Le front oint d'un sang exhalant la félonie,
Les infidèles soufflent blasphèmes et calomnies.
De leur sinistre procession, le jour ri,
Ignorant des travers que leur offre la nuit.
Là, leurs psalmodies séduisent, endorment ou bénissent ;
Et les mains des pèlerins, en hâte, s'en saisissent.
Ainsi se creusent les stigmates de la déraison,
Au cœur de leurs paumes, noircies par l'affliction.
Les voilà qui s'en vont, parjurant, abjurant,
Au nom de leur foi impie, et qui céans,
Ronge leurs pieds contrits sur les pavés brûlants.
Au bout du sombre chemin, un soleil déclinant,
Dont les larmes dorées tombent à terre, et sifflant;
Sonne le glas de l'attrition pour les mécréants.
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