La fête battait son plein dans cette grande
propriété du sud de la France. Le mariage de Jeanne et Paul ne pouvait
être plus parfait. Après leur vœux à l'église, ils s'étaient tous
réunis dans un château loué pour l'occasion.
Jeanne avait aimé Paul dès le premier regard. Toujours vierge, elle s'était gardée pour l'Homme de sa vie, et elle l'avait enfin trouvé. Il était tellement beau, Paul, et tellement pur. Elle se sentait bien quand elle s'abandonnait dans ses bras rassurants, et elle attendait avec impatience le soir où elle pourrait enfin offrir son innocence à son prince de la nuit.
Paul, de son côté, avait succombé à sa dulcinée dès le premier jour. La nature avait offert à sa belle des yeux d'un bleu profond et des cheveux blonds, aussi clairs et beaux que la lumière du jour. Elle avait un visage d'une pureté et d'une blancheur qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il ne pouvait vivre sans elle et leur amour survivrait jusqu'au-delà de la mort elle-même.
Oui, Jeanne et Paul formaient vraiment un couple parfait. Et sous la chaleur de ce superbe soir d'été, ils savaient qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. L'orchestre jouait des valses de Vienne. La joie régnait parmi les invités. Un parfum de rose et de chèvrefeuille embaumait l'air et les jeunes mariés menaient la danse dans ce tableau estival.
Un dernier verre, une dernière danse, et tout le monde regagne sa chambre. Le couple s'est éclipsé depuis longtemps déjà dans sa suite et goûte enfin à l'amour dans son plus simple appareil.
Mais le jardin n'est pas totalement vide. Tandis que tout le monde est déjà dans les bras de Morphée, un invité surprise traverse le jardin. Quel dommage, il n'a pas pu profiter de la fête. Et puis ce voyage l'a épuisé et affamé. Impossible de dormir sans avoir mangé un morceau. Par chance, ce n'est pas la nourriture qui manque.
Jeanne a toujours eu le sommeil fort léger. Si bien que le moindre bruit la sort de ses rêves. Et les bruits de pas dans l'étage du dessous ne font pas exception. Qui donc peut bien être levé à cette heure de la nuit ? Sans savoir pourquoi, un frisson lui parcourt le corps. Mais, à maintes reprises, son imagination débordante lui avait joué des tours. Ce n'est sûrement rien, se dit elle, et puis tant qu'il est là, il ne peut rien lui arriver. Elle se rendort doucement dans les bras de son bien aimé. Il est si rassurant, si doux, surtout quand il dort.
Notre invité surprise a enfin trouvé son repas. Lui aussi a le droit à la fête après tout. Il traverse la salle de bal et se dirige vers le garde-manger.
Alors que le calme est revenu, un grincement perce le silence dans la chambre des mariés. Mais Jeanne ne se réveille pas cette fois ci, si bien qu'elle ne voit pas que l'invité surprise l'observe juste à côté de son lit. Elle ne sent pas non plus la chaude respiration sur son coup gracile.
Et puis, tandis qu'elle essaie désespérément de crier, notre fureteur guilleret goûte à son met préféré. Aucun problème, il a largement de quoi faire un festin de roi ce soir.
Jeanne avait aimé Paul dès le premier regard. Toujours vierge, elle s'était gardée pour l'Homme de sa vie, et elle l'avait enfin trouvé. Il était tellement beau, Paul, et tellement pur. Elle se sentait bien quand elle s'abandonnait dans ses bras rassurants, et elle attendait avec impatience le soir où elle pourrait enfin offrir son innocence à son prince de la nuit.
Paul, de son côté, avait succombé à sa dulcinée dès le premier jour. La nature avait offert à sa belle des yeux d'un bleu profond et des cheveux blonds, aussi clairs et beaux que la lumière du jour. Elle avait un visage d'une pureté et d'une blancheur qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il ne pouvait vivre sans elle et leur amour survivrait jusqu'au-delà de la mort elle-même.
Oui, Jeanne et Paul formaient vraiment un couple parfait. Et sous la chaleur de ce superbe soir d'été, ils savaient qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. L'orchestre jouait des valses de Vienne. La joie régnait parmi les invités. Un parfum de rose et de chèvrefeuille embaumait l'air et les jeunes mariés menaient la danse dans ce tableau estival.
Un dernier verre, une dernière danse, et tout le monde regagne sa chambre. Le couple s'est éclipsé depuis longtemps déjà dans sa suite et goûte enfin à l'amour dans son plus simple appareil.
Mais le jardin n'est pas totalement vide. Tandis que tout le monde est déjà dans les bras de Morphée, un invité surprise traverse le jardin. Quel dommage, il n'a pas pu profiter de la fête. Et puis ce voyage l'a épuisé et affamé. Impossible de dormir sans avoir mangé un morceau. Par chance, ce n'est pas la nourriture qui manque.
Jeanne a toujours eu le sommeil fort léger. Si bien que le moindre bruit la sort de ses rêves. Et les bruits de pas dans l'étage du dessous ne font pas exception. Qui donc peut bien être levé à cette heure de la nuit ? Sans savoir pourquoi, un frisson lui parcourt le corps. Mais, à maintes reprises, son imagination débordante lui avait joué des tours. Ce n'est sûrement rien, se dit elle, et puis tant qu'il est là, il ne peut rien lui arriver. Elle se rendort doucement dans les bras de son bien aimé. Il est si rassurant, si doux, surtout quand il dort.
Notre invité surprise a enfin trouvé son repas. Lui aussi a le droit à la fête après tout. Il traverse la salle de bal et se dirige vers le garde-manger.
Alors que le calme est revenu, un grincement perce le silence dans la chambre des mariés. Mais Jeanne ne se réveille pas cette fois ci, si bien qu'elle ne voit pas que l'invité surprise l'observe juste à côté de son lit. Elle ne sent pas non plus la chaude respiration sur son coup gracile.
Et puis, tandis qu'elle essaie désespérément de crier, notre fureteur guilleret goûte à son met préféré. Aucun problème, il a largement de quoi faire un festin de roi ce soir.
Texte de Lefantomenoir
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé. J'ai surtout apprécié la façon d'écrire, comme si c'était un conte pour enfants... Pas mal du tout. Y'a une part de mystère qui reste et franchement ça va bien avec l'histoire en général.
RépondreSupprimerJe m'attendais un peut à cette fin, c'est très bien écrit j'adore ! J'allais presque penser à une histoire à l'eau de rose où l'homme parfait allait sauver sa dulcinée :D Et finalement c'est très bien comme ça
RépondreSupprimerFin prévisible mais le style d'écriture est tellement agréable que c'est un plaisir de lire cette histoire �� Juste le «coup gracile» qui me chiffonne ����
RépondreSupprimerTrès agréable à lire mais pourquoi un mariage? Pourquoi pas une soirée pyjama où une fête à la maison de retraite?
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