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Déchronologies Estivales : edilasyrhc aL


Temps approximatif de lecture: 16 minutes. 

Ma première rencontre avec le paranormal eut lieu de façon inattendue un lundi d’été 1982. J’étais alors professeur assistant à l’université de Géorgie à Athens ; j’enseignais l’allergologie depuis trois ans, après avoir passé mon doctorat avec brio. J’avais pu me faire quelques amis parmi les nombreux professeurs et collègues arpentant le campus et parmi eux, il y avait Charles Hartley. Un insupportable beau-parleur incapable de modération quand il s’agissait de se vanter de ses exploits universitaires, mon aîné de plus de vingt ans. Il avait fondé et assisté à la création de plusieurs clubs et associations du campus : c’était une figure connue et assez emblématique. Populaire donc, et toléré pour cela : en effet, ses recherches, elles, étaient plus nébuleuses. Titulaire de diplômes en immunologie et en endocrinologie, il était un chercheur dispersé, dur à suivre dans ses expériences et autres hypothèses. Cependant, il donnait ses cours avec une régularité admirable, conservant sans mal son statut de professeur-chercheur.

Je l’avais rencontré relativement tôt en commençant à travailler pour l’Université : il m’avait remarqué de par ma passion (qu’il partageait), les insectes. J’appréciais les étudier et les suivre à travers le campus, et je pouvais passer des heures à dresser des croquis de chaque espèce rencontrée. C’était ce qui nous avait rapprochés, Hartley affectionnant les longues discussions dans son bureau autour de planches de papillons épinglés avec soin. Malheureusement, quelques jours avant le lundi qui ouvre mon histoire, la nouvelle du décès de mon compagnon d’entomologie arriva comme une bombe, et m’attrista profondément : ses obsèques auraient, qui plus est, lieu selon son souhait, en cercle très privé. 

Pour ma part, je reçus une missive courte et énigmatique, transmise par le notaire du professeur : celle-ci précisait qu’en cas de mort subite et inexpliquée, je devais me rendre dans son chalet d’étude de Chattahoochee River. Ce parc national protégé hébergeait un chalet qu’il louait. À plus de dix heures de route d’Athens, c’était là la retraite secrète de mon ami, où il passait un temps prodigieux à rédiger ses mémoires et à se reposer de la vie universitaire.

J’étais loin d’imaginer que j’y reverrai Hartley : ce fut Ray McGuire, un de ses plus proches collaborateurs, qui m’accueillit à mon arrivée, après mon périple de plusieurs heures, dans la soirée. Le chalet rustique, équipé tout de même du confort moderne minimum, n’était composé que de trois pièces : un salon-cuisine, une salle de travail, et une chambre spartiate, équipée d’un simple lavabo. Après m’avoir salué, et sans m’expliquer la raison de notre présence ici, McGuire me mena aussitôt dans le cabinet de travail. Dans la pièce se trouvait également Josh Preston, qui si pour moi n'était pas plus qu'une connaissance, était pour le défunt un comparse de longue date. Au centre de la salle, habituellement occupée par le bureau sobre d’Hartley, se trouvait une table en métal aseptisé. Et sur celle-ci, un corps à l’allure formidablement étrange qui dégageait une odeur forte, piquante.
McGuire fut le premier à s’en expliquer.

« C’est lui. C’est Charles. Ces dernières volontés exigeaient votre présence pour l’explication qui va suivre. » 

Je me souviens encore de son récit troublant, qui n’eut de cesse de tourner dans ma cervelle : c’était improbable, impossible, et pourtant vrai, là, sous mes yeux.

« Charles m’a fait venir ici la veille de sa mort. Il sortait de son laboratoire, et comme on pouvait s’y attendre de sa part, n’a rien voulu me dire au sujet de cette convocation brusque. Il m’a annoncé… Enfin, ça parait fou, mais il m’a annoncé avoir réussi à trouver le vaccin universel. Le sérum capable d’immuniser quiconque contre toutes les maladies possibles et imaginables. Ça m’a paru, me paraît encore, et vous paraîtra également dément… »

Ça l’était, et ça l’est toujours pour moi. Entrevoir la valeur d’un tel sérum est impossible, tout comme son existence : trop de souches de micro-organismes sont capables de perturber le corps humain pour qu’une composition chimique n’arrive à les contrecarrer toutes, et ce, durablement. Pour autant, Hartley semblait penser avoir réussi. McGuire s’arrêta, incapable de continuer. Ce fut au tour de Preston de poursuivre, plus bref.

« Charles n’a rien voulu entendre, et sous le coup de sa joie d’avoir découvert quelque chose de nouveau, il s’est lui-même injecté le sérum. Oh, bien sûr, je ne doute pas qu’il l’ait d’abord essayé sur d’autres êtres vivants plus petits, mais… Aucun homme censé n’aurait accepté de s’inoculer quelque chose d’aussi fou, sauf peut-être quelques désespérés… »

Je compris aussitôt l’allusion. Hartley souffrait d’un cancer du côlon, en rémission, mais planant tel une ombre de mauvais augure sur sa vie. Je m’imaginais sans mal sa joie, son empressement et sa folie douce devant sa miraculeuse découverte, aussi dangereuse pût-elle être.

« S’en est suivi son arrêt cardiaque. Impossible à ranimer. Le temps que l’ambulance arrive, il était… mort. C’est moi qui m’en suis occupé, à la morgue, » reprit Preston.

Josh me tendit un stéthoscope, détournant les yeux avec un semblant d’effroi sur le visage. Je comprenais de moins en moins ma présence ici, et surtout, la présence de ce cadavre. Seul Josh, qui travaillait en médecine légale, avait pu le ramener. Et toute cette histoire autour de la mort d’Hartley… S’agissait-il de mon ami sur cette table froide ?

Sous l’impulsion du légiste, je m’approchai du corps. 

L’impression que la dépouille me laissa est encore forte dans ma tête. Cette odeur de camphre atroce, mais surtout, la vision de ce corps si étrange, humanoïde… Recouvert non pas de peau, non, et c’est bien là que résidait l’épouvante à sa vue, mais d’une sorte de carapace dure, noire, épaisse et calleuse, qui n’avait plus rien à voir avec de l’épiderme, mais plus à une forme d’exosquelette étrange et malade. Le corps solide de mon ami, car cela ne pouvait être que lui, était momifié par cette croûte, chaque orifice hermétiquement clos, à la manière d’un repoussant vase funéraire.

Si la vision de cette mort d’un genre nouveau ébranlait déjà beaucoup mes nerfs, apposer le stéthoscope sur la poitrine rugueuse et froide fut le coup de grâce. Car malgré les dires de McGuire et Preston – et, c’est alors que je compris la nature de la peur qui les agitait – un cœur battait dans la poitrine du mort. Faiblement, lentement. Mais il battait.

La chose était vivante.

« Qu’attendez-vous de moi ? » murmurai-je, apeuré. Hartley, si c’était encore lui, avait réussi à transgresser une règle immuable, à franchir une frontière jamais franchie. Il semblait avoir trouvé le moyen de vaincre la mort à coup sûr.
« Que vous nous aidiez à le surveiller. C’est ce qu’il demande dans ses dernières volontés. »

Celles-ci étaient succinctes et claires : il affirmait simplement devoir tenter une expérience fantastique, capable de changer la face du monde. Il avait écrit que quoi qu’il arrivât, son corps devait être gardé sous surveillance par ses trois plus proches amis jusqu’à ce qu’il ait retrouvé son état normal, et que quoi qu’ils pussent observer, sa dépouille ne devait pas être endommagée ni affectée de quelque manière que ce soit. Malgré cela, nous ne respectâmes pas tout à fait ces consignes... Plutôt que de rester tous trois à son chevet comme il l'avait demandé, nous nous relayâmes sans relâche auprès du corps, l’un de nous restant constamment dans la pièce avec lui. Nous maintenâmes le plus grand secret autour de notre activité, comme ses instructions le précisaient : le campus le pensait enterré, et sa maigre famille avait pu assister à des obsèques factices, bien entendu commanditées par la dernière lettre du professeur Charles Hartley. Tout ceci ne faisait qu’ajouter à ma perplexité. Il paraissait avoir anticipé l’effet de son sérum, allant jusqu’à prévoir sa possible mort passagère.

Mais si c’était le cas, pourquoi ces fausses obsèques ? 

Le premier incident notable eut lieu une semaine après le début de notre garde. Ray McGuire, que la situation affectait particulièrement, se mit à entretenir un délire paranoïaque troublant, qui provoqua une profonde remise en question de l’exercice imposé : et si Hartley s’était injecté un produit infectieux, hautement contagieux ? N’étions-nous pas tous susceptibles de mourir, ou de nous changer comme lui en momies craquelées ? Pris d’un accès de démence, McGuire tenta de détruire la dépouille, et nous ne fûmes pas trop de deux pour le retenir. Notre surveillance du corps se fit alors plus laxiste : nous interdîmes à Ray de pénétrer dans le cabinet, et répartîmes les gardes entre Preston et moi. Cependant, l’inquiétude du paranoïaque gardait un semblant de légitimité : nous plaçâmes le corps à l’écart, montant notre garde dans le salon, et vérifiant de temps en temps tout mouvement de celui-ci.

Le second incident notable eut lieu peu après l’accès de McGuire. En effet, devant le questionnement que posait le caractère contagieux du sujet, je pris la liberté de prélever un échantillon à analyser. Je fus d’ailleurs désagréablement surpris de constater en plantant mon aiguille, que sous l’épaisse armure se trouvait un sang d’une déstabilisante couleur orangée. Avec celui-ci, les expériences que je fis me fascinèrent autant qu’elles m’horrifièrent. Cette substance, rappelant l'hémoglobine, était hautement chargée en nutriments, globules blancs et plaquettes. Inactives au premier abord, y introduire le virus de la variole ou bien un quelconque germe de staphylocoque activait les cellules qui s’avéraient d’une efficacité incroyable. Hartley devait avoir déjà tenté l’expérience, sa paillasse improvisée et son frigidaire portatif détenaient encore de ces souches infectieuses en culture. D’autres échantillons me firent trembler devant l’ampleur de la découverte. Encore aujourd’hui, je doute d’avoir compris l’entièreté du phénomène. Mais sous cette carapace, il ne pouvait y avoir de corps : il n’existait que ce bouillon orangé, qui contenait tout ce dont Hartley, s’il était vivant, avait besoin. Nutriments, ADN, globules rouges et blancs en abondance… Sa survie était un complet mystère pour moi, et tout était nouveau. Insensible aux bactéries, aux virus, respirant par les pores de sa peau, n’ayant conservé que le strict minimum d’organes tel que le cœur et le cerveau. J'en tirai une conclusion effrayante et vertigineuse : Hartley n’était même plus humain.

Qu’allait-il jaillir de cette carapace ? Qu’avait-il composé dans cette seringue ? Était-ce contagieux ? Avions-nous mis le doigt sur quelque chose capable de transfigurer l’humanité, ou bien de la détruire ? Seul ce qui se trouvait dans le cocon macabre pouvait nous répondre… 

La police ne s’intéressa que tardivement aux circonstances de la mort d’Hartley. J’appris plus tard que Preston et McGuire s’étaient entendus pour dissimuler celles-ci, et falsifier le rapport du légiste. Un échange de gros sous avec les pompes funèbres avait fait le reste. Aussi, nous n’étions que trois à savoir pour la chose. Du moins, c’est ce que nous imaginions. Dans les faits, la corruption n’est pas aussi efficace qu’on tend à le penser.

Avant d’aborder le dénouement, il y eut un dernier événement notable qui vint jeter un éclairage surnaturel à notre histoire : nous entamions le mois d’octobre quand la sœur de Charles Hartley, Bérénice, me fit parvenir l’ensemble des affaires d’entomologiste de son défunt frère, qu’il gardait chez lui. Chagriné et mélancolique devant ce présent, c’est pourtant le malaise qui s’empara de moi quand je découvris entre filets à papillons et étude des fourmis, un étrange volume manuscrit : d’après les dates et le contenu, il s’agissait du journal de recherches des derniers mois d’Hartley.

Je l’entamai un soir, dans le fauteuil de ma cuisine. Il y relatait la genèse de son glorieux projet, et ses différentes avancées. Sa lecture m’en secoua de bout en bout : il était parvenu à réunir les deux pôles qui parcouraient sa vie, l’entomologie et la médecine, en étudiant un phénomène troublant et peu parcouru par ses confrères : la métamorphose des lépidoptères.

Hartley avait découvert les secrets de la chrysalide. Mieux, il les avait synthétisés et adaptés à échelle humaine… Hartley n’était pas mort : il se métamorphosait. Ses recherches décrivaient avec un enthousiasme effrayant comment l’homme n’était qu’une chenille méprisable à un stade imparfait, et comment le passage dans la chrysalide pourrait faire de lui un être prodigieux, résistant à la maladie, la vieillesse et la souffrance. En tremblant, je terminai ma lecture sur le calendrier prévisionnel d’Hartley. Selon lui, l’émergence aurait lieu le soir même.

Vint alors ce que j’appelle ma seconde rencontre avec le paranormal. 

Je m’étais assoupi dans mon fauteuil depuis probablement une trentaine de minutes quand un bruit soudain et puissant me tira de ma torpeur : une détonation. Constatant que j’étais seul dans le salon, je me précipitai vers l’origine du bruit, le cabinet d’étude.

Au sol, mort, se trouvait Preston. Son cadavre était frais, couvert d’un épais sang pourpre qui dégoulinait d’un trou rond de la taille d’une pièce, sur son front. Son crâne transpercé brillait à la lumière des néons. Autour de ceux-ci, une nuée de moustiques s’était regroupée, s’engouffrant par la porte que j’avais laissée entrouverte sur le coup de la surprise. Peut-être avaient-il aussi été attiré par la puissante odeur de la poudre.

McGuire était là, les yeux fous. À ses pieds un revolver, dans ses mains un couteau de boucher qui luisait pâlement, quand il n’était pas abattu avec violence sur l’objet qui provoquait la haine de son porteur. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre, mon cerveau s’activant grâce à la panique : McGuire avait été repris d’un accès de folie puissant, et avait décidé d’en finir avec le fardeau qu’était Hartley. Preston, de garde, s’était interposé la fois de trop.

J’évaluai la situation de mon mieux : bien que McGuire m’ait vu, il ne semblait pas m’accorder d’importance, occupé à s’escrimer sur le cocon avec son arme. Le revolver au sol devait être déchargé, les balles n’ayant pu entamer l’étrange rigidité de la chrysalide humaine. J’allais fuir vers l’extérieur à la recherche de secours, quand ce pourquoi nous avions été initialement réunis se produisit.

Alors même que le poignard du fou se brisait pour de bon sur les écailles de la chose, le cercueil de peau se craquela de l’intérieur. Quelque chose le rongeait, quelque chose le grattait, le tordait, le détruisait. Quelque chose voulait sortir, et quelque chose allait sortir.

Je chus au sol, muet, blême sûrement, terrifié, c’est sûr. McGuire, lui, était extatique : il allait avoir son duel, sa chance de terrasser le démon. Et devant ce qui jaillit de la chrysalide, je ne peux lui donner tort. 

Ce n’était plus humain. Le corps, vaguement humanoïde, était pourvu d’un abdomen partant de l’occiput et se poursuivant vers l’arrière, recouvert de poils duveteux et piquants. Des clavicules partaient deux ailes fragiles, enduites comme le reste du corps d’une substance glaireuse, orangée. Le reste du corps était diaphane, l’ensemble blanc et veineux, presque translucide. Mais le pire était dans son visage. Là où autrefois Charles Hartley dévoilait ses sourires les plus charmeurs et ses regards les plus troublants, se trouvait un visage difforme, hybride, rappelant l’homme par la disposition de ces traits, mais l’insecte par leur essence : pas de nez, mais une trompe de lépidoptère. Des yeux larges, et noirs comme l’abîme. Plus d’oreilles, mais des antennes.

Hartley n’était plus homme, sans toutefois être papillon. Une étrange poussière chutait de ses ailes rougeâtres, à l’odeur douce-amère. Je baissai mon regard pour la contempler, et n’entendis alors que le bruit. Assez semblable à celui de la chrysalide cédant sous l’impatience de la chose. Quand je relevai les yeux, McGuire était mort. La trompe de l’être était fichée dans son crâne, son cerveau servant de délicieux déjeuner au monstre.

Mais le pire, ce qui hante encore aujourd’hui mes cauchemars les plus troubles, c’est cette voix qui résonna dans ma tête. La voix d’Hartley, qui se fit entendre alors même que je croisais les yeux de ce papillhomme. C’était sa voix, son timbre si humain, mis au service de la créature.

« Je n’ai jamais bu un si bon nectar. » 

Je perdis connaissance.

Bien que je me sois évanoui à la suite de ces événements, je ne pense pas que la police mit longtemps à arriver : des dires du sergent qui m’interrogea, une enquête était déjà ouverte depuis peu après la mort d’Hartley, par sa famille elle-même. Nous étions tous les trois considérés comme suspects, et notre disparition commune, justifiée auprès de nos employeurs par des alibis peu fiables, facilita à coup sûr la traque des enquêteurs. Mais sur place, aucune trace du cocon, ni de l’homme-papillon. L’enquête conclut simplement à un conflit au sujet des dernières volontés du défunt, ayant entraîné une bagarre entre Preston et McGuire, se soldant par leur mort. Je fus innocenté et placé en redressement psychiatrique, les événements récents ayant généré chez moi une grande instabilité.

J’en viens aujourd’hui à douter de ce qui a pu se produire cette nuit-là. Plus de trace de la chrysalide, de l’homme-papillon feu Charles Hartley. Souvent, je me réfugie dans la version officielle : il n’y a jamais eu de lettres privées de Charles à notre intention, il est bel et bien en train d’occuper sa tombe de marbre, le chalet était vide, et le cocon n’est qu’une invention de mon esprit.

Mais parfois, quand les fraîches nuits de printemps charrient dans leur brise l’odeur désagréable du pollen et le bruissement des insectes nocturnes, je me souviens.

Il est là, quelque part, butinant de-ci de-là…

L’homme sortit de la chrysalide. 

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