La nuit était à son heure la plus sombre, nous étions le 4 Avril 2011. Une jeune demoiselle était allongée dans son lit, la lumière éteinte. Et ne croyez pas qu'elle dormait, non, elle était simplement sur son ordinateur en train de discuter avec deux amis, dont un avec qui elle parlait au téléphone en même temps.
Tout se passait bien, la discussion était intéressante, mais la jeune fille n'était pas trop à l'aise dans sa chambre. Celle-ci n'avait rien de spécial, juste que, peut-être, une rénovation aurait été la bienvenue. De plus, une pièce sombre était attenante à celle-ci : c'était celle de son frère, à présent parti de la maison. Le fait qu'elle fût vide ne plaisait pas trop à notre demoiselle, c'était sûrement car elle la rendait mal à l'aise.
« Euh, Mélissa, c'est pas pour te faire peur, hein, mais, y a des espèces de petits bruits derrière toi.
– Dimitri, c'est juste mon chat, c'est rien ! »
Un rire un peu moqueur s'échappa des lèvres de la jeune fille, mais bizarrement, après cette phrase, elle se sentit mal à l'aise, car elle avait déjà eu l'occasion d'entendre des bruits de ce genre-là. Étrangement inquiétée, elle alla en faire part à un dénommé Eliot, un de ses amis à qui elle se confiait souvent à propos de cela. Celui-ci avait un don pour la rassurer et lui changer les idées en sortant des phrases qui n'avaient ni queue ni tête.
Mais cette fois-ci, le jeune garçon n'arrivait pas à la rassurer, de plus, les bruits s'amplifiaient peu à peu, ce qui ne rassurait pas du tout Mélissa. Cependant, cette dernière, ne voulant pas y croire ou plutôt, voulant se forcer à ne pas y croire, se dit que c'était ses deux chats.
Le problème : ces deux derniers étaient immobiles dans la pièce, l'un couché auprès d'elle et le second dans une boîte à chaussures dans un coin. Ce ne pouvait donc pas être eux, et elle le savait.
Et de nouveau, des bruits de coups sur le mur, comme si on le martelait. Ça tambourinait assez fort.
Tout se passait bien, la discussion était intéressante, mais la jeune fille n'était pas trop à l'aise dans sa chambre. Celle-ci n'avait rien de spécial, juste que, peut-être, une rénovation aurait été la bienvenue. De plus, une pièce sombre était attenante à celle-ci : c'était celle de son frère, à présent parti de la maison. Le fait qu'elle fût vide ne plaisait pas trop à notre demoiselle, c'était sûrement car elle la rendait mal à l'aise.
« Euh, Mélissa, c'est pas pour te faire peur, hein, mais, y a des espèces de petits bruits derrière toi.
– Dimitri, c'est juste mon chat, c'est rien ! »
Un rire un peu moqueur s'échappa des lèvres de la jeune fille, mais bizarrement, après cette phrase, elle se sentit mal à l'aise, car elle avait déjà eu l'occasion d'entendre des bruits de ce genre-là. Étrangement inquiétée, elle alla en faire part à un dénommé Eliot, un de ses amis à qui elle se confiait souvent à propos de cela. Celui-ci avait un don pour la rassurer et lui changer les idées en sortant des phrases qui n'avaient ni queue ni tête.
Mais cette fois-ci, le jeune garçon n'arrivait pas à la rassurer, de plus, les bruits s'amplifiaient peu à peu, ce qui ne rassurait pas du tout Mélissa. Cependant, cette dernière, ne voulant pas y croire ou plutôt, voulant se forcer à ne pas y croire, se dit que c'était ses deux chats.
Le problème : ces deux derniers étaient immobiles dans la pièce, l'un couché auprès d'elle et le second dans une boîte à chaussures dans un coin. Ce ne pouvait donc pas être eux, et elle le savait.
Et de nouveau, des bruits de coups sur le mur, comme si on le martelait. Ça tambourinait assez fort.
« Et là, tu vas me dire que c'est les chats?... » se plaignit Dimitri qui, visiblement, se sentait mal à l'aise également, et cela se ressentait dans sa voix.
Elle aussi d'ailleurs. Un rire, nerveux cette fois-ci, s'échappa de ses lèvres alors qu'un frisson glacial lui parcourait l'échine. La jeune fille souffla doucement pour se calmer et ferma les yeux.
Elle aussi d'ailleurs. Un rire, nerveux cette fois-ci, s'échappa de ses lèvres alors qu'un frisson glacial lui parcourait l'échine. La jeune fille souffla doucement pour se calmer et ferma les yeux.
« Bon, Dimitri, ce n'est pas que tu m'embêtes, mais je vais raccrocher, je pense que ça sera mieux pour toi.
– Ah? D'accord, comme tu voudras, ma petite, si tu as un quelconque souci, n'hésite pas à me rappeler ! »
Dès qu'elle eut raccroché, elle poussa fébrilement un soupir. Toujours pas rassurée, elle continuait de parler avec Martin et lui décida de lui expliquer la situation pour tenter d'obtenir une explication. Voire même une aide ! Mais ce dernier lui répondit simplement qu'elle devait rester calme et oublier ça. C'était sans doute son imagination qui lui jouait des tours.
Mélissa tenta de penser à autre chose pour s'évader, mais un bruit sourd la fit sursauter. La main sur son cœur, qui battait fort maintenant, elle regarda autour d'elle, mais rien. Paniquée, elle appela Eliot en lui disant qu'elle n'en pouvait plus et que sa voix pourrait sans doute la réconforter.
« Euh, Eliot, c'est... Bizarre...
Dès qu'elle eut raccroché, elle poussa fébrilement un soupir. Toujours pas rassurée, elle continuait de parler avec Martin et lui décida de lui expliquer la situation pour tenter d'obtenir une explication. Voire même une aide ! Mais ce dernier lui répondit simplement qu'elle devait rester calme et oublier ça. C'était sans doute son imagination qui lui jouait des tours.
Mélissa tenta de penser à autre chose pour s'évader, mais un bruit sourd la fit sursauter. La main sur son cœur, qui battait fort maintenant, elle regarda autour d'elle, mais rien. Paniquée, elle appela Eliot en lui disant qu'elle n'en pouvait plus et que sa voix pourrait sans doute la réconforter.
« Euh, Eliot, c'est... Bizarre...
– Hm ? Qu'est-ce qu'il y a ?
– Je viens de recevoir un message, d'un numéro que je ne connais pas...
– Il dit quoi, ce message.
– « J'espère que tu as un mur derrière toi »...
– Oui, en effet, c'est bizarre.
– Bon... Je vais raccrocher et dormir, ça serait mieux...
– Fais de beaux cauchemars.
– Oui, toi aussi... »
Elle ferma son ordinateur et le rangea sous son lit comme à son habitude, puis déposa son portable sur la table de nuit avant de soupirer et de s'allonger en se recroquevillant sous les draps. Elle ferma les yeux et tenta de s'endormir.
Mélissa fronça les sourcils. Des bruits sourds résonnaient de chaque côté, ça tournait, c'était étrange, malsain. Son cœur battait à un rythme irrégulier et tapait fort contre sa poitrine. Elle était en train de cauchemarder.
Un homme, il était grand. Très grand même, imposant. Et il avançait lentement vers elle, vers son lit. Une chansonnette se fit entendre dans la pièce, un sourire étrange, des yeux perçants, un air glauque. Il s'approchait, de plus en plus. Son bras droit se leva, dévoilant un poignard. Et soudain il asséna un coup et c'est dans un hurlement déchirant l'ombre que la jeune fille se réveilla.
Mélissa suffoquait, elle avait peur, tellement peur qu'elle se leva, complètement désemparée, et courut jusqu'à la pièce d’à côté, celle qui l'effrayait. Son visage se figea lorsque qu'elle releva la tête. Sa maison... Elle avait changé, rien n'était pareil, même sa chambre d'où elle sortait il y a à peine trente secondes. Son regard se dirigea vers la chambre d'à côté.
Une petite fille au teint livide dormait sur le lit. Mélissa recula vivement, apeurée. Elle revint ensuite jusqu'à sa chambre pour retourner dans son lit mais... Un petit garçon, tout aussi pâle, y dormait déjà.
Mais que se passait-il... La jeune fille était perdue.
De nouveau, elle recula et alla dans l'autre chambre où dormait la petite fille. Prenant son courage à deux mains, elle approcha et regarda la petite fille avant de poser sa main sur la sienne. Puis d'un coup, elle se réveilla et hurla à mort au visage de Mélissa.
Frôlant la crise cardiaque, la jeune fille s'éloigna vivement avant que le père ne rentre pour prendre la petite dans ses bras pour la consoler. Cette dernière maintenant calmée alla dormir avec son frère dans l'autre chambre. C'est alors que le regard de la jeune fille se tourna vers le calendrier.
« 28 Juin 2013 »
C'est à ce moment là qu'elle comprit. Ce n'était pas un cauchemar, elle n'était pas simplement en train de dormir... C'était la réalité.
Mais que s'était-il passé ? Qu'est-ce qui lui était arrivé? C'était une bonne question et Mélissa voulait savoir. La jeune fille alluma la lumière et regarda autour d'elle. Des photos. Elle se précipita et les examina. Elle était dessus, elle et sa famille. C'était bizarre de voir ça ici, dans une maison totalement différente. C'est alors qu'elle regarda dehors, elle vit un jardin. Un jardin broussailleux qui n'avait pas l'air entretenu. Elle descendit voir un peu et s'arrêta net devant quatre tombes. Son regard parcourait les écritures, les noms, puis se stoppa.
« Mélissa Lacroix »
Elle était morte. Et elle ne s'en souvenait même pas, quel funeste destin.
Elle examina ensuite la photo sur la tombe: elle était défigurée, son visage était tailladé, plein de cicatrices, ses cheveux noirs étaient en bataille. Elle était devenue affreuse...
Mais alors que les larmes roulaient sur ses joues en regardant le nom de ses parents, une tristesse noire s'empara d'elle. Elle était prête. Prête à tuer la personne qui avait fait ça. Mais seulement, qui avait pu faire ça ? Serait-ce vous… ?
Faîtes bien attention aux bruits étranges dans votre chambre, elle est peut-être juste derrière vous.
Elle ferma son ordinateur et le rangea sous son lit comme à son habitude, puis déposa son portable sur la table de nuit avant de soupirer et de s'allonger en se recroquevillant sous les draps. Elle ferma les yeux et tenta de s'endormir.
Mélissa fronça les sourcils. Des bruits sourds résonnaient de chaque côté, ça tournait, c'était étrange, malsain. Son cœur battait à un rythme irrégulier et tapait fort contre sa poitrine. Elle était en train de cauchemarder.
Un homme, il était grand. Très grand même, imposant. Et il avançait lentement vers elle, vers son lit. Une chansonnette se fit entendre dans la pièce, un sourire étrange, des yeux perçants, un air glauque. Il s'approchait, de plus en plus. Son bras droit se leva, dévoilant un poignard. Et soudain il asséna un coup et c'est dans un hurlement déchirant l'ombre que la jeune fille se réveilla.
Mélissa suffoquait, elle avait peur, tellement peur qu'elle se leva, complètement désemparée, et courut jusqu'à la pièce d’à côté, celle qui l'effrayait. Son visage se figea lorsque qu'elle releva la tête. Sa maison... Elle avait changé, rien n'était pareil, même sa chambre d'où elle sortait il y a à peine trente secondes. Son regard se dirigea vers la chambre d'à côté.
Une petite fille au teint livide dormait sur le lit. Mélissa recula vivement, apeurée. Elle revint ensuite jusqu'à sa chambre pour retourner dans son lit mais... Un petit garçon, tout aussi pâle, y dormait déjà.
Mais que se passait-il... La jeune fille était perdue.
De nouveau, elle recula et alla dans l'autre chambre où dormait la petite fille. Prenant son courage à deux mains, elle approcha et regarda la petite fille avant de poser sa main sur la sienne. Puis d'un coup, elle se réveilla et hurla à mort au visage de Mélissa.
Frôlant la crise cardiaque, la jeune fille s'éloigna vivement avant que le père ne rentre pour prendre la petite dans ses bras pour la consoler. Cette dernière maintenant calmée alla dormir avec son frère dans l'autre chambre. C'est alors que le regard de la jeune fille se tourna vers le calendrier.
« 28 Juin 2013 »
C'est à ce moment là qu'elle comprit. Ce n'était pas un cauchemar, elle n'était pas simplement en train de dormir... C'était la réalité.
Mais que s'était-il passé ? Qu'est-ce qui lui était arrivé? C'était une bonne question et Mélissa voulait savoir. La jeune fille alluma la lumière et regarda autour d'elle. Des photos. Elle se précipita et les examina. Elle était dessus, elle et sa famille. C'était bizarre de voir ça ici, dans une maison totalement différente. C'est alors qu'elle regarda dehors, elle vit un jardin. Un jardin broussailleux qui n'avait pas l'air entretenu. Elle descendit voir un peu et s'arrêta net devant quatre tombes. Son regard parcourait les écritures, les noms, puis se stoppa.
« Mélissa Lacroix »
Elle était morte. Et elle ne s'en souvenait même pas, quel funeste destin.
Elle examina ensuite la photo sur la tombe: elle était défigurée, son visage était tailladé, plein de cicatrices, ses cheveux noirs étaient en bataille. Elle était devenue affreuse...
Mais alors que les larmes roulaient sur ses joues en regardant le nom de ses parents, une tristesse noire s'empara d'elle. Elle était prête. Prête à tuer la personne qui avait fait ça. Mais seulement, qui avait pu faire ça ? Serait-ce vous… ?
Faîtes bien attention aux bruits étranges dans votre chambre, elle est peut-être juste derrière vous.
L'auteur n'a pas signé ce texte
J’ai pas tué Mélissa, je suis okay :)
RépondreSupprimerOmg ma femme s'appelle justement Mélissa, mais pour rien au monde je ne la tuerai... sauf si je me tue aussi.
RépondreSupprimerC'est mignon!!! ...(je crois)
SupprimerTrès bonne pasta, c'est juste dommage pour la dernière phrase, trop cliché et en trop dans cette histoire.
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