Le jour où je l'ai vu,
j'ai failli mourir dans un accident de voiture. J'ai eu de la chance
d'en réchapper, mais, le seul souvenir que j'ai est cette image de lui
souriant gentiment alors que je galérais avec celle-ci, je n'ai jamais
su ce qu'il avait à voir avec l'accident. J'ai eu un pincement au cœur
quand j'ai vu son bras avec ses bracelets dépasser d'un sac mortuaire.
Un jour, j'ai cherché son nom, mais le nombre de cadavres ce jour-là
était énorme, je pense que je suis la seule à avoir réussi à m'échapper.
Je n'ai rien eu à part une cicatrice en forme de croix dans le dos,
séquelles de l'opération que j'ai subie pour m'enlever des morceaux de
métal du dos. Son sourire m'a hantée longtemps, comment j'aurais pu
savoir que deux minutes après, son cadavre sanglant s'encastrerait dans
la carrosserie, comment aurais-je pu le savoir ? J'aurais fait attention
à mes pneus et je n'aurais pas essayé de contourner ce camion.
Il avait les cheveux noir clair, presque gris, il avait une tête de papy, ses petits-enfants l'attendaient sûrement devant la porte, je voyais ce vieux monsieur arriver avec des cadeaux dans les bras pour ses descendants, leur bonheur partagé et leur maison s'allumaient de mille et une couleurs. J'ai pleuré en pensant qu'ils ne reverront plus jamais leur grand-père arriver à la maison, leurs yeux se remplir de larmes quand ils se rendront compte que c'était leur dernier Noël avec lui.
J'ai pensé pouvoir l'oublier, avec le recul, mais c'est la plus mauvaise idée que j'ai eue. Son sourire était partout: dès que je fermais les yeux, il était là, le sourire heureux d'un homme ayant rempli sa vie parfaitement, avec des personnes qu'il aimait, des amis, des petites manies avec sa femme. J'ai tellement pleuré que mon visage était boursouflé de partout, j'ai une peur de la voiture depuis ce jour-là. Où que j'aille, j'y allais à pied ou en vélo.
Le jour où je l'ai revu, je l'ai regardé pendant longtemps pour être sûr que c'était lui. J'ai rechargé, puis j'ai hésité.
La pandémie durait depuis des mois, sept au total. J'ai réussi à m'échapper, mais mes amis sont tous morts, j'ai croisé la route d'une escouade anti-zombies. La fin du monde était survenue le 15 Août 2015, avec comme conséquence le retour des morts sur Terre. Un virus, ou une malédiction, un savant fou, ou bien dieu, on a jamais su d'où ça venait. Je regardais ce vieux monsieur, serrant mon fusil, fort.
Il n'avait pas fait de mal, il n'y avait pas de sang sur lui, mon compagnon m'a frappé l'épaule, a fait une blague à propos des pruneaux et des latrines des anciens, puis il a tiré, ne le touchant pas. Il s'énerva et me paria une ration que je n'y arriverais pas.
J'ai pleuré pour ce vieux monsieur revenu pour voir sa famille, mais ils étaient partout, il ne fallait pas faire de sentiment.
J'ai visé.
J'ai tiré.
Et je l'ai touché.
En pleine tête.
Il avait les cheveux noir clair, presque gris, il avait une tête de papy, ses petits-enfants l'attendaient sûrement devant la porte, je voyais ce vieux monsieur arriver avec des cadeaux dans les bras pour ses descendants, leur bonheur partagé et leur maison s'allumaient de mille et une couleurs. J'ai pleuré en pensant qu'ils ne reverront plus jamais leur grand-père arriver à la maison, leurs yeux se remplir de larmes quand ils se rendront compte que c'était leur dernier Noël avec lui.
J'ai pensé pouvoir l'oublier, avec le recul, mais c'est la plus mauvaise idée que j'ai eue. Son sourire était partout: dès que je fermais les yeux, il était là, le sourire heureux d'un homme ayant rempli sa vie parfaitement, avec des personnes qu'il aimait, des amis, des petites manies avec sa femme. J'ai tellement pleuré que mon visage était boursouflé de partout, j'ai une peur de la voiture depuis ce jour-là. Où que j'aille, j'y allais à pied ou en vélo.
Le jour où je l'ai revu, je l'ai regardé pendant longtemps pour être sûr que c'était lui. J'ai rechargé, puis j'ai hésité.
La pandémie durait depuis des mois, sept au total. J'ai réussi à m'échapper, mais mes amis sont tous morts, j'ai croisé la route d'une escouade anti-zombies. La fin du monde était survenue le 15 Août 2015, avec comme conséquence le retour des morts sur Terre. Un virus, ou une malédiction, un savant fou, ou bien dieu, on a jamais su d'où ça venait. Je regardais ce vieux monsieur, serrant mon fusil, fort.
Il n'avait pas fait de mal, il n'y avait pas de sang sur lui, mon compagnon m'a frappé l'épaule, a fait une blague à propos des pruneaux et des latrines des anciens, puis il a tiré, ne le touchant pas. Il s'énerva et me paria une ration que je n'y arriverais pas.
J'ai pleuré pour ce vieux monsieur revenu pour voir sa famille, mais ils étaient partout, il ne fallait pas faire de sentiment.
J'ai visé.
J'ai tiré.
Et je l'ai touché.
En pleine tête.
Le début était triste et émouvant, mais après c'est devenu plus chelou que flippant.
RépondreSupprimerC'est pas que j'aime pas l'idée de l'apocalypse mais je trouve que le changement entre les deux points de vue est mal fait.
Les 3 premières lignes ne sont pas claires je trouve.
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