Elle s'appelle Mathilda.
C'est une jeune fille fraîche, douce, plutôt jolie.
Sa vie est comme un songe.
Elle est étudiante. Ses camarades l'aiment bien. Elle a beaucoup d'amis. C'est le genre de personne qui s'entend facilement avec tout le monde.
Elle est amoureuse. Elle ne le lui dira jamais; elle aussi a ses faiblesses. Elle se fond dans la masse. Elle se fond dans la vie.
Elle avoisine les vingt ans.
Oh, elle a le temps.
Une nuit, elle se sent mal. De la fièvre? Elle a froid. Vraiment froid. Elle cauchemarde. Puis, soudain, une vive lumière, et elle est sortie de sa torpeur.
Quelle nuit horrible. Mais il faut qu'elle se prépare.
Juste avant de partir, elle jette un regard distrait dans son miroir, et s'étonne de sa pâleur. Elle se demande si elle n'est pas finalement malade.
Mais personne n'a rien remarqué.
De jour en jour, Mathilda se regarde sans cesse et ne guérit pas. Le monstre réfléchissant lui jette à la figure, sans relâche, la vision de son corps en piteux état. Elle se sent morne. Elle s'inquiète. Maintenant, son teint vire presque au gris.
Mais personne n'a rien remarqué.
Elle a encore froid. Toujours froid. Combien de temps s'est écoulé? Elle n'a plus la notion du temps. Son corps, il semble dépérir.
Les miroirs l'effraient. Où sont tous ses amis? Cette image d'elle... Elle a peur.
Mais personne n'a rien remarqué.
Un jour, elle se décide enfin. Cela ne peut plus durer. Elle doit en parler à quelqu'un. Il faut qu'elle se regarde.
Le miroir. Il est derrière elle. Courage. Elle se retourne.
Il n'y a rien.
Une violente lumière; une violente obscurité.
Elle est enfermée. Il n'y a pas d'air. Il n'y a rien ici, sous terre.
Oh, Mathilda, tu n'as plus le temps.
Mais personne n'a rien remarqué.
C'est une jeune fille fraîche, douce, plutôt jolie.
Sa vie est comme un songe.
Elle est étudiante. Ses camarades l'aiment bien. Elle a beaucoup d'amis. C'est le genre de personne qui s'entend facilement avec tout le monde.
Elle est amoureuse. Elle ne le lui dira jamais; elle aussi a ses faiblesses. Elle se fond dans la masse. Elle se fond dans la vie.
Elle avoisine les vingt ans.
Oh, elle a le temps.
Une nuit, elle se sent mal. De la fièvre? Elle a froid. Vraiment froid. Elle cauchemarde. Puis, soudain, une vive lumière, et elle est sortie de sa torpeur.
Quelle nuit horrible. Mais il faut qu'elle se prépare.
Juste avant de partir, elle jette un regard distrait dans son miroir, et s'étonne de sa pâleur. Elle se demande si elle n'est pas finalement malade.
Mais personne n'a rien remarqué.
De jour en jour, Mathilda se regarde sans cesse et ne guérit pas. Le monstre réfléchissant lui jette à la figure, sans relâche, la vision de son corps en piteux état. Elle se sent morne. Elle s'inquiète. Maintenant, son teint vire presque au gris.
Mais personne n'a rien remarqué.
Elle a encore froid. Toujours froid. Combien de temps s'est écoulé? Elle n'a plus la notion du temps. Son corps, il semble dépérir.
Les miroirs l'effraient. Où sont tous ses amis? Cette image d'elle... Elle a peur.
Mais personne n'a rien remarqué.
Un jour, elle se décide enfin. Cela ne peut plus durer. Elle doit en parler à quelqu'un. Il faut qu'elle se regarde.
Le miroir. Il est derrière elle. Courage. Elle se retourne.
Il n'y a rien.
Une violente lumière; une violente obscurité.
Elle est enfermée. Il n'y a pas d'air. Il n'y a rien ici, sous terre.
Oh, Mathilda, tu n'as plus le temps.
Mais personne n'a rien remarqué.
L'auteur n'a pas signé le texte.
Je me souviens de celle-là, belle métaphore du temps qui passe
RépondreSupprimerJ'ai pas compris. Quelqu'un peut m'aider?
RépondreSupprimerJe suis pas sûre mais je crois que, comme dit Rabadu un peu plus haut, c'est une métaphore du temps qui passe
SupprimerEst-ce qu'une obscurité peut être violente ?
RépondreSupprimerImagine t'es dans un endroit bien bien lumineux et d'un coup t'es dans une obscurité très sombre
SupprimerVoila