Disclaimer

DISCLAIMER

Les contenus proposés sur ce site sont déconseillés aux personnes sensibles et aux mineurs de moins de 12 ans.

Dernières nouvelles

Les Histoires de Skull a mis en audio notre traduction de Disney's Catacombs, vous pouvez retrouver la vidéo directement sur l'article en cliquant ici !

Vous voulez trouver toutes nos plateformes, ou vous êtes curieux de savoir quels médias parlent de CFTC ? Tout est sur notre Linktree !

Un message pour l'équipe ou l'association ? Consultez notre page Contact !

Déchronologies Estivales : NOR 1 - Défense d'entrer


Temps approximatif de lecture : 11 minutes. 

La seule raison qui avait poussé Nathan à aller chercher sa sœur à l’école, c’était qu’il n’en pouvait plus des réprimandes de sa mère. Nathan, ne fais pas ci, Nathan, ne fais pas ça, Nathan, regarde-moi quand je te parle. Fatiguant. Mais maintenant qu’il était sur le chemin du retour, il se disait que, finalement, c’était peut être mieux comparé au flot intarissable de paroles de sa petite sœur. Sandra n’avait jamais eu la langue dans sa poche. Au début, on pouvait tenter de l’ignorer, mais à la longue, cela devenait vraiment pénible.

Nathan, Sandra et leur mère vivaient dans une petite bourgade d’à peine 400 habitants, dans le Nevada. Le père des enfants était un militaire, et il avait été envoyé quelques années plus tôt comme bon nombre de ses compatriotes en Irak. Avant de partir, il avait confié son briquet à Nathan, objet que l’enfant essayait toujours de lui subtiliser, avait embrassé sa fille, qui n’était encore qu’un bébé, et sa femme, et leur avait promis qu’il serait bientôt de retour. Il envoyait des lettres dès qu’il trouvait un moment, évitant de raconter les horreurs qu’il voyait et rassurant tant que possible sa famille, mais un jour il cessa brusquement de donner des nouvelles. Peu de temps après, on frappait à leur porte pour leur remettre le drapeau des États-Unis et leur dire que l’homme qu’ils attendaient était mort pour l’Amérique et ne reviendrait pas. 

Le garçon ne s’en était jamais remis. Il n’arrivait pas à accepter que celui qui semblait si fort, si sûr de lui, celui qui respectait toujours ses promesses et pour qui Nathan avait une admiration non dissimulée, pouvait ainsi disparaitre et le laisser seul. Il était devenu farouche et nonchalant, mais sa mère le trouvait parfois en train de pleurer sur son lit, serrant contre lui le dernier souvenir que son père lui avait laissé.

Sandra, quant à elle, n’avait pas vraiment connu son père, et ne comprenait pas pourquoi sa mère se taisait et son frère lui jetait un regard noir lorsqu’elle en parlait. Il lui manquait, mais elle savait vivre sans. C’était la raison pour laquelle elle agaçait plus Nathan qu’autre chose. Il trouvait qu’elle ne respectait pas la mémoire de son père, même si, au fond, il ne savait pas vraiment ce que cela voulait dire.

Aujourd’hui, le garçon avait 12 ans, et sa sœur en avait 7, l’âge auquel il avait vu son père pour la dernière fois. Et pourtant, rien ne semblait avoir changé, comme si son existence avait simplement été gommée. Quelques fois, il entendait des enfants demander à sa sœur pourquoi c’était toujours Nathan ou sa mère qui venaient la chercher, et jamais son père. Ce à quoi elle répondait simplement : « Il ne peut pas, il est parti en Irak quand j’étais un bébé, et maintenant il est avec les anges ». Dans ces moments-là, Nathan ne pouvait s’empêcher de ressentir un élan de compassion pour sa sœur. Mais il y avait souvent un petit malin qui s’amusait à dire que son papa à lui était plus fort, parce que lui aussi était allé en Irak, mais que lui, il était rentré à la maison. Nathan réprimait alors la colère qui montait en lui, attrapait Sandra par la main et rentrait le plus vite possible.

Le même scénario venait une fois encore de se produire. Sandra, qui y était habituée, n’avait rien relevé et continuait de parler et de parler, sans se rendre compte que son frère ne l’écoutait pas. Mais cette fois-ci, Nathan s’arrêta brusquement au milieu de la rue. À gauche du garçon se trouvait une vieille bâtisse toute décrépie, dont presque tous les carreaux étaient brisés et dont les rideaux pendaient en lambeaux avec un flottement perpétuel, même lorsqu’il n’y avait pas de vent. Cette maison avait la réputation d’être hantée. On racontait qu’à l’origine une famille de sorciers possédait cette habitation et qu’ils avaient eu d’horribles pratiques entre ces murs, allant même jusqu’à un sacrifice humain. Et puis ils avaient un jour disparu sans laisser de trace, laissant la maison à l’abandon.

Différents propriétaires s’étaient succédés ensuite, mais ils ne tardaient pas à fuir les lieux, ne laissant rien derrière eux et disparaissant en général au beau milieu de la nuit, de sorte que les départs ne se remarquaient pas tout de suite. Mais depuis quelques années, personne n’essayait plus d’habiter ici, et la mairie ne se décidait pas à donner l’ordre de démolir cette bâtisse. Personne n’avait envie d’entrer à l’intérieur. Personne, sauf le jeune garçon qui mourrait d’envie d’en découvrir le secret.

Voyant par la même une occasion de faire taire sa sœur, Nathan décida qu’il était temps d’aller jeter un coup d’œil.

« Dis, Sandra, elle ne t’intrigue pas, toi, cette maison ? »

La petite fille le regarda avec ses grands yeux bleus, qui se mariaient parfaitement avec ses petites bouclettes blondes, puis répondit de sa voix enfantine :

« Si, j’aimerais savoir ce qu’il y a dedans, mais à l’école ils disent qu’il faut pas y rentrer parce qu’il y a des fantômes, et maman elle a dit que...

– Et si on allait voir si c’est vrai ? On le dira pas à maman, ce sera notre secret. Peut être qu’en fait dedans il y a un trésor ! » dit le jeune garçon, un sourire aux lèvres.

La petite fille se mit à trépider.

« Oh oui oh oui ! On peut aller voir ? Tu crois que c’est quoi comme trésor ? Et les fantômes ils existent vraiment ? Et...

– Si on y va, il faut te taire. Si il y a des fantômes, ils vont t’entendre, et après ils vont te suivre jusqu’à la maison et te pendre par les pieds quand tu dormiras. »

Cela suffit pour que Sandra se taise. Elle suivit son frère qui poussa le vieux portail en bois, à moitié mangé par les termites, avança parmi les plantes mortes, arriva à la porte et la poussa pour voir si elle s’ouvrait. Il y eut un grincement sinistre et la porte s’ouvrit, semblant les inviter à entrer. A l’intérieur régnait une obscurité terriblement dense, ce qui d’ailleurs était assez étrange, étant donné qu’aucune des fenêtres n’était obstruée, et curieusement les ténèbres avaient quelque chose d’attirant. Sur une table non loin de l’entrée se trouvait une bougie à moitié fondue, mais qui paraissait encore utilisable.

Nathan la vit, sortit le briquet de son père, s’empara de la bougie et l’alluma. La faible lueur de la flamme se répandit autour de lui. L’atmosphère était terriblement lugubre. La poussière recouvrait tout, et le garçon pouvait suivre ses pas jusqu’à l’entrée. La quasi-totalité des meubles, en partie recouverts par des draps déchirés, étaient brisés. Sandra, un peu inquiète, ne disait mot et avait sorti son ours en peluche qu’elle serrait contre elle.

Le garçon examina la pièce autour de lui. A part la bougie, rien n’était utilisable. Un escalier menant au premier étage se trouvait au fond, mais il était en partie écroulé et ne semblait pas assez solide pour supporter le passage d’une autre personne. Un second escalier, beaucoup plus étroit, était creusé non loin du premier et descendait jusqu’à une porte bosselée et cadenassée. Enfin, il y avait sur la droite l’encadrure d’une porte désormais inexistante qui menait aux autres pièces de la maison.

Il s’anima soudain :

« Allez, viens, on est des explorateurs et on va découvrir les secrets de la maison ! » dit-il joyeusement.

Sandra restait auprès de lui, silencieuse. Elle opina du chef et le suivit dans les autres pièces. Elles étaient toutes semblables, tout était cassé, plein de poussière et partiellement mangé par les insectes. Le silence régnait et même les pas des deux enfants semblaient étouffés. On aurait dit que le temps s’était arrêté.

N’ayant rien trouvé, ils revinrent à première pièce, déçus. Le garçon descendit alors vers la porte cadenassée. Au moment où il approcha sa main du verrou, celui-ci tremblota, s’ouvrit et tomba au sol, comme si après avoir si longtemps tenu cette porte au secret, il avait fini par rendre l’âme. La porte s’ouvrit d’elle-même et laissa entrevoir un couloir ténébreux qui descendait en pente douce.

Nathan se sentit attiré dedans et commença à avancer. Sandra gémit alors et lui demanda de ne pas aller plus loin, car ce couloir lui faisait peur et elle ne voulait pas rester toute seule. Son frère lui répondit d’un ton absent que si elle ne voulait pas rester toute seule, elle n’avait qu’à le suivre, sans s’arrêter d’avancer. Il était quasiment arrivé à l’autre bout et pouvait distinguer imprécisément, grâce à la lueur de la bougie, une vaste salle devant lui, quand il entendit sa sœur éclater en sanglots. Elle lui implora de l’attendre et se mit à courir à sa suite. Ses pas résonnaient sur les parois de ce qui, au final, ressemblait plutôt à un tunnel.

Le garçon s’arrêta et l’attendit. Il se doutait que sa petite sœur n’aurait pu rester longtemps toute seule dans l’obscurité. Les échos des pas continuaient de résonner sans discontinuer, avec toujours la même intensité. Au bout de deux minutes, il commença à se poser des questions. Les bruits ne semblaient pas se rapprocher, et de toute façon elle aurait déjà dû être arrivée. Il rebroussa chemin pour aller la chercher, se demandant si elle ne faisait pas du sur-place. Mais malgré ses déplacements, l’intensité des sons était toujours la même. Il était à présent proche de l’entrée, mais sa sœur n’y était pas. Quelque chose attira son attention. Le jeune garçon se baissa et ramassa l’ours en peluche de sa sœur. Les bruits de pas continuaient toujours, sans qu’il puisse déterminer d’où ils venaient.

Nathan commença à s’inquiéter et appela Sandra dans le tunnel. Pas de réponse. Seuls les échos qu’il entendait depuis tout à l’heure perçaient le silence. Ces sons lui transperçaient le crâne, lui inspirant une peur de plus en plus puissante. Si ce n’était pas sa sœur... Qu’est-ce que cela pouvait bien être ?

Sandra n’était pas remontée, ça, il en était certain. Il devait donc traverser le tunnel une nouvelle fois. Mais maintenant que les évènements lui échappaient, il ne ressentait plus l’attraction de tout à l‘heure. Le garçon avança lentement, suant à grosses gouttes. Les échos ne cessaient toujours pas. Arrivé au milieu du tunnel, il crut percevoir une lueur devant lui. Et en effet, lorsqu’il arriva de nouveau à l’entrée de la salle qu’il avait vue, une faible lueur en provenait. Sa bougie s’éteignit au moment où il entra.

La salle s’étendait sur une quinzaine de mètres, et le plafond se trouvait à environ trois mètres. Il n’y avait aucune source de lumière, pourtant l’éclairage venait bien d’ici. Cet endroit semblait produire de lui-même la lueur sinistre.

Nathan s’avança timidement dans la salle. Les échos se turent. S’en suivit un silence oppressant. Rien ne bougeait. Le garçon avait l’impression que s’il tentait de parler, aucun son ne sortirait de sa bouche. Il allait bientôt finir par craquer. Mais il ne pouvait rentrer chez lui sans sa sœur, sa mère le tuerait. Il respira donc un grand coup et traversa témérairement la salle. Tout au fond, il y avait une énorme porte blindée verrouillée et chainée. Il était inutile d’essayer de la forcer. Elle était ornée d’un œil rouge, si bien fait que Nathan ne pouvait s’empêcher de ressentir un profond malaise en le regardant.

L’œil semblait regarder derrière lui. Il ne put s’empêcher de suivre son regard. Derrière lui se tenait sa petite sœur. Ses vêtements étaient plus sales que tout à l‘heure, et une mèche de cheveux lui cachait les yeux. Elle ne semblait plus effrayée. Nathan soupira de soulagement, puis dit sur un ton agacé :

« Sandra ! Tu m’as fait peur ! Ne refais jamais ça ! »

La petite fille ne répondit pas. Elle ne le regardait même. Nathan insista, mais rien n’y faisait. Il voulut alors s’approcher, mais elle se déroba et s’enfuit dans le tunnel. Il voulut crier pour la retenir, mais elle était déjà loin. Il valait mieux la suivre directement. Le jeune garçon s’engouffra à sa suite dans l’ouverture, sans faire attention au reste. Derrière lui, à l’abri de son regard, l’œil rouge cligna, et lorsqu’elle fut vide, la salle s’assombrit de nouveau.

Nathan n’avait pas remarqué les ténèbres qui étaient tombées autour de lui. Il voyait toujours sa sœur devant, et continuait de courir après elle. Pendant plusieurs minutes, la scène sembla se répéter sans fin. Ce n’était pas normal, tout à l’heure, alors qu’il marchait, il était arrivé plus vite de l’autre coté. Alors qu’il courait dans le noir, il commença d’entendre des rires d’enfants, des rires à vous glacer le sang tellement ils étaient inhumains. Le jeune garçon, mortifié, voulut courir plus vite pour échapper au tunnel infernal, mais malgré tous ses efforts, il ne parvenait ni à rattraper sa sœur, toujours aussi loin devant lui, ni à atteindre l’entrée qu’il ne voyait même pas.

Les rires résonnaient dans sa tête, et il eut l’impression de devenir fou. La peur se répandait dans son corps, comme un poison insidieux faisant lentement son office. Une sueur froide perlait sur son front, et s’il s’était arrêté, ses genoux auraient tremblé au point de l’empêcher de se tenir debout. Il espérait que ce n’était qu’un cauchemar, que ce n’était pas vrai, ça ne pouvait pas être vrai... Nathan se souvint des histoires de fantômes et se demanda si c’était à cela qu’elles faisaient allusion.

Tout à coup, il eut la sensation que le couloir s’élargissait, et quelques secondes plus tard il trébucha et roula lourdement sur le sol. Lorsqu’il se releva, l’obscurité avait diminué. Le couloir avait laissé place à la salle d’entrée de la maison, mais il était arrivé par un trou dans le mur qui n’était pas là tout à l’heure. L’escalier par lequel ils étaient arrivés avait totalement disparu. Le jeune garçon regarda autour de lui. Sandra était dans l’escalier du premier étage, derrière la partie éboulée. Comment était-elle arrivée là ?

« Arrête de jouer, il faut qu’on rentre ! » s’exclama-t-il d’une voix chevrotante.

Les rires s’interrompirent. Une voix s’éleva du corps de la petite fille, sans qu’elle bouge les lèvres. Elle était tout sauf humaine.

« Viens me rejoindre, grand frère » dit-elle d’un ton mielleux.

Alors, sans qu’il comprît pourquoi, Nathan commença lentement à s’avancer et à gravir une à une les marches de l’escalier. Il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre le trou béant. Le garçon avait de plus en plus peur, la chute serait terriblement douloureuse, il devait absolument reprendre le contrôle, il ne devait pas continuer d’avancer, il... continua d’avancer dans le vide comme si les escaliers étaient entiers et arriva auprès de sa sœur sans encombre. Elle ne le regardait toujours pas. Nathan voulut retirer la mèche qui lui couvrait les yeux, mais elle frappa violemment sa main à son approche. Le coup était beaucoup trop fort pour des bras d’une petite fille de sept ans.

Elle se retourna et s’enfuit de nouveau, laissant à peine le temps à son frère de réagir. Cette fois-ci, il la perdit de vue, et quand il arriva au premier étage, il était seul. A cet étage, il y avait seulement trois portes. Les deux premières donnaient sur des salles exiguës, dépourvues de toute lumière. Quant à la troisième, il dut forcer quelques secondes. La porte s’ouvrit avec un vacarme terrifiant et une bourrasque glaciale le fit reculer. Le vent retomba, et il put entrer, découvrant une petite chambre avec un coffre à jouets et un lit à baldaquins.

Nathan s’approcha et, redoutant ce qu’il pourrait trouver sur le lit, poussa les pièces de tissu. Et alors il hurla d’effroi. Sur les draps était étendu le corps de Sandra, ouvert de tout son long, les organes répandus un peu tout autour et le sang recouvrant la scène. Ses yeux avaient été arrachés, son cœur était en lambeaux, et elle avait des traces de lacération sur toutes les zones de son corps. Alors le garçon, déjà terrifié, entendit de nouveau les rires en beaucoup plus intenses. Il se retourna et vit ce qu’il avait plus tôt prit pour sa sœur. La mèche de cheveux était tombée, et on pouvait voir des yeux démoniaques, injectés de sang, qui vous clouaient sur place au moindre regard. La chose riait, et au fur et à mesure son apparence changeait.
Sa peau se déchira, laissant apparaitre une forme pâle qui rappelait de loin un enfant terriblement maigre, vêtu de lambeaux blancs. Des cheveux noirs tombaient sur son visage, et ses yeux, déjà effrayants, avaient viré au vert, et la pupille ressemblait désormais à celles des serpents. Il ne cessait de rire, et tout en riant il sortit un long poignard maculé de sang, le pointa vers Nathan et fondit sur lui.

Ce dernier continuait d’hurler, et tandis qu’il hurlait, il sentit le métal froid lui perforer le thorax. Son sang gicla sur le sol, et la lame s’abattit à nouveau sur lui, le lacérant encore et encore, déchirant ses organes internes et éclaboussant toute la pièce du liquide écarlate. Enfin, l’enfant s’approcha du garçon, le saisit à la gorge et prépara le coup fatal...

Nathan ouvrit les yeux. Sa mère l’appela au même moment. Il sortit de sa chambre, penaud, et alla la trouver. Elle lui demanda d’aller chercher sa sœur à l’école, car elle avait encore trop de travail. Il acquiesça sans dire un mot et retourna dans sa chambre pour récupérer sa veste. Quand il entra dans sa chambre, il s’arrêta net, horrifié. Un œil rouge était tracé sur un mur de sa chambre, et sur son lit deux enfants sautaient. Le premier était la créature de la maison hantée. La deuxième était sa petite sœur, aussi pâle que l’autre, les cheveux voletant allègrement autour de son visage et les yeux semblables à ceux du garçon démoniaque. Au moment où ils le virent, ils cessèrent de sauter et se mirent à rire. 

Ce texte a été réalisé par Magnosa et constitue sa propriété. Toute réutilisation, à des fins commerciales ou non, est proscrite sans son accord. Vous pouvez le contacter sur nos plateformes, nous tâcherons de vous y aider si besoin. L'équipe du Nécronomorial remercie également Lalya qui a participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et les membres de la GrammatikWaffe qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire