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Des eaux grouillantes d'une mer de larmes et de regrets,
Je vis émerger une bête frappée d'anathème.
Et sous ses dix cornes sept têtes couronnées du péché,
Et sur ces sept têtes l'empreinte de noms de blasphème.
Et le Dragon lui avait donné sa puissance,
Et la Grande Prostituée, son autorité.
Les hommes adorèrent la bête et louèrent sa prestance,
Qui les plongea dans les affres de l'impiété.
Puis je vis monter de l'Abyme une autre bête,
Et sur ses deux cornes d'agneau souillées par l'Enfer,
La marque du Dragon, qui parlait à travers elle.
Et lui fut donné de pouvoir combattre le ciel,
De vaincre les Saints, faire descendre le feu sur terre,
Et par ses grands prodiges, de séduire tous les êtres.
Les bêtes ordonnèrent qu'on adorât leur image,
Et que tous ceux qui s'y refusaient fûssent tués.
Et elles firent que tous reçussent la marque du carnage,
Que nul ne pût sans l'emblème user du denier.
Ainsi la déréliction enveloppa la terre,
Gangrénant le cœur séduit des enfants d'Adam.
Et Babylone la grande revint du néant,
M'arrachant à ceux qui jadis me nommaient "Père".
Texte de Gordjack
C'est avec ces vers que notre administrateur émérite a gagné son premier concours de poèmes, qui a eu lieu durant le mois de septembre. Nous félicitons également les autres participants pour leurs créations. D'autres concours suivront dans les prochaines semaines, n'hésitez pas à y prendre part !
Bravo Gordjack !
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