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Déchronologies Estivales : Lettre de Samuel à sa mère


Temps approximatif de lecture : 3 minutes. 

Normandie, 5 Juin 1944.

Ma chère mère,

Voilà 6 mois que nous restons cachés dans cet endroit, cette cave. La famille qui nous héberge est composée de braves gens, ils prennent énormément de risques pour nous. Je n'ose même pas imaginer ce que les nazis leur feraient s'ils découvraient qu'ils nous ont aidés...
Que deviendrait la petite Sophie, qui nous apporte chaque jour à manger, avec un grand sourire sur le visage?
"Vous sortirez bientôt, c'est promis !". 
C'est ce qu'elle nous disait, tous les jours... Mais le temps passe, et nous sommes toujours cachés dans cette pièce sombre et humide, avec une radio comme seul divertissement. C'est mieux que rien, cela dit.

Déchronologies Estivales : edilasyrhc aL


Temps approximatif de lecture: 16 minutes. 

Ma première rencontre avec le paranormal eut lieu de façon inattendue un lundi d’été 1982. J’étais alors professeur assistant à l’université de Géorgie à Athens ; j’enseignais l’allergologie depuis trois ans, après avoir passé mon doctorat avec brio. J’avais pu me faire quelques amis parmi les nombreux professeurs et collègues arpentant le campus et parmi eux, il y avait Charles Hartley. Un insupportable beau-parleur incapable de modération quand il s’agissait de se vanter de ses exploits universitaires, mon aîné de plus de vingt ans. Il avait fondé et assisté à la création de plusieurs clubs et associations du campus : c’était une figure connue et assez emblématique. Populaire donc, et toléré pour cela : en effet, ses recherches, elles, étaient plus nébuleuses. Titulaire de diplômes en immunologie et en endocrinologie, il était un chercheur dispersé, dur à suivre dans ses expériences et autres hypothèses. Cependant, il donnait ses cours avec une régularité admirable, conservant sans mal son statut de professeur-chercheur.

Déchronologies Estivales : Superprédateur


Temps approximatif de lecture : 3 minutes. 

Les grands requins blancs rôdant sur le rivage de la côte atlantique furent certainement ce qui suscita le plus de crainte. Personne n'avait jamais vu quelque chose de ce genre. Des témoignages avaient rapidement fait surface, des gens ayant aperçu un groupe de deux ou trois douzaines de requins blancs adultes nageant à l’unisson à quelques mètres des plages. Comme de grands robots en cuir blanc et aux yeux sombres nageotant en cercle. Un esprit de ruche totalement différent de tout comportement observé auparavant chez ce superprédateur. Et nous réalisâmes rapidement que ça ne se limitait pas à la côte Est.

Déchronologies Estivales : NoEnd House


Temps approximatif de lecture : 26 minutes. 

Pour commencer, je me dois de préciser que Peter Terry était addict à l'héroïne.

Nous étions amis à l'université, et nous avons continué de nous voir après que j'ai eu mon diplôme. J'insiste sur le "je". Il a abandonné la fac après deux années passées de justesse. Après avoir quitté ma chambre du campus pour un petit appartement, je n’ai plus vu Peter autant qu'avant. Nous parlions par messagerie de temps en temps (AIM était roi à l'époque, avant que Facebook s'implante). Il y a eu une période où il n’a plus été en ligne pendant cinq semaines d’affilée, mais je ne m'en inquiétais pas. Toxico qu'il était, il était connu pour se ficher un peu de tout, je supposais qu'il m'avait oublié. Puis, une nuit, je l’ai vu se connecter. Il m’a envoyé un message avant que je puisse lancer la conversation.

« David, mon vieux, il faut qu’on parle. »