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Attention ! La lecture de ce texte est formellement déconseillée aux moins de 18 ans.
Avant de la rencontrer, cela faisait plusieurs années que je n’avais pas eu l’occasion d’avoir des rapports. Depuis que ma femme était décédée, il faut dire. Le cancer avait eu raison d’elle, et je ne savais pas comment passer au-delà du deuil. Chaque instant de mon existence me rappelait son rire, sa douceur, son odeur de jasmin et de lilas, qui depuis longtemps avait disparu de la chambre conjugale… Il ne restait que moi. Moi dans le silence, dans la solitude, dans un monde qui ne veut plus de ma présence.
Mais pas ce soir, je me disais. Non, ce soir, je voulais aller voir cette fille, Léa, pas un nom de pute ça. Sans doute voudrait-elle encore de moi pour la nuit, pensais-je. Bon client que j’étais, j’allais lui donner mes derniers euros. Après, j’allais me laisser crever.
Marchant dans le noir, je savais où aller : mon corps dépravé me menait tout droit vers ce que j’espérais être une dernière extase avant la fin. Léa me détournait de mes pensées moroses, elle ragaillardissait mon espérance, et grâce à elle, je continuais, un peu plus, toujours un peu plus, de vivre.
L’homme chauve que j’étais, à l’âge malheureux de quarante-six ans, les traits tirés et fatigués, s’avançait vers les néons de l’établissement. Je savais qu’elle serait là, toujours à la même heure, toujours le même jour. Elle m’attendrait dans sa chambre, et elle m’aimerait d’un amour factice, mais doux, chaud, d'une passion qui adoucirait ma déprime.
Je suis entré, j’ai payé à la caisse protégée par un grillage et une vitre doublée, et je suis allé l’étage. Tout était rose ici, comme si le monde extérieur n’avait pas accès à ces lieux, pourtant j’étais là, trimballant mon spleen dans ma chair. J’avais l’impression que l’air se souillait à mon contact, que tout devenait lourd, triste… Sauf Léa.
Léa m’attendait dans l’encadrure de la porte. Elle était belle, charmante avec ses joues rosées et ses grands yeux pétillants, noirs, plus noirs que la nuit, si captivants... Les commissures de ses lèvres pulpeuses et écarlates se sont étirées pour dévoiler ses dents blanches. Une véritable Jasmine des temps modernes, avec sa peau d'ocre et ses cheveux d'ébène, dont les boucles douces et soyeuses descendaient en fils délicats jusqu'à sa nuque. Et ce cou, si fragile, si tendre que je désirais couvrir de baisers, ce corps sensuel, sculpté par Aphrodite afin de me rendre l’amour que je désirais lui offrir. Ses épaules fières, sa poitrine, si ronde malgré sa forme svelte, j’aimais tant saisir ses seins, les embrasser, passer ma langue autour de ses tétons qui pointaient à travers son négligé violet transparent.
Avait-elle envie de moi ?
Mes yeux sont descendus sur son ventre confortable, sur ses hanches larges, sur son pubis orné d’une toison sombre, sur ses cuisses dévêtues… Ses jambes étaient longues et j’aimais les caresser, elles ressemblaient à celles de ma femme. Et quand je plongeais mon visage sur sa fente accueillante, j’adorais sentir ses petits pieds se tendre et se crisper dans les draps.
J'ai été arraché à ma rêverie quand elle m’a demandé d’entrer. J’avais hâte, je me suis déshabillé précipitamment et j’ai jeté mes affaires sur la chaise de la demoiselle. Elle s’était déjà allongée sur le lit, elle connaissait mes goûts, j’aimais la dorloter, la prendre avec tendresse et la faire jouir. Elle n’y arrivait pas par la pénétration seule, il fallait l’exciter, jouer avec elle, l’amener à son point de rupture avant d’user de son sexe. Seigneur, qu’elle était belle.
Ne voulant pas rompre l’atmosphère sensuelle qui se développait, je me suis dirigé vers la chaîne stéréo pour lancer un disque de jazz que j’adorais. D’habitude, j’évitais la musique, ça me faisait penser à Elle, à un bonheur perdu qui se ranimait dans les bras de Léa et dont je ne pouvais me passer.
- Je tuerais pour toi.
Ces mots, qui franchissaient mes lèvres, se sont évanouis dans l’air alors que Léa riait doucement. Elle se moquait, et elle pouvait. Je n’étais qu’un pathétique papillon qui s’éprenait d’une lune inaccessible. J’ai pourtant fait la moue, je me sentais mal, et mon cœur était lourd.
Léa s’est levée du lit pour me rejoindre devant la chaîne, et sans un mot, elle a fait glisser ses lèvres sur les miennes. Elles étaient si douces, si charnues, avaient un goût de miel et d’alcool. Je n’aimais pas quand elle buvait, elle me rappelait l’imparfait, mais j’ai tout de même passé mes mains sèches sur son corps et j’ai enlevé le négligé tandis que sa langue se glissait dans ma bouche. Je tremblais, et mon sexe excité se dressait alors que du liquide commençait à perler. Timidement, ma propre langue a rejoint celle de Léa et elles ont dansé, en un ballet humide qui titillait les zones sensibles de mes muqueuses.
Je l’ai saisie par les cheveux afin d’approfondir le baiser, elle a gémi, a griffé mon dos avant de rompre le contact. L’heure tournait.
Elle m’a mené vers les draps de satin brun, avec un petit rire ravissant qui m'a fait sourire. Je me sentais si heureux en cet instant, que j’ai cru qu’elle était mienne. Je l’ai prise dans ses bras et je l’ai allongée avec délicatesse. Je ne voyais qu’elle et son bonheur. J’ai doucement retiré la nuisette et j’ai sucé son téton gauche en caressant de mes mains sa peau si douce. Je me sentais comme un enfant auprès de sa mère, accomplissant son fantasme incestueux. Fantasme…
Les soupirs de plaisir de Léa m’ont fait frémir. J’avais l’impression d’être sur le point d’exploser tellement mon sexe était douloureux. Je suis descendu avec des mouvements qui se voulaient envoûtants, et ma demoiselle a souri : je savais bien qu’elle resterait maîtresse de la situation. Mais peut-être, peut-être que ce soir serait différent ?
J’ai embrassé son pubis comme s’il s’agissait d’une douce friandise et j’ai léché plus goulument que je ne l’aurais voulu son clitoris que j’ai senti se dresser contre ma langue. Léa a gémi profondément et, galvanisé par ses cris, le pauvre bougre que j’étais s’est employé à la satisfaire tout en oubliant sa propre peine. De mes gestes experts, le corps de ma déesse s’est cambré, a tremblé violemment avant de s’arquer dans un plaisir magnifique.
Je l’aimais.
Mais elle, non.
Taquine, elle m’a poussé contre le matelas et a pris le dessus. Elle a saisi une capote qu’elle a ouvert avant de la déposer de ses lèvres sur ma verge tendue. C’était si excitant que j’ai été saisi d’un soubresaut violent alors qu’elle enfermait la base de ma queue dans sa cavité humide. D’un œil amusé, elle s’est retirée pour lécher mon membre avec avidité, puis a titillé mon gland et mon frein pour me faire frémir. Je l’ai prévenue que j’étais sur le point de jouir, que je ne pourrais pas tenir longtemps. Alors, elle est montée sur moi et s’est empalée d’elle-même. C’était si bon, j’ai fermé les yeux et je me suis laissé aller dans des sensations qui ne cessaient de grandir alors que Léa me chevauchait sauvagement, faisait des va-et-vient qui tourmentaient mes points sensibles, jusqu’à ce que j’ouvre la bouche dans un cri muet et me laisse prendre par une jouissance qui a embrouillé mon regard.
Léa s’est écartée, satisfaite. Mais moi, je me sentais de nouveau seul.
– Est-ce que tu veux m’épouser ?
C’était idiot, je le savais. Léa m’a regardé, figée, surprise et… dégoûtée ?
Mon cœur s’est brisé et mon esprit a sombré dans une peine si profonde et douloureuse, que je me suis levé sans la voir. J’ai jeté la capote souillée dans la poubelle et me suis habillé. C’était si dur, si difficile de mettre mes vêtements un à un. Mes chaussettes, mon caleçon, mon pantalon, mes chaussures, mon tee-shirt, mais Léa, Léa n’avait rien dit et ne disait rien. Elle me regardait juste faire, tandis que le jazz résonnait dans une pièce où la danse ne se prêtait plus.
– Je voulais me suicider.
J’ai parlé, en mettant mon manteau. Les larmes me venaient et je me sentais si fragile qu’un sanglot est malgré moi parvenu à m’arracher la gorge.
– Je voulais me suicider, mais je me suis retenu. Pour toi.
Je l’ai regardée, mais c’était une grave erreur. Le visage impassible de Léa me fixait et semblait éloigné de toute humanité. Se moquait-elle de moi ? De mes sentiments ? N’étais-je rien ?
Les seuls mots qui se sont échappés de ses lèvres étaient : « Il n’y aura pas de prochaine fois. »
De prochaine fois ?
Je me suis effondré au sol en pleurs. Je refusais de partir, d’abandonner le seul être qui parvenait à me donner de l’espoir. Alors Léa s’est levée et a appelé la sécurité qui m’a traîné loin d’elle. J’ai essayé de me débattre, mais un coup de poing dans le nez a fini par m’étourdir, et la dernière vision que j’ai eue d’elle ce soir a été son ombre qui fermait la porte derrière elle.
Léa ne m’aimait pas.
Jeté à la rue, ensanglanté, j’ai senti le froid mordre ma peau et le sol dur écorcher mes mains. Tout mon être se givrait, j’avais l’impression de mourir, encore et encore. Désespéré, je me suis remis sur mes pieds et j’ai regardé la fenêtre de Léa.
Elle avait clos ses volets.
… Ce soir, était peut-être le bon soir.
Vide, j’ai marché longtemps dehors, le regard hagard, perdu. Les passants m’évitaient. J'avais sans doute l’air d’un drogué, mais était-ce mal d’être en manque d’amour ?
E̶̞͎͌s̷̛͈̘͍͊͋t̵̝̀̃̀-̶̢͓́̽ç̷̮̋ẽ̷̊̃͜ͅ ̵̱̋͑m̸̱̂ả̵̢͈̩̑l̵̳̯̼̆́ ̵̻̉͊ͅ?̷̜̦̠́̒͘
J’ai souri.
Vous qui êtes bien au chaud chez vous ou à votre bureau, est-ce si drôle de me voir si malheureux ? Est-ce que vous aimez ça ?
Personne ne s’intéresse jamais aux gens de tous les jours, à ceux qui crèvent la gueule ouverte dans leur propre peine. Tout le monde se fout de leur gueule, et pire encore, on les ignore la plupart du temps.
Est-ce que c’est drôle de dire de quelqu’un qui veut se suicider qu’il cherche juste de l’attention ? C’est sans doute ce qu’a pensé Léa, pas vrai ? Que je voulais juste l’apitoyer pour l’avoir alors que je ne faisais que dire la vérité. Tous les jours je pense à me faire péter la cervelle ou à faire crever ceux qui me regardent sans rien dire ou faire. Peut-être le méritent-t-ils ? Peut-être que tu le mérites, toi, le petit con ou la petite conne qui me lis ? C’est peut-être ce que tu souhaites en réalité, que je vienne vers toi pour en finir. Qu’importe celui qui me lit après tout. Je suis fou, ça excuse le fait que je pourrais m’attaquer à n’importe qui n’importe comment, parce qu’au final on s’en fout de voir les autres crever tant que ce n’est pas soi. C’est ça la vérité. La solitude que j’éprouve, elle est réelle, mais vous, vous ne l’êtes pas parce que vous ne la ressentez pas. C’est pourquoi vous m’ignorez ou vous vous moquez de moi, l’abruti.
… Je crois que c’est l’état dans lequel j’étais, quand aux alentours de deux heures du matin, j’ai croisé un couple qui semblait heureux sur un banc. Les deux jeunes gens m’ont regardé avec méfiance, mais je me suis arrêté pour les observer.
La fille était jeune, elle devait avoir environ quinze ans, et son petit ami dix-sept. Ils avaient une belle bouteille de vin entre les jambes. Sans doute qu’ils avaient voulu s’amuser. Et moi ? Je les perturbais.
Le gamin m’a sommé de m’en aller, je n’en ai rien fait, je les enviais. Ce bonheur que je ne pouvais trouver, juste sous mes yeux… J’ai dégluti.
Le monde était pourri, alors si j’allais crever, pourquoi pas de toute façon ? Pourquoi ne pas leur faire payer à ces petits cons ? De toute façon, tout le monde se foutait de leur existence comme de la mienne. Une fois qu’ils seraient crevés, il n’y aurait pas de mal, pas vrai ? L’existence de chacun n’a aucune foutue importance et c’est la raison pour laquelle on a tous la putain d’envie de commettre des atrocités.
Je me suis approché avec un air que j'espérais affable, et j’ai annoncé avoir été agressé et être complètement déboussolé. J’ai demandé leur aide. Rapidement, le type a paru moins tendu et la jeune fille s’est même précipitée vers moi pour me demander si j’avais besoin de m’asseoir. J’ai accepté.
La fille, une blonde quelconque, a essayé de soigner mon nez alors que son ami sortait son téléphone de sa poche. Je n’ai pas réfléchi, j’ai saisi la bouteille et je l’ai fracassée sur le crâne du gamin avant qu’il n'ait pu composer un numéro. La gosse a crié, elle semblait épouvantée, et elle pouvait l’être. Elle allait savoir ce que ça faisait d’avoir mal, et peut-être qu’elle finirait par en rire.
Elle n’a pas eu le réflexe de courir à temps, et je l’ai attrapée par les cheveux. Je n’ai pas eu le temps de prêter réellement attention à son visage. Je savais juste que planter le tesson dans sa gorge, encore et encore… c’était un délice. Le son du verre qui ripe contre l’os, les tendons qui cèdent coup après coup, la salope qui s’étrangle dans son sang. Je l’ai regardée crever et je me sentais vivant. Plus vivant qu’avec Léa, plus vivant que tout. Je pouvais enfin réellement partager ma peine. Je crois que je riais, oh oui, je riais sûrement.
Après tout, la douleur dans ses yeux me rappelait enfin quelqu’un, MOI !
Ça a giclé partout, sur mes vêtements, ma figure, j’ai goûté à son sang, et j’avais la sensation d’être un vampire alors que je sentais mon goût de vivre et mes forces me revenir. Je me sentais rajeunir et c’était si jouissif que j’ai fini par éjaculer dans un râle violent. Le plaisir était encore plus prenant qu’avec une pute.
Je l’ai lâchée quand je me suis rendu compte qu’elle était à moitié décapitée et je me suis assuré que le gosse était bien mort, en lui faisant subir le même traitement. C’était merveilleux, cette sensation de vie. J’ai fini par m’agenouiller près des corps et je les ai ouverts comme du gibier. À l’intérieur, leurs cœurs, si chaud, si pleins d’avenirs déçus.
Il me semblait que ma peine s’en allait avec la souffrance d’autrui, alors pour m’assurer de mon bon traitement, j’ai dévoré les organes en dégustant chaque instant. C’était bon, tellement bon, je crois que je n’avais jamais connu un tel plaisir, au point que moi aussi j’aimerais me faire tuer un jour. Ce serait merveilleux, si merveilleux, mais déjà, je sais que ce que je vais faire maintenant, et tu le sais aussi.
Je suis dans mon appartement, j’écoute les nouvelles et je souris en entendant l’annonce de la trouvaille des corps. Peut-être qu’ils vont me trouver aujourd’hui, alors je n’ai pas de temps à perdre. Je sais ce qui m’a manqué toute ma vie et je compte bien prendre soin de moi. Après tout c’est toujours ce qu’on conseille aux gens, pas vrai ? Quand on veut se débarrasser d’eux parce qu’ils sont lourds et inutiles pour soi-même : « Prends soin de toi. »
Je vais saisir le tesson ensanglanté que j’ai posé dans l’évier et je vais me lever dans mes vêtements tâchés de sang. Je suis prêt, j’y ai pensé dès que je suis rentré, j’ai vu le changement dans le miroir, j’y ai vu mon bonheur et je commence réellement à rajeunir. Alors, dans la nuit noire, je vais aller jusque devant la fenêtre de Léa dont les volets seront ouverts et je vais l’observer.
Ce soir est le bon soir, mais ce ne sera pas le dernier.
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euh c'est quoi cette merde
RépondreSupprimerEn ce qui me concerne j'ai aimé, chacun ses goûts mais c'est plus civilisé et correct d'expliciter pourquoi on aime pas plutôt que de laisser... Ça
Supprimernaaaaase
RépondreSupprimerMême si ce texte n'est pas exempt d'importants défauts, perso je le trouve assez intéressant. Mis à part ça, la critique reste aisée alors que l'art est difficile. À garder en mémoire à chaque jugement d'une œuvre.
RépondreSupprimerC'est un peu chaud de mettre ce genre de passage sur un site où la moyenne d'âge est de 13ans mais perso j'ai bien aimé, c'est bien écrit.
RépondreSupprimerPeut-être. Sûrement en fait ^^ Mais à partir d'un certain âge, on transparaît dans nos écrits et aussi dans nos critiques; autant ne pas faire de dénigrements gratuits sans même une once d'explications sur le pourquoi :)
SupprimerMouais.
RépondreSupprimerC'est juste "trop" en fait.
La scène de sexe est longue et pas spécialement intéressante (ça fait nouvelle érotique bas de gamme).
La scène du meurtre est complètement grotesque et manque cruellement de réalisme : tuer quelqu'un avec un tesson, pas de problème. Le quasi décapiter, passe encore. Lui ouvrir la cage thoracique et accéder au cœur ? Nan on y croit plus.
Le schéma du type qui n'en peut plus et évacue sa douleur par la violence n'a rien d'original mais fonctionne toujours quand c'est bien amené.
Là je trouve qu'on y croit à nouveau pas, l'évolution du personnage est improbable. Dans toute l'histoire criminelle, je suis à peu près certain que personne n'est passé de "dépressif avec une vague déviance sexuelle" à "double meurtrier cannibale" en l'espace d'une soirée, il y a toujours une gradation avant d'en arriver à ce niveau de violence.
Un développement plus long du personnage aurait sans doute permis de crédibiliser l'ensemble. La scène de sexe aurait pu être utilisée pour décrire un homme de plus en plus dominateur et violent dans ses pratiques sexuelles, ce qui aurait été un bon tremplin pour l'emmener jusqu'au passage à l'acte... Ici le personnage a une sexualité hyper lambda ou le plaisir féminin occupe une place importante, il a pas vraiment le profil ^^`
Bref, c'est pas "mauvais", on a vu tellement pire notamment sur CFTC, mais c'est pas vraiment bon non plus quoi...
J'ai essayé d'être le plus constructif dans ma critique, en espérant que ça te soit utile.