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Les Appalaches

Bannière "Nécronomorial présente : Les Appalaches, par Hdalby33"



Temps approximatif de lecture : 11 minutes


J'ai entendu cette histoire dans un camp de vacances. Elle m’a été racontée par une jeune fille qui vivait dans une petite ville tranquille et qui a juré sur tout ce qu’elle avait de plus cher que c'était vrai... Je suis enclin à la croire.

~~~

Pour Timmy Welsh, la vie était dure et cruelle. Il habitait dans une bourgade rurale au pied des Appalaches. Sa maison était une ruine faite de briques croulantes, de volets blancs pourris et de fenêtres brisées. Elle démontrait la qualité de son enfance. Ses parents eux, n'étaient pas bien différents de ce qu'offrait à voir leur demeure.

Abusifs et constamment en colère, les Welsh menaient une vie de constante déception. Le père avait un tempérament très vif, et la mère était connue pour être une misérable garce qui se plaignait constamment à son fils de sa santé déclinante et de sa jeunesse malheureuse. Des coups de ceinture, des brûlures de cigarettes, des menaces de le déshériter et pire encore empoisonnaient le quotidien de Timmy. Mais malgré tout, cet enfant gardait toujours sa bienveillance.

Considéré comme un accident, il ne connaissait pas d'autre vie que celle du foyer brisé dans lequel il vivait. Il travaillait constamment à cause des lacunes de ses parents, apprenant à réparer des choses dans la maison, à faire les courses, à couper du bois pour le chauffage et à s'assurer qu’ils ne sombrent pas dans la misère. C'est ainsi que Timmy avait appris l'autosuffisance et l'indépendance, à un âge extrêmement précoce.

Il vivait à la périphérie d'une ville qui ne comptait pas plus de trois cents habitants. Personne n'aidait le garçon et pourtant, il ne s’en plaignait jamais. Au contraire, il était fier de son travail, faisait abstraction des coups qu'il recevait et pensait que sous la brutalité de ses parents, il existait une forme d'amour.

Au fur et à mesure que les mois s'écoulaient, les ressources se faisaient aussi rares que la patience des parents Welsh. Pour le jeune Timmy de onze ans, cela signifiait que son travail devenait toujours plus ardu. Il accomplissait ses tâches du matin au soir, souvent dans des températures glaciales, vêtu de fripes. Mais alors que le froid arrivait, il trouva un moyen d'égayer ses journées.

Fort de son expérience dans la coupe du bois et dans les tâches de menuiserie courantes à la maison, Timmy s'était découvert un amour pour le travail du bois et la fabrication de choses en tout genre. De belles choses. Tout au long de la fin de l'été et de l'automne de cette année-là, il avait ramassé des morceaux de bois. Peu à peu, sa réserve s’était agrandie, et quand l'hiver vint, elle fut suffisante pour lui permettre de concrétiser son projet.

Le moment venu, il transporta avec un soin infini son trésor dans le sous-sol de la maison, où se trouvait un vieux poêle à bois. Ses parents ne s'y étaient jamais aventurés, par paresse ou simplement parce qu'ils étaient trop ivres, défoncés ou occupés à se disputer. Timmy était en sécurité là-bas.

Il cacha sa réserve de bois derrière une machine à laver rouillée, qu'il utiliserait comme prétexte afin de gagner du temps pour travailler sur son projet. Avec cette occupation, les jours d'hiver de Timmy devirent un peu plus supportables. Il souffrait toujours pour ses parents et risquait des engelures à chaque journée passée dans les étendues enneigées de sa petite ville, mais son petit projet restait d'actualité. Pour lui, c'était une petite étincelle de joie dans un monde morose.

Alors que le calendrier de novembre laissait place aux affres de décembre, le projet de Timmy se concrétisa, en une magnifique chaise à bascule qui prenait forme peu à peu. Il y avait mis tout son amour, l'avait poncée à la perfection, fait les mesures avec précision, percé des ouvertures pour les articulations. Elle était méticuleusement équilibrée, faisant sa fierté et sa joie.

Lorsque le mois de décembre arriva en hurlant sur la maisonnée des Welsh, Timmy avait enfin terminé. A partir de ce moment, il passa une grande partie de son temps, consacré d'ordinaire au travail, en se balançant sur sa création.

D'avaaaaaaaant en arrière... D'avaaaaaaaant en arrière...

Il se balançait souvent jusqu'à ce que sa mère et son père le réclament d'en haut avec leurs voix rauques. La paix de Timmy volait en éclats à chaque fois, mais il ne se plaignait pas. Il pourrait toujours revenir plus tard.

Parfois c'était une question d'heures, d'autres fois, c’était des jours qui passaient avant que Timmy ne pût revenir, mais il le faisait toujours. Et ses parents n'étaient jamais au courant.

D'avaaaaaaaant en arrière... D'avaaaaaaaant en arrière...

Décembre s’écoula lentement pour les Welsh, amenant avec lui à un néant blanc, froid et silencieux. À l'approche de la fin du mois, un jour ou deux après Noël, le temps commença à se dégrader. Un épais blizzard, que les informations de l'ancienne radio de la famille disaient être une tempête, avait fait rage dans le sud-est des États-Unis. Les régions montagneuses en avaient particulièrement souffert, l'isolement et les hautes altitudes aggravant les conditions de vie de nombreux habitants des Appalaches.

Pour les parents du garçon, cela signifiait de nouveaux maux de tête et des cris supplémentaires sur l'enfant. Pour Timmy, cette tempête menaçait à la fois sa santé mentale et sa vie. Quand elle arriva inéluctablement, une grande quantité de neige tomba sur la ville comme une grande bête blanche, étouffant les habitants dans une coquille immaculée plus épaisse et plus froide que tout ce qu'ils avaient jamais connu.

Timmy pouvait à peine s'aventurer à cent mètres de l'arbre où il récupérait le bois de chauffage pour sa famille. Ses pieds se transformaient en blocs de glace et sa respiration devenait difficile alors qu'il faisait de son mieux pour répondre aux demandes criardes de son père. Malgré tous ses efforts, cela ne semblait jamais être suffisant.

Il trouvait à peine le temps d'accomplir une tâche avant qu'une autre lui soit imposée. Et l'échec signifiait de cinglants coups de ceinture ou de cruelles menaces impliquant de le jeter définitivement dans le froid. Timmy prenait tout cela très au sérieux, et faisait de son mieux. Mais il avait toujours sa chaise à bascule.

En deux jours, le blizzard avait déversé un mètre de neige sur la ville. Au bout de quatre jours, Timmy commençait à craindre qu'ils ne fussent emmurés, tant le niveau avait monté. Il eut même du mal à ouvrir la porte de derrière, ayant peur qu'une avalanche ne s'abatte sur lui. Mais ses parents, ignorant tout du monde qui les entourait, lui demandaient de continuer sans s'en soucier.

Le cinquième jour, Timmy se retrouva chargé de récupérer du bois pour le chauffage. En rentrant, il fut blessé d'une entaille à la joue, car son père, insatisfait du temps qu'il avait mis, le frappa au visage avec la boucle de sa ceinture. Cela fit mal au garçonnet, mais il avait appris à ne pas se défendre.

Il rangea la première fournée de bois, et s'assit silencieusement dans sa chaise à bascule, à côté du poêle, juste le temps de se reposer. D'avaaaaaaaant en arrière... D'avaaaaaaaant en arrière...

Puis, ravalant sa douleur, sous les cris de ses parents qui s'insultaient, Timmy tenta de s'emmitoufler du mieux qu'il pouvait et remonta patauger dans l'étendue enneigée qu'il y avait tout autour de leur maisonnette. Sentant la neige s'infiltrer au travers de ses vêtements au bout de quelques secondes seulement, il la dégagea du mieux qu'il put, et continua d'avancer. A mesure qu'il progressait, il voyait se dessiner les vagues contours des arbres et des montagnes qui se trouvaient au-delà... Mais pas l'ombre d'un morceau de bois adéquat pour le chauffage.

Pendant des heures et des heures, Timmy en chercha. Il pensa tout d'abord que la neige avait enseveli la réserve qu'il avait constituée à l'extérieur, ou qu'elle avait peut-être été volée, mais il était bien plus probable qu'ils étaient tout simplement à court. Très vite, le blizzard effaça toute notion du temps pour Timmy. Bien qu'il se souvînt encore du moment où le jour s'était transformé en nuit, ses nombreuses tâches se mélangeaient entre elles, et il se surprenait par instants à se demander ce qu'il faisait là, dans cette étendue gelée.

Malgré tout, le jeune garçon chercha. Il regarda longtemps et difficilement, allant jusqu'à racler la glace des arbres voisins, même s'ils en étaient totalement recouverts. Soupirant, Timmy se retourna enfin vers sa maison, lassé... et il se figea.

De la fumée s'élevait de la cheminée. Le jeune garçon sentit une peur sans nom s'insinuer dans ses tripes. Pendant un bref instant, il pensa que son père avait peut-être acheté plus de bois, mais il savait qu'ils avaient autre chose. Timmy fit une embardée vers la maison.

Cela lui prit beaucoup plus de temps que ce qu'il avait imaginé, mais il finit par réussir à patauger dans la neige jusqu'à la porte arrière. Il courut jusqu'à la cave, ignorant le cri de sa mère sur son passage, et s'arrêta en dérapant devant le poêle.

Son père se retourna pour lui sourire, montrant des dents pourries et une barbe sale alors qu'il brisait une autre des lattes de la chaise à bascule sur son genou.

« Tu nous as caché quelque chose, hein ? Espèce d'égoïste, sale petit trouduc. Tu pensais nous trahir, et faire de nous des exclaves pour subvenir à tes besoins ? »

Il jeta le bois brisé dans le poêle, pendant que Timmy regardait fixement.

« Tu verras où ça te mènera. »

Le père fit glisser sa ceinture en disant à Timmy de se pencher. Le garçon lui obéit. Il regardait les flammes crépitantes tandis que la ceinture de l'homme fouettait ses jambes, son dos et ses fesses. Le garçon ne broncha presque pas, même lorsque la lanière lui coupa la peau.

Quand le père eut fini, il piétina les restes de la chaise à bascule et prit le menton de son fils dans l'une de ses mains grasses.

« Souviens-toi, espèce de petit bâtard, que sans la grâce de ta mère et moi, ton cul serait déjà dehors dans la neige, bon à se faire baiser par le Père Hiver. Souviens-toi de ça à partir de maintenant.

– Je m’en souviendrai, chuchota Timmy, je m’en souviendrai.

– Bien, dit le père en laissant son fils tomber sur le sol, nettoie toute cette merde. »

Timmy savait qu'il ne devait pas répondre. Il prit un balai et commença à ramasser le reste des morceaux pendant que son père montait à l'étage, maugréant dans sa barbe, maudissant sans doute sa mère quant à l'incompétence de leur fils.

Laissé seul, Timmy commença à ressentir du stress, désespéré par la situation qui s'installait. Comment pourrait-il passer une autre journée sans sa chaise à bascule ? Alors qu'il était en train de nettoyer, ses yeux se mirent à passer sur les outils avec lesquels il avait travaillé si durement. Une hachette, une perceuse, quelques marteaux, du grillage... De plus en plus de choses ressortaient du lot. Des choses qui l'avaient aidé à construire ce qui jusqu'à lors lui permettait de s'évader de ce monde minable.

Alors que Timmy finissait de nettoyer les derniers bouts de la chaise à bascule, il prit le grillage et la perceuse dans ses mains. Peut-être pourrait-il créer un autre moyen d'évasion ?

La nuit vint rapidement, et les conditions météorologiques qui allaient avec. Timmy se sentit reconnaissant lorsque ses parents partirent s'endormir plus tôt que d’habitude, lui donnant ainsi suffisamment de temps pour lui. Une fois qu'il fut certain que ses parents ronflaient vraiment, il rassembla ses outils et se mit au travail.

Vers trois heures du matin, son père entendit un bruit étrange qui le réveilla. Une sorte de grincement métallique mélangé à un bourdonnement grave. Lorsqu'il essaya de se frotter les yeux, il se rendit compte qu'il ne pouvait pas bouger. Ses bras étaient coincés sur les côtés, attachés par quelque chose de pointu et tranchant.

Ce doux bourdonnement imprégna de nouveau l'atmosphère, remplissant d'animosité cette chambre minable. Le père cligna des yeux en se crispant contre ses liens, jurant quand il sentait ce qui lui coupait les bras. Alors que ses yeux s'adaptaient à l'obscurité, il commençait à distinguer la silhouette de Timmy se tenant au pied du lit.

« Timmy ? Qu'est-ce que tu fous, fiston ? T'as envie d'une autre raclée ? » Le père cracha et jura, réveillant sa femme au passage.

La mère cligna rapidement des yeux alors qu'elle se réveillait. Ses cheveux blonds s’ébouriffant dans tous les sens, alors qu'elle regardait autour d'elle.

« Timmy, mon chéri, dit-elle dans un murmure rauque, ne force pas ton père à te fouetter encore une fois. »

Timmy alluma les lumières. Il semblait pâle, éclairé ainsi par la lampe, la perceuse dans une main et le rouleau de grillage dans l'autre. Le père continuait à jurer, et la mère de tenter de raisonner leur fils, alors que ce dernier avançait sur le côté du lit pour rejoindre sa génitrice.

« Je pense que vous n'avez plus besoin de vous inquiéter pour moi, » déclara-t-il d'un ton placide.

Sa mère le regarda, montrant une rangée de dents brunes et noires en lui souriant.

« Oh, chéri, dit-elle d'une voix douce et maladive, je m'inquiéterai toujours pour toi. Nous subvenons à tes besoins. Nous t'aimons. »

De l'autre côté du lit, le père continuait de maudire son fils et essayait de se libérer, mais à chaque fois, le grillage s'enfonçait un peu plus dans ses bras, créant des lacérations superficielles sur son corps.

« Petit baiseur de porc ! Laisse-moi sortir maintenant ou je jure à la nouvelle lune que je t'arracherai la peau avec ma ceinture !

– Écoute ton père, répondit sa mère, sois un bon garçon. Un garçon obéissant. »

Timmy secoua la tête et souleva la perceuse.

« Au revoir, mère. »

Il plongea la perceuse dans les yeux de la femme blonde, remplissant la pièce de cris et du bruit strident de l'outil.

La mère tenta de résister en s’appuyant sur le grillage alors que sa vision devenait rouge, et que la perceuse rentrait plus profondément dans son crâne. Timmy plongea calmement l'outil jusqu'à arriver au bout de la mèche, ignorant le sang et les hurlements de son père qui lui crachait mille insultes. Au milieu du blizzard, il n'y avait personne d'autre qu'eux.

Le bruit de la perceuse continua de remplir la pièce. Bzzzzzzzzt. Bzzzzzzzt. Au bout d'une minute, la mère arrêta de bouger. Elle n'était plus qu'un corps taché de sang allongé sur le lit, fixant le plafond de ses orbites ruinées.

Timmy fit le tour du lit pour rejoindre l'autre côté. Son père le regardait fixement, l'écume à la bouche, tapant assez fort contre le grillage pour former des filets de sang de chaque côté de ses poignets.

« Petit bâtard… fit-il en s'étouffant.

– C’est approprié, répondit Timmy en plongeant la perceuse dans l'œil de son père, étant donné que tu n'as jamais été là. »

Le père s'affaissa tout comme la mère, sa vision se remplissant de spirales de lumières noires et rouges, avant que l'obscurité ne le submerge, quand que la perceuse atteint son cerveau. Bzzzzzzzt. Bzzzzzzzzt.

Enfin, le corps du géniteur de Timmy se détendit.

Le garçon se recula et essuya le sang sur son visage. Il était enfin libre.

Vu les conditions météorologiques et l'isolement de la maison de la famille Welsh, personne ne vint avant quatre jours. A l'issue de ceux-ci, un conducteur de chasse-neige chargé de déblayer les routes, faisant sa ronde dans la région, passa dans la zone. Il avait reçu l'ordre de frapper à chaque porte et d'offrir son aide à quiconque en avait besoin.

Arrivant devant la demeure des Welsh, le conducteur alla frapper à la porte en fredonnant une chanson. Mais il eut beau attendre plusieurs minutes, personne ne lui répondit. Il poussa donc la porte, constatant qu'elle était ouverte, et entra dans la maison. Il fut immédiatement submergé par une odeur de viande pourrie.

« Il y a quelqu'un ? » a-t-il grogné.

Pas de réponse. Bien sûr. Il soupira, enfouit son nez sous sa chemise et s'avança davantage.

L'odeur ne fit que s'intensifier à mesure qu'il s'enfonçait dans la maison. Ses pas résonnaient à travers les lieux, et alors qu'il s'aventurait dans un couloir pour rejoindre la porte qu'il y avait au bout, le fumet se fit plus intense que jamais. Intrigué, il entrouvrit la porte et se figea pendant un instant. Puis, il sortit de la maison.

Lorsqu'il atteignit son chasse-neige, il s'arrêta pour vomir avant de s'enfermer dans sa cabine. Il appela les services d'urgence avec sa radio en scrutant nerveusement les environs, les yeux écarquillés. Se faisant, il jura apercevoir une silhouette à quelques centaines de mètres, vers les arbres. Mais dès qu'il lui accorda un second regard, elle avait disparu.

Ce qu'il avait vu en entrant dans cette chambre resterait à jamais gravé dans sa tête. Un couple, aux corps complètement déchiquetés, avec du grillage de basse-cour enfoncé dans la peau, creusant des sillons à travers leurs cadavres en lambeaux. Leurs yeux n'étaient plus que des cratères brunâtres, leurs bouches étaient grandes ouvertes, comme si elles criaient encore et pour une raison quelconque, il y avait à côté du lit une chaise à bascule... faite d'os et de muscles.

Il n'avait pas couru à cause des corps, bien que ceux-ci fussent immondes. Il avait beaucoup chassé dans la région. Les cadavres ne l'avaient pas effrayé.

Non, c'était cette chaise à bascule. Cette satanée chose qui était en mouvement.

D’avaaaaaaaant en arrière… D’avaaaaaaaant en arrière…

~~~

La jeune fille du camp nous a ensuite raconté que la police avait bien sûr mené une enquête. Un double homicide et la disparition d'un enfant dans un minuscule quartier résidentiel isolé ne pouvaient pas être pris à la légère. Cependant, l'enquête s'était avérée infructueuse, à cause de la stupéfiante superficie des Appalaches.

"L'incident" était lentement tombé dans l'obscurité. C'était un récit qu'il fallait raconter à la lueur d'un feu de camp, comme cette fille l'avait fait avec nous. De temps en temps, il est rapporté qu'un jeune garçon errant sur les sentiers des Appalaches est aperçu, armé d'une perceuse. Pire encore, on raconte que des randonneurs seraient tombés sur une chaise à bascule dans une clairière. Comme toujours, elle se balançait d’avaaaaaaaant en arrière… D’avaaaaaaaant en arrière…

Ce texte a initialement été réalisé par Hdalby33 sur Creepypasta.com, et constitue sa propriété. Toute réutilisation, à des fins commerciales ou non, est proscrite sans son accord. Vous pouvez tenter de le contacter via le lien de sa création. L'équipe du Nécronomorial remercie également Ramiso qui a assuré sa traduction de l'anglais vers le français à partir de l'originale, Rostone Hermann, Adiboy et Kitsune, qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et Kintefleush et Noname qui se sont chargés de la correction et la mise en forme.

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