Alors que j'étais allongé sur le sol frais et humide, les yeux fixés dans le vide sur le ciel nocturne, j'essayais de dire à ma femme de se taire. Mais je ne pouvais rien y faire. Elle troublait ma paix et celle de tous ceux qui étaient à portée sa voix.
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La nuit silencieuse
Alors que j'étais allongé sur le sol frais et humide, les yeux fixés dans le vide sur le ciel nocturne, j'essayais de dire à ma femme de se taire. Mais je ne pouvais rien y faire. Elle troublait ma paix et celle de tous ceux qui étaient à portée sa voix.
Le Pénitent, Verset Deuxième - La Révélation
Juste un grognement
Les brumes de sang : Le terrier du lapin
Autres chapitres : - Les brumes de sang : Le Hiérophante
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Les portes sont faites pour s'ouvrir
Spotlight : Croque-mitaine
Les Mange-Nuages
Mon amour
Le temps guérit tout
Déchronologies Estivales : J'ai découvert le sens de la vie
J'ai découvert le sens de la vie. Ou du moins, c'est ce que mes clients les plus enthousiastes sont amenés à croire. Voyez-vous, deux ou trois fois par mois, je publie une annonce intitulée "Le sens de la vie" sur divers sites d'enchères. J’y associe une photo d'un coucher de soleil ou d'un arc-en-ciel, et j’y ajoute une description disant sobrement : « Tous les points de vue sont subjectifs. Les résultats peuvent donc varier d’une personne à une autre ». La plupart des gens ne sourcilleraient pas devant quelque chose d’aussi ridicule, mais il y a des individus plus crédules que les autres qui mordent à l'hameçon. Lorsque les enchères se terminent, je ramène généralement entre cinq et douze dollars.
Déchronologies Estivales : Mettez les commandes sur le cœur du soleil
Déchronologies Estivales : La montre de poche
Déchronologies Estivales : Le danseur de minuit
Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 3
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Évidemment qu’il l’est, mais ce monde est cinglé alors… Ouais l’excuse est pas terrible, mais Lili n’a rien trouvé d’autre. Son idée est simple, utiliser les compagnons de la Pythonisse pour atteindre la toile et s’infiltrer discrètement dans la maison pendant que la nécromancienne allume un grand feu azur pour détourner l’attention de la bestiole. Les quatre serpents volants vont l’amener à bonne distance donc il faudra courir, en effet ils refuseront de trop s’approcher d’une telle menace ! Sa camarade d’infortune lui pose alors une main sur l’épaule, en guise de soutien silencieux.
Spotlight : L'Homme Joyeux
L'homme en colère
Sondage du mois de juin 2024 sur les publications de mai 2024
Il vous suffit de cliquer sur le lien qui se trouve à la fin de ce post et de sélectionner votre publication préférée du mois de mai pour chaque blog (ou bien de signaler si vous n'en avez aimé aucune). Vous pouvez également éventuellement nous laisser un commentaire libre si vous avez des choses à faire remonter ou des questions à nous poser ! Le mois prochain, nous publierons les résultats de ce sondage ainsi que les commentaires (s'il y en a) et les réponses à vos questions (s'il y en a) !
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L'arbre d'Amanda
Les brumes de sang : Le cas du 216 Portstreet, partie 2
Autres chapitres : - Les brumes de sang : Le Hiérophante
- Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 1
- Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 3
- Les brumes de sang : Le terrier du lapin
« C’est bizarre, il y a un truc qui cloche », pense Jérémiah Borrow lorsqu’il voit sa collègue et amie revenir. Lili agit bizarrement depuis son retour prématuré. Déjà qu’elle a fait un abandon de poste mettant en danger sa couverture, mais en plus elle assure que l’enquête ne donne rien et que le couple Taylor est parfaitement ordinaire… Non, décidément il y a quelque chose qui ne va pas ! Le ton de voix, les souvenirs, l’apparence, cette personne lui ressemble, pourtant son cœur hurle que ce n’est pas elle. Une sorte de vallée de l’étrange imprègne la détective qui est en train de ranger ses affaires en vue de repartir au Sanctuaire. Il doit vérifier ses doutes, voir si l’agent n’est pas possédée ou pire.
Les Siffleurs : Le récit de Ruth, partie 6
Astucieux
Un homme avec une capuche s'avançait vers moi dans le noir de la nuit, alors que je rentrais chez moi après une longue réunion au travail. Il a prononcé ces quelques mots, ces mots capables de déchirer une âme. Une simple question aux réponses infinies, mais au résultat presque toujours constant :
Les Siffleurs : Le récit de Ruth, partie 5
Les gens lèvent rarement les yeux
Les brumes de sang : Le cas du 216 Portstreet, partie 1
Temps approximatif de lecture : 13 minutes.
Autres chapitres : - Les brumes de sang : Le Hiérophante
- Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 2
- Les brumes de sang : Le cas 216 Portstreet, partie 3
- Les brumes de sang : Le terrier du lapin
Londres, 4 octobre 1920
Lili rentre dans son appartement, un confortable logement de fonction offert par l’organisation. Elle n’y passe pas beaucoup de temps, ce qui explique le manque de décoration et l’aspect très utilitaire qui se dégage de l’endroit. Il y a cinq pièces : une cuisine, une chambre et une salle de bain, évidemment, avec un salon ainsi qu’un bureau. L’épaisse couche de poussière qui recouvre le sol témoigne du peu de monde voyant ce, pourtant chouette, petit nid. Jetant son sac dans l’entrée, elle va se faire cuire rapidement de quoi calmer son estomac. La dernière affaire avait été éprouvante, une sombre histoire de harpie qui enlevait des gamins… Dieu merci, ils ont pu être retrouvés et sauvés et retrouvés à temps. La créature, passée par le fil d’un bon gros calibre 12 incrusté de glyphes purificatrices.
Le repas étant prêt, l’agent apporte alors son assiette dans le bureau. La solide porte de bois est constamment verrouillée et incrustée de runes obscures. Des symboles occultes crépitant d’une énergie invisible, fais pour interdire l’accès aux curieux et aux créatures de la nuit. Lili pose sa main sur la poignée et cette dernière tourne seule, avant d’ouvrir l’entrée.
Temps d'arrêt
Temps approximatif de lecture : 7 minutes.
Deux heures du matin.
La nuit était si noire que je me demandais s’il y aurait un lendemain. Pensée stupide, et pourtant... Assis-là, au pied du porche, une clope à la main, je fixais le ciel comme si son vide pouvait m’apporter des réponses. Depuis longtemps je me pose des questions sur mon existence, sur son sens, et bla et bla. Toujours des réflexions inutiles qui pourtant m’empêchent de trouver le sommeil. Par exemple : « si mes actions me définissent, si mes motivations sont si importantes, alors pourquoi la réalité me semble si éloignée de ce que je pense être ? » Je suis ce que je suis, et pourtant, lorsque je vois comment je suis perçu, il me semble que ce que je crois être est un tissu de mensonges. Il y a bien trop de différences entre le moi que j’ai construit, et le moi qui me fait face, le moi qui me regarde à travers le miroir.