Car tu es né gisant, tu jailliras encore.
Mais dès que vent souffle, lève-toi création !
Mets en courroux les dieux, en quittant cette mort,
Que tu les fasses ployer quand ceux-ci s’inclineront.
Te voilà qui avance, et la terre de trembler.
Quand ton nom apparaît, les voici qui reculent !
Ces héros d’autrefois firent fleurir leurs épées,
Et rougirent les Achille, tremblèrent les Hercules.
Tu étais né de rien, et te voilà un tout.
Un grand dieu apathique, mais prends garde aux humains !
Tu subiras les pierres, et les fous, et les coups,
Nous te suivrons sans peur car nos cœurs sont les tiens.
Tu es déjà parti. Vers le prochain village.
Et leurs corps aussi périront sous ton sceau !
Leurs membres découpés, formeront ton visage,
Nous ne serons plus qu’un, fusionnés sous ta peau.
Texte de Tac
Beau.
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