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Les Histoires de Skull a mis en audio notre traduction de Disney's Catacombs, vous pouvez retrouver la vidéo directement sur l'article en cliquant ici !

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La nuit silencieuse


Temps approximatif de lecture : 2 minutes. 

J'appréciais le calme que j'avais créé, jusqu'à ce qu'elle commence à crier et que je ne puisse plus bouger.

Alors que j'étais allongé sur le sol frais et humide, les yeux fixés dans le vide sur le ciel nocturne, j'essayais de dire à ma femme de se taire. Mais je ne pouvais rien y faire. Elle troublait ma paix et celle de tous ceux qui étaient à portée sa voix. 

Le Pénitent, Verset Deuxième - La Révélation


Temps approximatif de lecture : 13 minutes. 


« Des corps par milliers, étendus dans une mer écarlate et poisseuse sous un ciel d'encre, alors que retentissent les sept clairons de l'Armageddon. Pataugeant dans cet océan d'hémoglobine et piétinant les cadavres des justes tombés sous le joug du Dragon, la Putain de Babylone chevauche la seconde Bête, celle qui est soumise à l'autorité de la première. Sur son corps nu et impur exhalant la luxure, deux rigoles de sang ruissellent depuis ses orbites creuses, épousant la forme impie de ses seins charnus pour continuer leur route sur le flanc de la Bête, avant de tomber au goutte-à-goutte dans la vaste et immonde pataugeoire. Des éclairs zèbrent par-à-coups le ciel obstrué par d'épais nuages tourbillonnants, révélant, au-delà des nuées noirâtres, les formes écliptiques des protagonistes du dernier combat du Bien contre le Mal.

Juste un grognement


Temps approximatif de lecture : > 2 minutes. 

Mon chien a toujours été du genre surexcité. Il courait dans tous les sens dans le couloir, sautait partout sur nos invités, aboyait sans arrêt, etc. Je suis consciente que c'est probablement de ma faute, car je n'ai pas été assez stricte et n'ai pas encouragé d'autres types de comportement quand il était chiot.

Les brumes de sang : Le terrier du lapin


Temps approximatif de lecture : 12 minutes. 

Londres, 19 décembre 1921, 18 h 30. 

Le bureau d’Heather Van Helsing est peu accueillant, froid même. Il se situe presque au dernier étage du sanctuaire, fermé par une lourde porte de chêne sculptée. À l’intérieur, tout est très spartiate, on peut voir le solide office en bois exotique devant une grande verrière. Une bibliothèque fournie se situe à gauche et, sur la droite, un petit salon confortable, mais impersonnel. Ce dernier est constitué de deux sièges et d’un canapé de velours rouge disposés autour d’une table basse rectangulaire en verre noir. 

Les côtés immédiats du meuble patronal sont occupés par des classeurs à tiroirs d’un mètre, fermés par des verrous à code. Trois fauteuils agréables font face à la directrice. La maîtresse des lieux est plongée dans ses dossiers, mâchonnant compulsivement un stylo. Lili esquisse un bonjour immédiatement rendu par son interlocutrice, qui l’invite chaleureusement à s’installer. Elle se lève pour fouiller ses archives et en sort un bordereau épais. 

Les portes sont faites pour s'ouvrir


Temps approximatif de lecture : 3 minutes. 

Je ne saurais vous dire quand tout cela a commencé. J'ai toujours été en proie à la paralysie du sommeil. J'ai appris à la gérer, à la reconnaître telle qu'elle est et à attendre qu'elle passe. Cela commence systématiquement par le besoin de bâiller ou de parler, mais ma bouche est hermétiquement fermée. J'essaie ensuite de m'asseoir bien droite, mais mes bras et mon corps sont collés au lit. Parfois, mes yeux sont ouverts.

Parfois, je vois des choses. 

Spotlight : Croque-mitaine


Temps approximatif de lecture : < 2 minutes. 

La porte de ma penderie s'est ouverte en grinçant et un monstre qui m'a terrorisé ces dernières semaines s'en est extirpé. La chose rampait sur le sol, étirant ses membres tordus et brisés un par un. Je pouvais entre-apercevoir dans le crépuscule son corps nu, pâle et translucide. Son corps entier se contractait à cause de la pression sanguine élevée. Je pense que cette chose devait croire que j'étais en train de dormir car elle n'essayait même pas de camoufler sa respiration bruyante et difficile. 

Les Mange-Nuages


Temps approximatif de lecture : 10 minutes. 

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours rêvé de voler. Je veux dire… Qui n’a jamais rêvé de voler ? C’est la chose la plus merveilleuse qui soit. Je me rappelle encore, quand j’étais jeune, que je passais toutes mes après-midi à scruter le ciel en essayant de discerner des formes dans les nuages. Qui ne l’a pas fait non plus ? Un lapin, un dragon, un monstre ou encore une voiture. Regarder les nuages n’a jamais été aussi stimulant pour notre imagination. Cependant, je désirais être plus qu’un simple spectateur. Je voulais nager dans cet océan de légèreté, fendre les cieux comme un oiseau : libre comme l’air et sans personne pour vous déranger. Quelle sensation merveilleuse ! Je me souviens même d’avoir cru que les nuages étaient en fait composés de coton et qu’on pouvait s’y allonger comme sur un matelas doux et moelleux. Quelle époque ! Il n’y a pas à dire : j’avais une imagination débordante. Pardonnez ma nostalgie. C’est juste qu’y penser aujourd’hui me fait sourire. C’est peut-être ça qui m’a décidé à devenir aviateur. 

Mon amour


Temps approximatif de lecture : > 3 minutes. 

Le jour où tu m'as quitté est encore très présent dans mon esprit. Pourquoi as-tu fait cela ? Tu sais à quel point je t'aime. Nous sommes faits pour être ensemble. Nous sommes destinés à être ensemble, les étoiles me l'ont dit. Je sais à quel point tu aimais entendre ça.

Tu n'aurais pas dû parler à ce type. Je ne me serais pas autant énervé si tu m'avais dit que tu voulais d'abord ma permission. Mais tu n'as jamais été très douée pour cacher les choses, n'est-ce pas ? Comme le double de tes clés. Je veux dire, pourquoi l’as-tu mis sous le paillasson ? C'est tellement cliché. 

Le temps guérit tout


Temps approximatif de lecture : 2 minutes. 

Le temps guérit tout, dit-on. Peut-être est-ce vrai, mais pourtant je ne connais que trop bien l'ironie cruelle de cette expression. J'ai ressenti la brûlure du feu, la piqûre de l'électricité, le tranchant du couteau et le piquant du carreau d'arbalète… Je vais mieux depuis longtemps, mais les souvenirs… Les souvenirs ne guérissent pas. 

Déchronologies Estivales : J'ai découvert le sens de la vie


Temps approximatif de lecture : 5 minutes. 

J'ai découvert le sens de la vie. Ou du moins, c'est ce que mes clients les plus enthousiastes sont amenés à croire. Voyez-vous, deux ou trois fois par mois, je publie une annonce intitulée "Le sens de la vie" sur divers sites d'enchères. J’y associe une photo d'un coucher de soleil ou d'un arc-en-ciel, et j’y ajoute une description disant sobrement : « Tous les points de vue sont subjectifs. Les résultats peuvent donc varier d’une personne à une autre ». La plupart des gens ne sourcilleraient pas devant quelque chose d’aussi ridicule, mais il y a des individus plus crédules que les autres qui mordent à l'hameçon. Lorsque les enchères se terminent, je ramène généralement entre cinq et douze dollars. 

Déchronologies Estivales : Mettez les commandes sur le cœur du soleil


Temps approximatif de lecture : 6 minutes. 

Syd avait toujours craint la solitude. Mais en ce jour de juillet 2106, il se prit à regretter d’être entouré.

Il ne savait plus vraiment ce qu’il faisait là, assis sur le siège étroit de la navette de transport en direction de Phobos. Jusqu’à ce qu’il se souvienne en réfléchissant de ce qui l'avait amené jusqu’ici : retrouver son père sur cette lune de Mars ; il ne l'avait pas revu depuis bientôt deux ans. Le cœur serré d’angoisse, il fit le point sur la dernière heure qu’il venait de vivre.

Déchronologies Estivales : La montre de poche


Temps approximatif de lecture : 6 minutes. 

Du temps où la guerre était sur le point d'arriver, alors que j'étais enfant, il n'y avait presque rien à manger à la maison. Dans ma fratrie, j'étais l'aîné, il était donc mon devoir de veiller à toujours laisser mes frères et sœurs manger avant moi. Cette guerre se rapprochait de la côte et, à mesure qu'elle approchait, notre nourriture se faisait de plus en plus rare. En effet, tous les animaux fuyaient la région, ou étaient abattus et consommés dans la précipitation par les autres familles du village.

Déchronologies Estivales : Le danseur de minuit


Temps approximatif de lecture : 4 minutes. 

Avez-vous déjà eu l'impression que quelque chose n'allait pas ? Je ne parle pas en journée, non, mais en pleine nuit. Je vous parle de ce soudain sentiment d'effroi qui ne vient de nulle part et vous ordonne de vous réveiller. C'est drôle. C'est presque comme si le mal nocturne dégageait quelque chose que notre cerveau endormi pouvait percevoir. J'en vécu cette expérience récemment. Ça m’a réveillé à trois heures du matin Normalement, quand vous avez ce sentiment, vous restez allongé en feignant de dormir. Ou si vous vous sentez aventureux, vous faites un tour rapide dans la maison et après n'avoir rien découvert, vous vous rendormez inévitablement. C'est ce que j'aurais dû faire.

Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 3


Temps approximatif de lecture : 13 minutes. 

Autres chapitres : - Les brumes de sang : Le Hiérophante

- Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 1

- Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 2

- Les brumes de sang : Le terrier du lapin




Ton plan est complètement cinglé, sache-le ! »

Évidemment qu’il l’est, mais ce monde est cinglé alors… Ouais l’excuse est pas terrible, mais Lili n’a rien trouvé d’autre. Son idée est simple, utiliser les compagnons de la Pythonisse pour atteindre la toile et s’infiltrer discrètement dans la maison pendant que la nécromancienne allume un grand feu azur pour détourner l’attention de la bestiole. Les quatre serpents volants vont l’amener à bonne distance donc il faudra courir, en effet ils refuseront de trop s’approcher d’une telle menace ! Sa camarade d’infortune lui pose alors une main sur l’épaule, en guise de soutien silencieux.

Spotlight : L'Homme Joyeux



Temps approximatif de lecture : 6 minutes. 

Je suis le docteur Michael Knight. J'étais psychiatre au Hampstead Hospital, de la ville homonyme, dans la région de New Hampshire, depuis 1987. Le 21 Septembre 1989, nous avons reçu un patient du nom de Cynthia Vickers qui souffrait de paranoïa schizophrénique, dépression, presque toutes les maladies mentales qu'on étudie à la faculté de médecine. Si je me souviens bien, elle a été envoyée à l'hôpital suite à des plaintes des voisins, qui entendaient d'étranges bruits provenant de son appartement, couplés à une odeur horrible. 

L'homme en colère


Temps approximatif de lecture : 3 minutes. 

Il y a un homme en colère sous mon lit. Ma maman dit que j’invente, mais ce n'est pas vrai. J'ai demandé à maman de regarder sous le lit, mais elle n'a pas trouvé l'homme en colère : elle m'a dit d'aller dormir et d'arrêter de faire des bêtises... Seulement, je ne peux pas dormir, l'homme en colère se tient près de ma fenêtre et fixe dehors. Il a une tête vraiment très moche, toute tordue et en plus, elle a l'air gluante. Elle change sans cesse de forme, mais je ne veux pas la regarder trop longtemps parce que j'ai vraiment peur de lui. 

Sondage du mois de juin 2024 sur les publications de mai 2024

En 2021, afin de mieux répondre à vos attentes et d'avoir un véritable suivi régulier sur votre satisfaction et vos envies, nous avions mis en place un système de sondages mensuels vous permettant de choisir vos publications préférées du mois précédent sur Creepypasta From The Crypt et le Nécronomorial ainsi que de nous laisser des commentaires libres. Malheureusement mis de côté durant un moment, les sondages mensuels font leur grand retour !

Il vous suffit de cliquer sur le lien qui se trouve à la fin de ce post et de sélectionner votre publication préférée du mois de mai pour chaque blog (ou bien de signaler si vous n'en avez aimé aucune). Vous pouvez également éventuellement nous laisser un commentaire libre si vous avez des choses à faire remonter ou des questions à nous poser ! Le mois prochain, nous publierons les résultats de ce sondage ainsi que les commentaires (s'il y en a) et les réponses à vos questions (s'il y en a) !
 
Il vous faudra également répondre à une question que le Staff souhaite vous poser !

Ce sondage vous prendra moins de 2 minutes de votre temps, alors à vous de jouer, c'est par ici !


L'arbre d'Amanda


Temps de lecture : 3 minutes

Le vent hurlait son obsédante mélodie tandis que les gouttes de pluie frappaient contre la fenêtre avant de glisser vers le bas comme un oiseau blessé. Elle fixait la fenêtre et écoutait le martèlement de l’averse, comme une foule en colère qui cherchait à l'atteindre. Des éclairs traversèrent le ciel, illuminant ses yeux brun clair.

« Amanda... » se murmura-t-elle en ramenant contre sa poitrine ses genoux et en y posant son menton. « Oui, c'est mon nom », pensa-t-elle. Alors qu'elle songeait à des choses désagréables, sa porte s’entrebâilla dans un grincement, juste assez pour qu'elle puisse voir un ruban de lumière. « Il m'a trouvée », se dit Amanda. Elle dut déglutir au moins trois fois pour faire descendre la boule dans sa gorge.

Les brumes de sang : Le cas du 216 Portstreet, partie 2


Temps approximatif de lecture : 12 minutes. 

Londres, 20 octobre 1920, soirée.

« C’est bizarre, il y a un truc qui cloche », pense Jérémiah Borrow lorsqu’il voit sa collègue et amie revenir. Lili agit bizarrement depuis son retour prématuré. Déjà qu’elle a fait un abandon de poste mettant en danger sa couverture, mais en plus elle assure que l’enquête ne donne rien et que le couple Taylor est parfaitement ordinaire… Non, décidément il y a quelque chose qui ne va pas ! Le ton de voix, les souvenirs, l’apparence, cette personne lui ressemble, pourtant son cœur hurle que ce n’est pas elle. Une sorte de vallée de l’étrange imprègne la détective qui est en train de ranger ses affaires en vue de repartir au Sanctuaire. Il doit vérifier ses doutes, voir si l’agent n’est pas possédée ou pire. 

Les Siffleurs : Le récit de Ruth, partie 6


Temps approximatif de lecture : 8 minutes. 

17 Décembre

Le lendemain matin, Bill affichait un teint pâle. Il était faible. Néanmoins, il a refusé de rester au lit lorsque je lui ai demandé. Il se déplaçait de la meilleure façon possible, regroupant le matériel, le transportant jusqu'à la Jeep, tirant le bidon d'essence de l'emplacement où nous l'avions laissé sur la route... 

Astucieux


Temps approximatif de lecture : 4 minutes. 

Il faisait sombre. Le temps était morne. Les nuages de pluie étaient partis, mais l'eau coulait toujours depuis les toits et les gratte-ciels. Les gouttes tombaient d'une manière hypnotisante, ce qui était dangereux dans cette ville où il était si facile de se faire avoir par surprise.

Un homme avec une capuche s'avançait vers moi dans le noir de la nuit, alors que je rentrais chez moi après une longue réunion au travail. Il a prononcé ces quelques mots, ces mots capables de déchirer une âme. Une simple question aux réponses infinies, mais au résultat presque toujours constant :  

Les Siffleurs : Le récit de Ruth, partie 5


Temps approximatif de lecture : 9 minutes. 

5 Décembre

Bill m'a laissée là, en compagnie d'Ira, cette nuit-là. Il a refermé les portes du salon et a passé la nuit seul dans le lit. J'ai veillé sur le corps d'Ira pendant trois jours, en cherchant à comprendre ce qui s'était passé. Son bras droit avait disparu, arraché. La blessure avait été grossièrement cautérisée d'une manière ou d'une autre, mais elle était profondément infectée. Il était pieds nus, les pieds gelés, les yeux cernés, les cheveux manquants par plaques. Les ongles de sa main gauche étaient longs et usés comme des griffes. 

Bill me répétait qu'il n'aurait pas passé la nuit. 

Les gens lèvent rarement les yeux


Temps approximatif de lecture : 3 minutes. 

Au fil de mes observations quotidiennes sur les activités humaines, j'ai remarqué plusieurs particularités chez eux. Bon nombre d'entre elles peuvent être utilisées à mon avantage. L'une de ces particularités est que les gens lèvent rarement les yeux vers le ciel. Qu'ils soient assis seuls dans une pièce sombre, qu'ils courent paniqués dans une forêt ou qu'ils dînent dans un restaurant bondé de monde, ils lèvent rarement les yeux vers le ciel. Je ne sais pas exactement pourquoi ils ne le font que si peu, mais cela joue en ma faveur. 

Les brumes de sang : Le cas du 216 Portstreet, partie 1


Temps approximatif de lecture : 13 minutes.


Autres chapitres : - Les brumes de sang : Le Hiérophante

- Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 2

- Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 3

- Les brumes de sang : Le terrier du lapin



Londres, 4 octobre 1920


Lili rentre dans son appartement, un confortable logement de fonction offert par l’organisation. Elle n’y passe pas beaucoup de temps, ce qui explique le manque de décoration et l’aspect très utilitaire qui se dégage de l’endroit. Il y a cinq pièces : une cuisine, une chambre et une salle de bain, évidemment, avec un salon ainsi qu’un bureau. L’épaisse couche de poussière qui recouvre le sol témoigne du peu de monde voyant ce, pourtant chouette, petit nid. Jetant son sac dans l’entrée, elle va se faire cuire rapidement de quoi calmer son estomac. La dernière affaire avait été éprouvante, une sombre histoire de harpie qui enlevait des gamins… Dieu merci, ils ont pu être retrouvés et sauvés et retrouvés à temps. La créature, passée par le fil d’un bon gros calibre 12 incrusté de glyphes purificatrices.

Le repas étant prêt, l’agent apporte alors son assiette dans le bureau. La solide porte de bois est constamment verrouillée et incrustée de runes obscures. Des symboles occultes crépitant d’une énergie invisible, fais pour interdire l’accès aux curieux et aux créatures de la nuit. Lili pose sa main sur la poignée et cette dernière tourne seule, avant d’ouvrir l’entrée.

Temps d'arrêt


Temps approximatif de lecture : 7 minutes.


Deux heures du matin.


La nuit était si noire que je me demandais s’il y aurait un lendemain. Pensée stupide, et pourtant... Assis-là, au pied du porche, une clope à la main, je fixais le ciel comme si son vide pouvait m’apporter des réponses. Depuis longtemps je me pose des questions sur mon existence, sur son sens, et bla et bla. Toujours des réflexions inutiles qui pourtant m’empêchent de trouver le sommeil. Par exemple : « si mes actions me définissent, si mes motivations sont si importantes, alors pourquoi la réalité me semble si éloignée de ce que je pense être ? » Je suis ce que je suis, et pourtant, lorsque je vois comment je suis perçu, il me semble que ce que je crois être est un tissu de mensonges. Il y a bien trop de différences entre le moi que j’ai construit, et le moi qui me fait face, le moi qui me regarde à travers le miroir.

Classement annuel de 2023

Comme vous le savez, tout au long du mois de janvier, vous avez pu voter pour le classement annuel des publications de l'année 2023. 

Nous vous remercions d'avoir été, comme l'année dernière, si nombreux à voter ! N'hésitez pas à venir donner votre avis sur les classements finaux dans les commentaires ! 

Le Paradis était vide


Temps approximatif de lecture : 2 minutes. 

Il y a trente ans, trente ans, l'humanité a commencé à travailler sur une machine capable de percer le tissu de la réalité. Un trou direct vers un autre monde. 

Retour sous la terre


Temps approximatif de lecture : 5 minutes. 

Je pense que c'est peut-être la fin. Pour nous en tout cas. À cause de tout ce que nous avons accompli. J'ai eu tout le temps d'y penser depuis la dernière fois que j'ai pu voir le soleil. La dernière fois que je l'ai vu... Ce n'est pas la fin du monde, mais c'est certainement la fin pour nous. 

Les Siffleurs : Le récit de Ruth, partie 4


Temps approximatif de lecture : 10 minutes. 

Du 2 au 4 Décembre 

Je me suis réveillée dans le fauteuil où je m'étais endormie en écrivant. La mèche de la lampe était faible et avait brûlé beaucoup trop de kérosène avant de s'éteindre. Il y a un bidon de rechange, mais il ne durera pas longtemps. Je vais devoir faire plus attention. Bill n'était plus là quand je me suis réveillée. Il m'avait couverte avec l'édredon du lit.

Je l'ai trouvé dans le salon en train d'inspecter les têtes et les crânes d'élan montés sur les murs en guise de décorations. Des livres, des guides du terrain et de vieux almanachs étaient éparpillés sur une table basse au centre de la pièce. Le poêle à bois brûlait, dégageant de la chaleur, mais Bill n'était pas détendu pour autant. Il m'a salué en chuchotant et s'est déplacé difficilement dans ma direction. 

J'avais presque oublié sa blessure. 

Palmarès annuel : Les publications de 2023

Cette année encore, nous vous proposons de retrouver le traditionnel palmarès annuel des publications de l'année précédente ! Il vous suffit de suivre le lien du sondage pour y répondre en choisissant vos 10 publications préférées de 2023 pour Creepypasta From The Crypt et vos 10 publications préférées de 2023 pour le Nécronomorial ! 

Pour ceux qui ont besoin de se rafraîchir la mémoire, voici les liens de chacune d'elles : 

Le poudrier



Temps approximatif de lecture : 6 minutes. 

Dans ma famille, la famille Sendak, on a un don un peu spécial : celui de pouvoir manipuler ses rêves. Par rêve, j’entends bien ceux que vous faites quand vous dormez hein, pas ceux que vous pouvez avoir éveillé, comme sortir avec la super Cynthia qui n’a d’œil que pour Greg, l’avant-centre de l’équipe de foot du coin. Alors bon, on n’en fait pas forcément tout un plat en public, mais entre nous, ce n’est pas la même histoire : c’est un pouvoir compliqué, qu’il faut savoir manier correctement avant de l’utiliser. 

Pour vous expliquer un peu le principe, je vais prendre l’exemple de mon grand frère, Rémi. Mon père lui a parlé de son pouvoir pour la première fois à ses 6 ans. Comme il y a plein de dangers à faire des rêves lucides sans supervision, il lui a appris la première leçon fondamentale : se réveiller. La première méthode, élémentaire et très pratique quand on est jeune comme Rémi l’était, c’est le choc émotionnel. Paniquer, s’effrayer, se mettre en colère. En général, ça suffit à réveiller, surtout au début.