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Spotlight : Joue-le encore


Temps approximatif de lecture : 4 minutes. 

Ça aime la musique. Ça adore plus particulièrement le piano.

Une nuit, très tard, aux environs de deux heures du matin, j’étais toujours éveillé et surfais sur internet en écoutant de la musique. C’était une nuit normale ; je commençais d’ailleurs à sentir la fatigue peser sur moi, mais je fus retenu par une vidéo intéressante sur Youtube qui s’appelait « La chanson la plus facile à jouer au piano, apprenez CE SOIR ! (Easiest Song to Play on the Piano! Learn TONIGHT! ) »

Je n'étais pas très doué pour jouer du piano, mais j’avais essayé d’apprendre, en particulier depuis que j’avais hérité du vieux piano du salon de ma défunte grand-mère. Il avait été fabriqué en 1928, mais il était toujours en excellent état. Je décidai de regarder la vidéo juste pour voir à quel point il était facile d’apprendre la chanson.

Sur la vidéo, des mains blanches jouaient une mélodie ancienne autour de la touche centrale de Do. La chanson était extrêmement simple, mais elle avait quelque chose… d’étrange. D’exaspérant. Mais j’aimais ça.

Je mémorisai les accords et les notes, me levai de devant mon ordinateur et quittai la pièce. Le couloir était plongé dans l’obscurité, seule ma veilleuse qui tremblait à la manière d’une bougie laissait filtrer une faible lueur jaune dans un coin. Je descendis doucement le couloir en tâtonnant le mur à la recherche de l’interrupteur qui, je le savais, devait se trouver par ici…

Clic ! Trouvé.

Le couloir fut empli de lumière, mais ce n’était pas rassurant. Un court instant, j’eus l’impression d’apercevoir quelque chose. Quelque chose… de petit. Blanc, peut-être. Pas comme un esprit ou un fantôme et pas comme une personne, mais c’était petit et… Probablement juste mon imagination qui me jouait des tours avec la lumière.

Je me frayai un chemin dans notre salon. Lui aussi était plongé dans le noir. Notre plafond était tellement haut qu’il n’avait jamais été possible de l’apercevoir sans lumière, pourtant l’obscurité qui régnait n’était pas naturelle. C’était le genre d’obscurité que l’on pouvait sentir.

J’allumai la petite lampe qui se trouvait non loin du piano, ouvris le clavier et jouai quelques gammes pour me dérouiller les mains. Tandis que je jouais, j’appuyais sur la pédale afin d’ajouter de l’écho à ce que je jouais. Cela résonnait presque comme… un bruit continu d’inspiration… expiration… inspiration… expiration…

Je m’arrêtai et écoutai. Pas un bruit. Rien qu’un épouvantable silence.

Je commençai à jouer la chanson que j’avais apprise sur internet. Les notes étaient magnifiquement fluides et se succédaient harmonieusement. Je pouvais me rappeler sans mal quelle touche je devais presser. C’était extrêmement simple. En fait, quelqu’un aurait très bien pu jouer cette chanson accidentellement, sans même s’apercevoir que c’en était une.

Lorsque la chanson fut terminée, je me redressai sur mon siège, satisfait.

Et je l’entendis de nouveau, qui provenait du couloir.

Comment cela était-il possible ? Je me levai et quittai la pièce, me dirigeant prudemment vers ma chambre, d’où la musique semblait filtrer. Je vis mon ordinateur qui jouait de nouveau la vidéo sur Youtube. La page s’était probablement rafraîchie toute seule.

Et la musique repartit une fois de plus. Cette fois-ci, elle venait du piano. Dans le salon.

Je fus pétrifié. Je ne pouvais pas esquisser un mouvement. Je recommençai doucement à traverser le couloir sombre… Je retournai dans notre vaste salon – tandis que, tout du long, le piano continuait de fredonner ce nouvel air à glacer le sang.

J’atteignis le coin d’où je savais que je pourrais voir le piano, rassemblai tout mon courage et me retournai pour regarder.

La musique cessa instantanément, et je ne pus rien apercevoir dans l’immédiat.

Lorsque je regardai de plus près, je vis quelque chose de blanc… de petit, presque de la taille d’un enfant… Un être qui se tenait dans le coin obscur… qui me souriait.

Cela susurra, dans un faible bruit distordu.

« Joue-le encore… » 

Ce texte a été réalisé par un auteur anonyme sur Creepypasta.fandom.com. Pour toute réutilisation, à des fins commerciales ou non, veuillez contacter un de nos administrateurs sur nos plateformes, nous tâcherons de vous répondre. L'équipe du Nécronomorial remercie également Magnosa qui a assuré sa traduction de l'allemand vers le français à partir de l'originale, des membres de l'équipe de Critiques qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et des membres de la GrammatikWaffe qui se sont chargés de la correction et la mise en forme.

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