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Temps de lecture : 5 minutes

L’environnement dans lequel nous grandissons nous façonne, n’est-ce pas ?

Mes parents sont morts quand j’avais trois ans, j’ai donc grandi en famille d’accueil. J’étais une enfant assez turbulente, à faire des caprices au moindre problème : une même famille ne me gardait jamais bien longtemps. Cette situation a duré pendant trois ans, jusqu’à ce que je rejoigne la famille Garancia à l’âge de six ans.

La famille Garancia était composée de deux femmes et de deux enfants, des jumeaux âgés de treize ans et adoptés eux aussi. Ils étaient tous très patients face à mon caractère, si bien que j’ai fini par me lasser et me calmer. La première année, tout s’est déroulé sans soucis, mes mères étaient gentilles, mes frères farceurs, mais ils prenaient soin de moi. Ce n’est que lors de la deuxième année que mon cauchemar a commencé…

Un des amis des jumeaux avait une mauvaise influence sur eux : il leur montrait des choses qu’ils ne devaient pas regarder. À partir de ce moment, les farces sont devenues de plus en plus inquiétantes. Au début, ils débarquaient dans ma chambre, la nuit, en criant leur fameux « bouh » pour me faire peur. Une fois que je m’y suis habituée, ils ont commencé à entrer dans la pièce et à simplement me regarder dormir sans faire le moindre bruit. Je le savais parce que je les avais vus, mais ils me terrifiaient à me fixer comme ça, alors je faisais semblant d’être encore endormie. Se sont ensuivis des caresses, des baisers, jusqu’au vol de ma virginité. Ils disaient qu’ils me trouvaient belle, que c’était triste que je ne sois que leur petite sœur alors que je pouvais être leur jouet, que ce serait amusant, que ça me plairait. Au contraire, cela ne me plaisait pas du tout, mais je ne pouvais que subir en silence, car ils me menaçaient de choses bien pires.

Après un an de supplice, ils ont arrêté. Ils recommençaient de temps en temps, mais c’était devenu rare. Je me suis dit que mon calvaire était terminé et que j’allais enfin être tranquille. Mais c’était sans compter sur les amis de mes frères, encore une fois. Les vidéos pornos, c’était fini, il fallait passer à quelque chose de plus stimulant, de plus excitant. C’est là que la douleur, les blessures, le dangereux sont entrés en jeu. Les jumeaux aimaient ce qu’on leur montrait, il fallait qu’ils essaient et j’étais le parfait cobaye. Ils sont revenus faire leur affaire avec moi la nuit. Ils ont commencé en m’attachant les poignets, rien de bien méchant si je puis dire. Puis, ils ont enchaîné avec des coups, des étranglements, des coupures pendant qu’ils abusaient de moi. J’aurais dû détester cela, j’aurais dû, mais la réalité était toute autre : j’aimais ça, j’y prenais du plaisir même si cela me faisait mal, même si c’était risqué. Je ne leur ai jamais avoué, mais au fond je voulais qu’ils continuent à chaque fois.

Tous les matins, je soignais mes blessures : mes mères se doutaient qu’il se passait quelque chose, mais elles ne savaient pas quoi. Elles ne cherchaient pas vraiment à comprendre, de peur de ce qu’elles risquaient de découvrir. Mes grands frères n’étaient pas au courant, mais certaines nuits, quand ils n’étaient pas à la maison, je prenais le couteau de cuisine et je m’infligeais des scarifications ici et là. Ces nuits de douleur et de luxure se sont répétées pendant deux bonnes années, deux années durant lesquelles j’étais au comble du bonheur, couvertes de blessures certes, mais heureuse. J’ai, à quelques reprises, frôlé la mort : un frère qui m’étranglait trop longtemps pendant que nous prenions notre pied, un autre qui me coupait plus que nécessaire, me faisant perdre un peu trop de sang, mais tout ça m’importait peu. Nous prenions beaucoup de plaisir, alors pourquoi s’arrêter ?

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin : ils ont dû partir faire leurs études loin de la maison familiale. Je me suis donc retrouvée seule, et il m’était de plus en plus difficile de me satisfaire sans eux. Je me suis inscrite sur des sites de rencontres mais ça n’a pas fonctionné. Après tout, j’avais des goûts très particuliers et mes partenaires n’aimaient pas ça. J’ai donc fait des recherches jusqu’à trouver un site de rencontre bien plus sombre que ceux fréquentés habituellement. J’ai enchaîné les conquêtes d’un soir, si bien que je m’y suis faite une petite réputation qui me facilitait bien les choses. Toutefois, ce n’était jamais assez. J’en voulais toujours plus, mais même les personnes que je rencontrais là-bas avaient leurs limites.

Un soir, je suis tombée sur une personne qui m’a proposé d’échanger les rôles – qui sait, peut-être que cela me plairait plus ? Et effectivement, il avait raison ! J’y ai pris bien plus de plaisir et ça a été l’extase quand on se faisait ça mutuellement. Je n’avais jamais connu une telle euphorie et pourtant… pourtant il y avait quelque chose au fond de moi qui n’était pas rassasié par cette ivresse intense. J’ai fini par commettre l’irréparable : j’ai serré son cou entre mes mains pendant qu’il me prenait, mais je n’ai pas relâché mon étreinte. Au contraire, j’ai resserré ma prise sans m’arrêter, même après l’avoir étranglé, et j’ai continué, jusqu’à m’être vidée de toute mon énergie et m’écrouler sur lui. Bon sang, ce que j’ai pris mon pied ce jour-là ! C’était merveilleux, j’avais atteint le septième ciel ! J’étais aux anges, mais il y avait un problème : le corps. Eh oui, quand on tue quelqu’un, il faut bien se débarrasser du corps. Rechercher une solution sur internet me semblait trop risqué. En revanche, dans les livres, on parle de meurtres à tout va sans que personne ne s’en inquiète : c’est ainsi que j’ai trouvé l’idée de brûler le corps. On n’y retrouverait certainement pas de traces d’ADN, j’étais en sécurité.

Le truc, c’est que maintenant que j’avais goûté à ça, il fallait que je recommence encore, et encore, et encore. De toute façon, ces mecs traînaient sur des sites illégaux, leur disparition n’inquiète sûrement personne. Moi, j’en profitais et je prenais un pied monstre. J’ai revu mes frères un jour, nous avons recommencé ensemble, et cette fois-ci, je leur ai dit ce que j’aimais, ce que je faisais. Ces salauds ont voulu me dénoncer pour les meurtres. Je ne pouvais évidemment pas les laisser faire. Mais comme c’était eux qui m’avaient fait découvrir cette partie de moi, eux qui m’avaient fait découvrir ce bonheur, je me devais tout de même de les remercier pour ça. C’est pourquoi j’ai fait durer le plaisir pendant plusieurs jours durant lesquels ils étaient attachés à leur lit et subissaient ce que je leur faisais. Mais comme eux à l’époque, je me suis lassée et j’en ai fini avec eux. Ça a été, malgré tout, les plus beaux jours de ma vie : j’avais revu mes frères et nous avions partagé un moment délicieux ensemble, que demander de plus ?

Et puis l’environnement dans lequel nous grandissons nous façonne, n’est-ce pas ?

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3 commentaires:

  1. Pervers à souhait. Quelle petite salope meurtrière faudrait quelqu'un qui la remetttrait à sa place.

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  2. Je dois admettre que j'ai été surpris par ce texte, mais qui dans un sens change pas mal de ce que je lis d'habitude. Voir la facette sombre de certaines personne surtout dans ce retournement de situation est assez terrifiant je dois l'admettre.

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