaient pas vraiment quoi faire. Mon narrateur faisait partie de ces badauds tout penauds devant la scène. 

Ils espéraient une victoire des mutins sans avoir à assumer le prix de la rébellion. Malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu. Le sous-officier parvint à sortir son couteau et le planta dans la gorge d’un de ses assaillants avant de se faire tirer dessus par un membre de l’assistance qui décida d’enfin prendre parti. La pièce de saphir était libérée de son cerbère. Mais alors, tous se jaugèrent et saisirent le dilemme de la situation. Tous étaient comme le sergent, avides et cupides. Personne n’était digne de confiance en ce lieu. Le spectre ne se rappelle plus de qui a tiré la première balle, mais il se souvient parfaitement de la fusillade qui se déclencha, du tout le monde contre tout le monde. Sauf lui, qui se cacha et attendit que ses camarades s’entre-tuent pour achever le triste vainqueur de cette bataille. Ledit victorieux combattant était son frère d’armes, son ami, son compagnon… mais ça ne l’a pas fait hésiter une seule seconde, il appuya sur la gâchette sans même laisser une chance à sa cible. Cette dernière au sol, il acheva tous les témoins de sa trahison, tous ceux susceptibles de revenir se venger un jour. Puis, il prit la pièce avant de s’en aller. L’Ombre n’est pas morte ce jour-là, il devint même extrêmement riche grâce à son forfait, mais jamais il ne put oublier cet événement. 

Ce qui le torturait le plus était un constat affreux, personne ne s’est soucié de ces morts, personne ne se souvient de ces mercenaires. Les marginaux, les bourreaux et bouchés, il est aisé de chasser leur souvenir de la mémoire collective. Plus qu’un massacre, il se sentait responsable de l’annihilation de l’existence même de ses frères d’armes. Des amis avec qui il avait souffert, pleuré, ri et tué. Cette idée le hanta, mais jamais l’assassin n’eut le courage d’agir contre l’oubli de peur que son crime ne soit découvert. Son crime et la nature de sa fortune. Il craignait plus que tout de perdre son nouveau statut social et son immense patrimoine. Il ne dit donc rien, jusqu’à son décès, jusqu’à ce qu’il vienne à moi avec ce puissant regret gravé dans son cœur. L’ombre a oublié le visage de ses proches, l’odeur de son domaine, jusqu’à son nom, mais jamais cet acte terrible qui fit tomber dans les ténèbres de l’humanité ceux qui avaient été ses compagnons. L’ombre savait bien qu’en des circonstances différentes, il aurait été parmi ces cadavres non-identifiés, retrouvé sous les décombres d’un manoir bombardé. C’est peut-être cette perspective qui le dévorait depuis toutes ces années. Une fois son récit achevé, l’ancien soldat me suivit jusqu’à ma barque en direction de l’autre rive. Il me demanda si un sombre sort l’attendait, je lui ai dit que peu importe ce qui lui arriverait, je garderai son souvenir.

Je sais que je vous avais promis plusieurs anecdotes, mais je vais revenir sur ma parole. Une dernière pour le moment sera bien suffisante, tant l’exercice est plus fatigant que je ne le pensais. J’écris au fil de ma pensée, mais je ne suis pas une Moire, mon tissu mental est limité. Alors, contentons-nous d’un dernier souvenir pour le moment.

Les Hommes jugent les Dieux, ou leur Dieu, comme justes et bons, je le comprends, mais à mesure que les siècles passent j’en doute de plus en plus. Oh bien sûr, il est rare que les châtiments soient sans raison, mais ne sont-ils pas parfois… disproportionnés ? Un châtiment éternel n’est-il pas par essence trop dur ? Je me pose souvent la question lorsque je passe sur l’Achéron et vois le triste sort d’une ombre condamnée à une affreuse punition. Je me souviens d’une en particulier, je l’avais emmenée vers le lieu de sa punition. Elle était paniquée et gravait compulsivement le nom de ses enfants sur ma barque à l’aide de ses ongles et de ses dents. L’âme me racontait compulsivement son histoire, probablement dans l’espoir que je vienne un jour la sauver et lui remémorer ce qu’elle va oublier. Cela n’arrivera jamais, je suis un passeur, rien de plus.

À l’époque où vivait mon passager, les portes des mondes cachés n’étaient pas aussi discrètes qu’aujourd’hui. Il était possible, avec des moyens, du temps et de la détermination, de trouver un passage vers des lieux interdits aux mortels. C’est ce que fit mon passager. Il avait trois enfants et régnait sur un royaume quelconque, désormais disparu, mais il avait intimement conscience de sa mortalité et de celle de sa descendance. Plus que tout, ne plus voir sa progéniture l’effrayait, tant il l’aimait. Alors, il prit la décision de vaincre Thanatos lui-même pour que ni lui ni sa famille ne se présentent jamais devant moi. Le souverain dépensa de nombreuses richesses en devins, aventuriers, mystiques et sages, afin de découvrir quelle était la meilleure solution à son épineux problème. Il eut sa réponse quand un célèbre oracle lui révéla que l’ambroisie, la nourriture divine, accordait l’immortalité à ceux qui s’en nourrissent. Mais, l’Eden où pousse cette merveilleuse substance, est derrière de solides portes infranchissables. Les gardiens ne les ouvrent qu’à la vue d’êtres divins, ce qui n’était clairement pas le cas de l’Ombre. Cependant, il savait parfaitement contourner ce problème.

En effet, le fleuve parcourant son pays était connu pour être le foyer d’une nymphe bénie par les dieux eux-mêmes, une protectrice de la nature prenant soin des voyageurs et des eaux. Malheureusement, ce n’était pas une inconsciente. La déesse savait que les Hommes étaient parfois mauvais, alors elle prenait toujours garde de ne pas s’approcher d’eux et de les esquiver.

Cependant, le roi était un roublard et il avait son idée pour gagner la confiance de la créature céleste. Il commença par des offrandes qu’il apporta pauvrement et salement vêtu, suggérant qu’il partageait sa maigre pitance avec la nymphe par dévotion. Il fit en sorte de s’amaigrir afin de paraître plus misérable, et ainsi attirer la pitié de la maîtresse du fleuve. Il confessa également au fleuve de terribles mensonges sur sa vie prétendument abominable et solitaire. Il exprima un désespoir factice, mais qui aurait trompé le plus vigilant des observateurs. Il procéda ainsi pendant plusieurs années, sachant que seule la patience lui permettrait d’arriver à ses fins. Son entourage s’inquiétait évidemment de son état, mais il le rassura en lui expliquant que tout ceci était une manœuvre pour offrir à la dynastie une gloire éternelle. Sa majesté étant connue pour sa grande ruse et son intellect redoutable, nul n'osa le contredire. Ce faisant, la manœuvre continua jusqu’au point final du plan. Pendant trois jours, le roi ne se nourrit pas, puis vint jusqu’au fleuve s’écrouler, inconscient. Il savait que la nymphe serait suffisamment attendrie et en confiance pour lui porter secours en lui offrant quelques potions curatives, mais il savait également qu’il n’aurait pas la force d’accomplir son dessein dans son état actuel. Il demanda donc à son meilleur chasseur de le suivre subrepticement et de décocher une flèche en plein cœur de la nymphe lorsqu’elle se montrera. 

Comme prévu, la magnifique gardienne des eaux accourut pour aider le pauvre mendiant si bon avec elle, prête à lui prodiguer ses soins, mais elle n’en eut pas le temps. Un morceau de fer se logea profondément dans sa poitrine. Elle mourut sur le coup. Le corps fut ramené au palais et lorsque le roi fut rétabli, il ne perdit pas une seconde. Il exigea de ses meilleurs costumiers que la peau de la divinité soit utilisée afin de lui faire un déguisement pour qu’il puisse se faire passer pour elle devant les gardes de la porte. Cela fut immédiatement fait. Le talent impressionnant des artisans offrit un résultat bluffant qui fut utilisé sans tarder. Le souverain, une fois devant les portes divines et l’immense chien à trois têtes, commença à ressentir de la peur, bien qu’il avait une confiance absolue en son projet. D’autant plus que Cerbère n’y vit que du feu et laissa l’imposteur passer dans l’Eden sans l’arrêter. 

Le pauvre chien n’avait aucune chance de pallier à pareille duperie. Bien que ces terres soient belles au-delà de toutes conceptions humaines, la fausse nymphe ne perdit pas une seule seconde et arracha de l’ambroisie du tronc de l’immense arbre traversant le ciel et la terre. Les habitants trouvèrent étrange que la nymphe, si charmante et avenante habituellement, ne répondît pas aux salutations de ses pairs. L’une trouva la chose si incongrue qu’elle alla tout raconter au maître des dieux qui l’écouta avec la plus grande des attentions. Il jeta un œil sur son amie au comportement si inhabituel et remarqua immédiatement la supercherie. Avant d’agir, il attendit de savoir ce que souhaitait faire l’ignoble assassin du divin nectar afin de le punir au mieux. Il observa donc le sir rentrer victorieux en ses terres et demander à ses cuisiniers de faire un festin pour quatre avec le fruit de son forfait. Le roi convoqua ensuite ses enfants au dîner le plus important de leurs vies. Mais seul le seigneur de l’univers l’y attendait, seigneur qui savait exactement comment le châtier désormais. 
Le dieu des dieux m’ordonna de conduire l’âme dans une prison particulière. Un endroit où ses souvenirs seront perpétuellement brouillés. Il n’aurait que le désir de retrouver ses enfants désespérément, sans pouvoir se rappeler précisément de leurs voix ou de leurs visages. 

Ainsi, il fut entouré de milliers de personnes ressemblant plus ou moins à sa famille. Il parcourt les landes, d’inconnu en inconnu, dans l’espoir de retrouver au moins l’un de ses proches. Mais le brouillard qui entoure sa mémoire l’amène à oublier les visages, et donc, il recommence inlassablement ses recherches dans un supplice éternel dont il ne pourra s’extraire.

Je me demande, aussi terrible que fût le crime de cette ombre, est-ce qu’un châtiment éternel est-il justifié ? Je ne saurais répondre et ce n’est pas mon rôle de le faire. C’est à toi, cher lecteur, de te faire ton opinion sur le sujet. Tu pourras venir me la partager en personne un jour, qui sera le plus tard possible, je l’espère.

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1 commentaire:

  1. Les deux dernières nouvelles sont très intéressantes à lire, la barre est placée haute

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