Tommy
était un enfant tout à fait normal. Né dans un coin paumé de la
France, il n'avait aucune caractéristique particulière. Fils de
fermiers, personne n'aurait pu deviner la vie mouvementée qu'il
allait mener.
Voyez-vous,
quand Tommy eut 5 ans, ses parents voulurent lui faire plaisir.
Aussi, ils lui avaient demandé ce qu'il voulait comme cadeau
d'anniversaire. Le jeune Tommy avait juste répondu :
"Je
veux une une balle de tennis noire"
Ses
parents ne comprenaient pas ce choix, et ils s’efforçaient de
demander au petit Tommy pourquoi il voulait un tel cadeau. Mais à
chaque question qui portait sur cette balle de tennis noire, celui-ci
s’enfonçait dans un silence absolu . Le jour de son anniversaire,
ils avaient donc fini par lui offrir l'objet de ses désirs. Après
qu'il eut déballé son cadeau et découvert cette petite balle
noire, il s'était saisi d'une craie et avait inscrit un nom dessus :
Raymond.
Le
seul Raymond des environs était leur voisin, un vieux barbu qui
réunissait tous les clichés du provincial bourru et alcoolique. Nul
dans l'entourage du petit Tommy n'avait relevé ce geste anodin,
pensant que c'étaient juste les actes d'un gamin. Mais étrangement,
7 jours après l'anniversaire du petit, le fameux Raymond était
mort. Terrassé dans son sommeil par une crise cardiaque. Tout le
monde pensa à une coïncidence. Et ça aurait pu l'être, si ça
s’était arrêté là.
La
vie avait continué, sans Raymond. Les 10 ans de Tommy approchaient,
et, de nouveau, ses parents voulaient lui offrir un cadeau spécial.
Aussi, ils avaient commencé à sonder le petit écolier pour savoir
ce qu'il désirait. Vous l'aurez deviné, la réponse avait été la
même que 5 ans auparavant :
"Je
veux une une balle de tennis noire."
Ses
parents étaient interloqués. Cela faisait des années que cette
lubie n'était plus apparue. Que diable voulait-t-il faire de cette
balle de tennis ? Encore une fois, ils l'avaient assommé de
questions, mais aucune réponse n'était sortie de la bouche du petit
Tommy. Et, encore une fois, ils s'étaient résignés. Juste après
avoir soufflé ses bougies et déballé son cadeau, il avait de
nouveau pris une craie blanche et avait noté un nom sur la balle :
Paul.
Paul,
c'était son grand frère. Il était plus vieux de 11 ans, et était
parti étudier à la capitale. Se rappelant des événements d'il y a
5 ans, la mère de Tommy avait appelé en urgence son aîné, pour
voir si tout allait bien. Et... tout allait bien. Enfin, pendant une
semaine, car 7 jours après l'anniversaire du petit, les parents
avaient reçu un coup de téléphone. Leur fils venait d'avoir un
accident de voiture, et était mort sur le coup.
Cette
fois, ça ne pouvait pas être une coïncidence. Passé leur chagrin,
ils avaient battu le pauvre Tommy pour avoir des réponses à leurs
questions : Pourquoi voulait-il cette balle ? Pourquoi à chaque fois
qu'il inscrivait un nom dessus, la personne mourait ? Comment pouvait
t-il prévoir ces morts ? Mais, même après ces interrogatoires
musclés, Tommy ne disait rien. Quand on lui posait des questions à
ce sujet, il semblait être ailleurs. Ce n'était plus Tommy, ce
n'était qu'une coquille vide. Les parents s'étaient donc promis de
ne plus jamais approcher de balles de tennis de leur fils, convaincus
qu'ils n'auraient jamais de réponses à leur questions.
Quoi
qu'il en fût, la vie avait de nouveau repris son cours. Tommy était
maintenant un adolescent de presque 15 ans qui croquait la vie à
pleines dents. Il avait de nombreux amis et était apprécié de
tous. Si bien qu'ils avaient décidé de lui offrir le cadeau de ses
rêves pour son anniversaire. Mais lorsqu'on lui demandait ce qu'il
voulait, il répondait toujours la même chose :
"Je
veux une une balle de tennis noire"
Évidemment,
ses amis s'étaient posés des questions, et l'avaient questionné à
ce sujet, mais toutes leurs tentatives se soldaient par un silence
pesant. Comme c'était un cadeau qui rentrait dans les frais de tous
et que de toute façon, c'était ce qu'ils voulait, ils lui avaient
offert cette fameuse balle. Il l'avait déballée, puis avait pris
une craie blanche et avait inscrit un nom dessus : Jessica.
Il
y avait plusieurs Jessica, mais la plus proche était une fille de
leur classe, qui était assez timide et réservée. Ils avaient
d'abord pensé que Tommy en était amoureux et voulait lui offrir la
balle, mais quand ils lui posaient la question, il ne répondait pas.
Après quelques jours, ils avaient abandonné l'idée d'avoir une
réponse et oublié cette histoire.
Mais la
semaine suivante,
Jessica n'était plus présente en classe. Après plusieurs jours
d'absence, les élèves ont pu constater dans un journal local
l'horrible nouvelle : L'adolescente avait été retrouvée dans la
rivière voisine, morte. Elle avait été violée et battue, puis
tuée et jetée là. Évidemment, comme c'étaient encore des
enfants, aucun des amis de Tommy n'avait vraiment fait le lien entre
la balle et les événements.
Les
années passèrent, et Tommy était devenu un jeune adulte plein
d'avenir. Il avait, comme son frère auparavant, emménagé à Paris
pour poursuivre ses études. Pour son 20ème anniversaire, il était
revenu au domicile familial, pour le fêter. Quelle ne fut pas la
surprise des parents quand ils avaient vu Tommy déballer une balle
de tennis noire après avoir soufflé ses 20 bougies ! Ils avaient
pourtant bien prévenu tout le monde de ne jamais lui acheter de
cadeau de ce genre. Enfin, pas tout le monde. Un invité de dernière
minute, le nouveau voisin des parents de Tommy, avait cru bon de
demander à celui-ci ce qu'il voulait pour son anniversaire, car il
n'avait jamais eu d'enfants et donc ne savait pas du tout quoi offrir
à des jeunes de cet âge-là.
Le
mal était fait. Tommy s'était emparé d'une craie et avait
griffonné un nom sur la balle : Diego.
Ses
parents étaient très tendus. Ils ne connaissaient pas de Diego. Ils
avaient donc demandé a Tommy s'il en connaissait un, et cette fois,
il avait répondu à la question : il n'en connaissait aucun. La
malédiction était t-elle brisée ? Est-ce-que, depuis le départ,
tout ceci n’était qu'une horrible coïncidence ? Les parents
étaient soulagés à cette pensée.
Une
semaine après, ils reçurent toutefois un coup de fil. C'était la
tante de Tommy, qui leur disait que son petit-fils était enfin venu
au monde... mais qu'il était mort-né. Les parents étaient désolés,
mais, pris d'un doute insidieux, ils lui avaient demandé s'ils
avaient quand même choisi un prénom pour le bébé. Et, en effet,
ils en avaient choisi un : Diego.
Le
cauchemar n'était pas fini.
Du
haut de ses 24 ans, Tommy était un adulte des plus respectables. Il
s'était marié, et avait un petit garçon de deux ans. La vie était
belle, et il allait fêter ses 25 ans. Sa femme voulait le combler de
bonheur, alors elle lui avait demandé ce qu'il voulait pour son
quart de siècle. Et, vous l'aurez deviné, il avait répondu :
"Je
veux une une balle de tennis noire"
Vous
connaissez la suite, sa femme s’était posé des questions, lui en
avait posé tout autant, silence de Tommy, etc. Quoi qu'il en soit,
il avait déballé son cadeau, avait pris un craie et noté un nom
dessus : Josiane.
Josiane,
c'était le nom de sa belle-mère. Comme ce n'était pas relevant, sa
femme n'en avait parlé à personne, ni même à ses beaux-parents.
Aussi, quand sa mère mourut une semaine après d'un AVC, personne
n'avait fait le rapprochement. Ça n'avait été que lorsque la femme
de Tommy avait parlé de la balle de Tennis noire à ses
beaux-parents quelques mois plus tard qu'ils lui avaient révélé
toute l'histoire.
A
l'approche des 30 ans de son père, le fils de Tommy voulait lui
faire un cadeau qu'il aurait payé de sa poche, avec ses propres
économies. Il ne voulait pas en parler à sa mère, car il voulait
vraiment que ce soit lui qui aille acheter le cadeau de son paternel,
comme un grand. Il avait demandé à son Papa ce qu'il voulait, et il
lui avait répondu :
"Je
veux une une balle de tennis noire"
Bien
sur, le petit garçon n'avait pas l'âge de comprendre, donc si son
papa voulait une balle de Tennis noire et qu'il pouvait lui offrir,
ça lui convenait. Le jour de son anniversaire, Tommy avait donc
déballé son cadeau, révélant une balle de tennis noire, devant le
visage effaré de sa femme. Il s'était saisi d'une craie, et avait
finalement écrit un nom dessus : Tommy.
Sa
femme savait bien ce qu'il allait se passer. Il n'y avait aucun autre
Tommy dans leur entourage. Son mari allait mourir. C'était
inévitable. Elle avait donc prévenu ses parents de son affreux
destin. Ils avaient encore espoir que ce ne soit pas lui, mais durant
la semaine qui avait suivi son anniversaire, Tommy était tombé
malade. Une maladie aussi soudaine que mortelle. Ses jours étaient
comptés, selon le docteur.
Finalement,
une semaine après, Tommy était sur son lit de mort. Sa famille
était réunie autour de lui. Il ne lui restait que quelques heures,
voire quelques minutes à vivre.
Dans
une dernière tentative, ses parents lui avaient une nouvelle fois
demandé :
"Pourquoi
voulais-tu ces balles de tennis noires ?
Qu'en
faisais-tu ?
Pourquoi
inscrivais-tu dessus le nom de personnes qui allaient mourir
?
Comment
pouvais-tu prévoir leur mort ?"
Et,
à leur grand étonnement, Tommy semblait enfin décidé à leur
répondre.
Il
avait regardé ses pare,ts dans les yeux, et leur avait dit :
"Je
voulais ces balles de tennis noires parce que..."
Avant
de pouvoir finir sa phrase, il tourna la tête sur le côté, et
mourut.
C'était vraiment pas la peine de la ressortir celle là...
RépondreSupprimerElle n'a absolument aucun sens :
- une balle de tennis noire, ça n'existe globalement pas. Du coup que tout le monde semble en trouver facilement, déjà, c'est improbable.
- au bout du deuxième mort, (leur fils aîné en plus) les parents se sont pas dit qu'au minimum il fallait consulter un psy ?
- on te fait lire une histoire absurde, tout ça pour ne pas avoir de chute ? Ne venez pas me parler de fin ouverte, c'est juste de la médiocrité à ce stade.
Accessoirement, quand on ressort un texte très mauvais pour faire du remplissage sur un site qui meurt, ca serait peut être bien de le lire au moins une fois et de pas se contenter d'un copier-coller ? Ya les mêmes fautes de frappe qu'à l'époque "pare,ts". Et je ne parle même pas d'orthographe.
Ça peut se fabriquer facilement une balle de tennis noir, je connais des gens qui faisaient souvent ça au tennis. Le fait qu'une personne meurt à cause d'un enfant qui à écrit son nom quelque part est dur à croire et à remarquer. Mais je dois bien avouer que ressortir les anciens textes comme ça est un peu lourd.
SupprimerBah, on dirait que l'auteur avait une superbe idée en tête mais qu'il n'avait aucune inspiration pour cloturer tout ça, quoi
SupprimerWow vous etes dans une rage intersidéral on se croirait en pleine trente glorieuse du sel, le texte est pas ouf, mais convenable, et pourtant il y a quelque temps au texte tout moisie sur le gars qui bouffe des abeille/guêpes personne n'etait choquer de la médiocrité du truc ?!?!
SupprimerSauf que dans l'histoire avec les abeilles ta pas un enorme cliché qui est de mourir avant de finir sa phrase, limite çq pourrais être une trollpasta la
SupprimerAh en effet, dans les abeilles on a mieu, 15 paragraphe pour finir sur:"plusieur mois apres le monsieur il est mort et y'a un nid dedans !".
SupprimerLe mec se reveille libre après avoir bouffer des abeilles, et il est rentré chez lui peinard, à aucun moment il s'est dit qu'aller voir un toubib serait une bonne idée, evidement il n'a pas été à la police non plus car ces derniers l'aurait egalement envoyer à l'hosto, et evidement quand il a commencer à sentir que sont ventre doublait de volume en l'espace d'un mois après les événements qu'il a vécu il ne s'est toujours pas dit qu'un détour chez le médecin pourrait l'aider...
Ceci dit j'admet que le coup du "il tourne la tete et mourut" c'est complètement clichton
Je préfère la version ou c'est le fils qui à ce don et un jour il écrit sur la balle "Papa". Le lendemain , il apprends que son voisin est mort
RépondreSupprimerah ah c'est sale.
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