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Alors que j'étais allongé sur le sol frais et humide, les yeux fixés dans le vide sur le ciel nocturne, j'essayais de dire à ma femme de se taire. Mais je ne pouvais rien y faire. Elle troublait ma paix et celle de tous ceux qui étaient à portée sa voix.
Malgré tous mes efforts, ses cris résonnaient toujours dans l'air nocturne et me faisaient mal aux oreilles. J'essayais de soupirer, avant de réaliser que ma poitrine ne bougerait pas. Je sentais mes yeux commencer à s'assécher à force d'être restés ouverts si longtemps, le sang qui suintait du trou dans mon crâne, la chaleur du coup de feu fraîchement tiré qui piquait ma main… C'était bizarre de ne pas entendre les battements de mon propre cœur. Je suppose que le son des cris de mon épouse couvrait si efficacement ses battements que je ne pouvais pas l'entendre.
Je pense qu'elle criait pour moi, pour ce que je m'étais fait quelques secondes auparavant. C'était une créature adorable, ma femme, toujours soucieuse de ma santé et toujours prête à travailler la terre. Maintenant, dans le silence de la nuit, je pouvais même entendre ses ongles se déchirer alors qu'elle essayait de creuser la terre. Je voulais qu'elle arrête.
Mais bon… Lorsqu'elle aura épuisé tout son oxygène, elle sera suffisamment silencieuse pour reposer à mes côtés comme je l'avais prévu.
Ce texte a initialement été réalisé par Redtouch sur Night Scribe, et constitue sa propriété. Toute réutilisation, à des fins commerciales ou non, est proscrite sans son accord. Vous pouvez tenter de le contacter via le lien de sa création. L'équipe du Nécronomorial remercie également Miss Cobra qui a assuré sa traduction de l'anglais vers le français à partir de l'originale, Écho et Caesar qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et Vibeka et Trinity qui se sont chargés de la correction et la mise en forme.
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