Disclaimer

DISCLAIMER

Les contenus proposés sur ce site sont déconseillés aux personnes sensibles et aux mineurs de moins de 12 ans.

Dernières nouvelles

Les Histoires de Skull a mis en audio notre traduction de Disney's Catacombs, vous pouvez retrouver la vidéo directement sur l'article en cliquant ici !

Vous voulez trouver toutes nos plateformes, ou vous êtes curieux de savoir quels médias parlent de CFTC ? Tout est sur notre Linktree !

Un message pour l'équipe ou l'association ? Consultez notre page Contact !

Enfin le grand amour ?

Le grand soir est arrivé. Ce n'est pas mon premier date Tinder, mais cette fois c'est différent, cette fille me plaît vraiment. Elle est magnifique (sur les photos tout du moins), marrante, et elle aussi est passionnée par les mangas. La dernière fois que j'ai accepté de rencontrer une personne de l'appli, c'était plus pour tromper l'ennui qu'autre chose, je savais que ce serait au mieux un coup d'un soir. Mais cette fois, je dois assurer, et c'est pour cette raison que même si je risque d'être un peu en retard, ça vaut le coup de prendre le temps de me préparer.

Pendant ce temps-là, elle est assise dans un coin du bar que nous avons choisi ensemble. Elle fait de son mieux pour avoir l'air détendue mais elle regarde un peu trop souvent son téléphone et bouge frénétiquement sa jambe gauche sous la table, un tic nerveux qui trahit son appréhension. Quoi de plus normal après tout, ce n'est jamais facile de passer au réel après avoir tant parlé à une personne par le biais d'internet. On se demande à quel point l'autre va nous apparaître comme un inconnu, et si son sourire nous procurera la même sensation agréable que les messages envoyés toute la journée, toute la nuit parfois. Elle m'envoie justement un message pour me dire qu'elle a hâte de me rencontrer. Ça me rassure.

Elle lâche enfin un peu son téléphone pour scruter les gens qui passent dans la rue et ceux qui entrent dans le bar, elle sait que ça fait déjà 10 minutes que je devrais être là, et que je ne devrais pas tarder. Un homme d'une trentaine d'années entre alors et se dirige vers sa table en souriant. Elle a un mouvement de surprise qui se transforme vite en déception. Plus que déçue, elle est même dégoûtée par la personne en face d'elle. Petit, difforme, le visage complètement asymétrique et au teint grisâtre, la barbe constellée de trous, nez et doigts tordus, ongles sales, voilà une petite compilation de ce qu'elle a en face. L'homme lui dit juste : « Salut ma belle » de sa voix fluette et s’assoit en souriant. Elle a bien envie de partir, mais elle sait que nous avons beaucoup en commun et que toutes ces choses qu'on s'est dites valent bien le coup de faire un effort pour essayer de surmonter le mensonge concernant mon apparence.

Je n'oserais pas affirmer être une belle personne, ce serait présomptueux, mais je ne pense pas être laid pour autant. Mes cheveux blonds et mes yeux bleus font que je ne peux pas vraiment être qualifiée de monstre hideux, ça je n'en doute pas. Certes, ma petite taille (1m50) peut parfois être rédhibitoire, mais je sais que ça a déjà plu à certaines, alors j'essaie de ne plus voir ça comme un défaut, mais plutôt comme une caractéristique neutre. En plus, mon parfum est une arme de séduction infaillible, et ce soir, je n'ai pas hésité à m'en asperger.

Elle commence à regretter de ne pas être partie directement, après tout, quand on ment à ce point sur son identité, au point d'avoir visiblement usurpé les photos de la personne qu'elle pensait rencontrer, c'est une bonne raison pour mettre fin au rendez-vous. Elle a beau discuter de nos mangas favoris, utiliser le même humour noir qui nous a rapprochés, il n'y a ni attirance ni intérêt pour l'homme répugnant en face, qui dégage une forte odeur de transpiration. Elle se résigne à l'idée que la personne qu'elle s'est imaginée à travers nos messages n'existe tout simplement pas.

Mais surtout, elle commence à être vraiment mal à l'aise. Au fil de la discussion, elle se rend compte que son interlocuteur sait plus d'informations sur elle qu'elle ne lui en a donné. Elle n'ose pas trop relever, elle a un peu peur en fait. Elle commence à se dire que je suis sans doute un stalker. Ce ne sont pas juste des choses qu'on peut trouver sur internet, sur son Insta ou son Facebook, qui en soi, ne sont pas si difficiles à trouver. Non, c'est bien plus intime. Elle se rend compte que le petit homme sait des choses sur sa famille : il sait qu'elle est brouillée avec son père depuis des années, pourtant elle n'a jamais mentionné ses parents. Ça lui paraît un peu fou, mais elle se dit que peut-être ce mail douteux qu'elle a reçu la semaine dernière et qu'elle a ouvert m'a donné l'accès à son téléphone. Toutes ces informations sont issues de messages envoyés récemment avec mon entourage.

L'homme finit même par lui dire qu'il va la ramener chez elle. Elle me répond qu'elle n'habite pas si loin et que ça va aller, mais ma réponse lui glace le sang. Non, elle n'habite pas près d'ici du tout, et elle n'a pas le choix. Il attrape sa main sous la table et lui fait sentir qu'il a avec lui un couteau. Elle est prise au piège.

Le serveur vient encaisser l'addition, et elle essaie par tous les moyens d'attirer son regard, de lui faire comprendre qu'elle est en danger, mais l'homme veille à ce qu'elle ne fasse pas un pas de travers. Il a même pris discrètement son téléphone au cours de la conversation pour le mettre dans sa propre poche. Elle aimerait aller se cacher aux toilettes, mais mon emprise sur son poignet est aussi discrète que puissante.

Elle est obligée de me suivre, et elle se retrouve dehors, dans le froid sur ce parking. Elle ne pensait pas que j'avais autant de force jusqu'à ce qu'elle se retrouve traînée de force jusqu'à une Mercedes grise, impossible de prendre la fuite vers sa propre voiture. Son téléphone sonne, mais l'homme l’éteint. Désespérée, elle me demande si je la laisserais tranquille si elle obéit. Non, il n'a jamais été question de la libérer. Elle éclate en sanglots et m'insulte de tous les noms, jusqu'à se faire trancher la gorge. Oui, comme ça, pas de préambule, et pour l'utilité qu'elle aura, morte ou vive ne change que peu de choses, alors mieux vaut qu'elle se taise.

J'arrive sur le parking, et cours de ma voiture jusqu'au bar pour ne pas finir trempée jusqu'aux os. Je rentre mais ne la vois nulle part. Est-ce qu'elle m'aurait posé un lapin ? Elle n'a pas répondu à mes messages depuis environ 40 minutes, peut-être qu'elle n'a pas apprécié mon retard, mais j'étais stressée, et incapable de décider comment m'habiller. Je l'appelle, mais tombe directement sur sa messagerie. Elle doit être vraiment en colère. Je m'approche timidement du serveur dès qu'il a l'air un peu disponible.

Au moment où je retourne sur le parking, la Mercedes n'est déjà plus là.

Texte de Antinotice

13 commentaires:

  1. Le "il" "je " m a fais me perdre

    RépondreSupprimer
  2. Je n'ai rien compris. L'utilisation des pronoms personnels "je" et "il" est complètement flou.

    RépondreSupprimer
  3. Il doit avoir un dédoublement de personnalité, puisque quand c'est le premier homme qui rentre dans le bar, il dit des "je", puis il change totalement de personnalité à la fin.

    RépondreSupprimer
  4. Ça avait l'air sympa mais difficile de comprendre

    RépondreSupprimer
  5. Ça me rassure y a pas que moi qui n ai pas compris

    RépondreSupprimer
  6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  7. Il y a plusieurs narrations, la confusion est faite exprès. En gros, on veut nous faire croire que le rendez-vous se passe « normalement ». Mais en vérité, c’est un imposteur qui a pris la place du mec qu’elle devait rencontrer. L’imposteur est un stalker qui s’est informé bien avant sur les deux. Il la force à aller dans le parking pour la tuer et l’aura sûrement transportée dans le coffre de la Mercedes du mec avec qui elle avait rendez-vous. Pendant ce temps-là, ce dernier, en retard, arrive et ne la voit pas puis retourne à sa voiture qui n’est plus là.

    Ce qui me dérange, c’est à quel moment, le psychopathe pouvait deviner que le mec aurait du retard ? Et surtout, combien de temps il allait rester chez lui parce qu’il pouvait débarquer à tout instant. Soit il est doué pour connaître le comportement des gens soit il lui a fait quelque chose. Sinon, le concept est sympathique. Et j’aime bien la façon dont l’auteur nous embrouille.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis pas sûre de ça, parce que quand tu regardes bien, la deuxième personne qui arrive c'est une femme, tous les adjectifs sont accordés au féminin

      Supprimer
    2. Ça varie mais il y a en effet plus d’adjectifs accordés au féminin. De toute façon, ça ne change rien au reste...

      Supprimer
  8. C'est dommage la creepypasta est sympa mais à mon sens il y a trop de maladresses dans le récit qui nuisent à la compréhension.

    RépondreSupprimer
  9. Je pense que le premier individu qui arrive a su qu'elle avais rendez vous donc il es arriver en 1er pour mettre son "plan" a exécution et le temp que la vraie personne avec qui elle avais rendez vous arrive, c'étais déja trop tard..

    RépondreSupprimer