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Spotlight : L'ensorcellement des ténèbres

Je m’appelle Anny, j’habite dans un petit appartement de rez-de-chaussée bien sympathique avec terrasse en compagnie de mon chien Foan. C’est une petite ville agréable du nord de la France où, malgré le peu de soleil, il fait bon vivre. Je vis mon train-train quotidien, alternant les études et le boulot. Les matins et les soirs, j’ai pris l’habitude d’amener mon chien dans le parc qui est entouré par de petits immeubles, dont le mien. Rien de bien intéressant, n’est-ce-pas ? Et pourtant, c’est par ces choses anodines et sans intérêt que c’est arrivé !
 
L’appartement qui se situe tout de suite à gauche de la porte menant au parc avait toujours été inoccupé depuis de je suis là. Pourtant, l’immeuble avait tout pour plaire. Et enfin, un soir, en revenant du travail, j’ai vu que la porte d’entrée de cet appartement était ouverte, et en passant devant pour aller jusqu’au mien, j'ai vu des tas de cartons d’emménagement. Ça y est, de nouveaux voisins.

En promenant le chien, ce soir-là, j'ai remarqué que même si l’appartement était occupé, les volets étaient à peine ouverts. Normal, me direz-vous, pas envie d’être vus. Mais ce qui m’a le plus interpelée, c'est l’absence totale de lumière. Étaient-ils retournés dans leur ancien logement pour récupérer le reste des affaires ? Pourquoi à cette heure-ci ? Ils auraient pu attendre le lendemain, à moins de n'habiter pas très loin. Enfin, comme qui dirait, « cela ne nous regarde pas. »

On pouvait dire que c'étaient des voisins discrets. Durant les jours qui ont suivi, ça a été comme s’ils n’avaient pas emménagé, mis à part les volets, à présent ouverts en grand. La lumière était toujours éteinte, mais l’homme qui habitait dans l’appartement regardait la télévision. Cette dernière projetait des lueurs plus ou moins colorées en fonction des images qui défilaient.  C’était toujours ainsi, que ce soit le matin quand je sortais le chien avant de partir ou le soir avant d’aller me coucher. 

Ainsi a débuté une nouvelle activité qui s'est ajoutée à mon train-train quotidien. Pendant que le chien jouait et gambadait dans le parc, je m’installais sur un banc et regardais la télé. J’avoue que je regardais sans vraiment regarder. Mes yeux étaient rivés dessus, mais je n’y prêtais pas vraiment attention.

Les mois passaient et cette habitude s’est installée. Le matin, je ne jetais qu’un bref coup d’œil pour ne pas être en retard. Mais le soir, je m’installais et j’y restais. Et plus les jours défilaient et plus je restais longtemps. Si bien que c’est Foan qui me tirait de mon hypnose. La journée, j’avais de plus en plus de mal à me concentrer, je ne pensais plus qu’à cet écran. Dans mes rêves, je voyais les images qui défilaient sans vraiment pouvoir les distinguer. Je restais jusqu’à très tard le soir, assise sur le banc, les yeux rivés sur cet écran. 

Je sentais que je ne pouvais pas m’en passer. Je savais que ce n’était pas correct de continuer ainsi. Mais je n’avais pas envie d’arrêter. Si bien que le temps passait et que rien ne changeait. Cela aurait pu rester ainsi ad vitam æternam, mais un soir, l’appartement est resté dans le noir complet. Moi qui ne pensais qu’à cet écran lumineux qui chassait tout de mon esprit, cela m'a fait un choc de le voir éteint. Comme s’il était mort.

Je me suis donc rapprochée de la fenêtre de l’appartement, regardant l’objet de mon désir, tendant presque les doigts pour pouvoir le toucher. Je voulais me rapprocher de cet objet qui m’apportait la paix. C’est lorsque j'ai dépassé le mur pour être complètement devant la fenêtre que je l'ai vu à la lisière de mon champ de vision. Tout mon corps s'est raidit. La chaleur a quitté mon corps instantanément. Ma poitrine s'est serrée au point d’étouffer mon cœur et de restreindre ses palpitations. C’était douloureux, car il s’affolait dans le même temps.  Chaque parcelle de mon corps était si dure, si contractée que le tremblement, qui pourtant me semblait violent, passait pour un simple frissonnement.

J'ai rassemblé toutes mes forces et, avec une lenteur extrême, j'ai tourné la tête vers ce qui m’a figée net. Mon cœur battait la chamade, semblant déchirer ma poitrine de l’intérieur. Et alors que je faisais face, tout autour de moi a disparu : les bâtiments, les gens, le vent, les sons, les lumières, les couleurs. Il ne restait que moi et … eux. Aussi blancs que la plus pure des neiges, d’une lueur plus froide que celle d’une pleine lune dans la nuit noire, ils me fixaient. Ils me voyaient, moi et moi seule.

Je suis restée immobile, ne clignant même pas les yeux. Eux pourtant se le permettaient. Les deux yeux se fermaient lentement mais en un instant ils étaient déjà ouverts. Un souffle glacé a effleuré ma nuque. Un froid brûlant s'est mis à parcourir ma colonne vertébrale jusqu’au creux de mes reins. C’était comme si des milliers de dagues s’enfonçaient dans mon dos. Mon cœur battait si fort que je ne pouvais plus le sentir.

Le souffle est revenu, plus long, plus fort, plus glacial. S’enroulant autour de mon cou, tel des doigts à la fois doux et cruel, caressant chaque centimètre de ma peau. Mon esprit s'est focalisé sur ce souffle qui devenait une longue et profonde respiration. Si bien que je n'ai pas remarqué le moment où les yeux ont disparu. Des bras m’ont alors entourée, aussi froids que le souffle, à la fois solides et fluides. J'étais comme enfermée dans un écrin de glace. Seul mon cœur dégageait encore une chaleur. Malgré la peur qui me tenaillait, je ne voulais pas quitter cette étreinte.

Avec force et douceur, ils m'ont fait pivoter vers l’écran de la télé éteint. Je me voyais dedans et, malgré toutes les preuves d’une présence dernière moi et autour de moi, rien ne se reflétait dans l’écran.

D’un coup l’écran est devenu blanc. La lumière m'a fait mal aux yeux. Et comme je les plissais, j'ai commencé à distinguer dans l’écran non seulement moi, mais aussi une forme noire voluptueuse m’entourant. Son visage noir uni, sans nez, sans bouche, posé délicatement sur mon épaule, penchait légèrement sur le côté. Regardant de ses yeux blancs lumineux l’écran, comme moi. Et alors, un sourire s'est dessiné sur le visage. La où il n’y avait rien avant se trouvait à présent un rictus démesuré. Son étreinte s'est encore resserrée. Il a tourné la tête vers mon visage. Et en articulant très lentement, a prononcé des mots qui ont brisé le dernier lien qui me rattachait à ma conscience :

« Tu es à moi »

L'auteur n'a pas signé ce texte.

8 commentaires:

  1. Je n'ai pas compris 😶

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    1. Pareil... ou sinon, il n y a rien d implicite et dans ce cas j'ai pas vraiment apprécié l'histoire car trop floue et faits racontés d une maniere totalement inutile

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    2. Pour être honnête, je ne suis pas vraiment fan de cette histoire, et je trouve qu'elle a beaucoup trop de points faibles. Mais bon, le principe des spotlights est à la fois de transférer les textes qui n'ont rien à faire sur CFTC ici et de montrer ce qu'on faisait par le passé, autant en bien qu'en mal (même si, bien évidemment, ce qui est vraiment trop mauvais sera purement et simplement supprimé). Et encore, je vous ai fait grâce de la version originale qui était franchement illisible à cause des fautes de grammaire. Ne vous inquiétez pas, dimanche, on aura quelque chose de bien meilleur à se mettre sous la dent.

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  2. Le sujet est étrange mais c'est très bien raconté donc ça passe.

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  3. Le seul truc qui me gênera toujours avec ce genre d'histoires, c'est le fait que ce soit à la première personne quand le personnage ne peut clairement pas raconter... sinon globalement pas fan

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    1. On est sur de la nouvelle horrifique, pas de la creepypasta. Il n'y a donc aucun problème avec ça. C'est sur CFTC que ça n'allait pas.

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  4. alors perso, la forme, je la vois un peu comme la mort dans le conte des 3 frère (dans harry potter, tmtc). Pourquoi je raconte ça? juste pour dire que je pense que cette pasta rentre plus dans un genre de pastas comtemplatives (vous savez, ce genre de pastas (mamène) qui n'ont pas de grand intérêt scénarisctiques mais avec des descriptions sur des créatures pas vraiment physique mais pas immatérielles non plus). BREF! J'ai bien aimé cette pasta (pourquoi dire en 5 mots ce que l'on peut dire en 92 mots?)( oui j'ai compté)

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    1. Rappel : Le Nécronomorial ne fait PAS dans la creepypasta. Merci de rédiger vos commentaires en conséquence et d'appeler un chat un chat.

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