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Je ne fais de mal à personne - Chapitre 1

Je ne fais de mal à personne - Chapitre 1


Il est 9h, encore une journée de merde qui s’annonce. Comme d’hab', aucun client ne se pointera. Le pire, c’est que tous les putain de matins, je me coltine l’odeur de pisse empestant la cage d’escalier de l’immeuble où j’ai la chance de tenir mon agence. Agence… Le petit appart' qu’on a reconverti en agence. Enfin bref, la clope au bec, j’ouvre la porte d’entrée. Je vois que le bureau de Daery est ouvert. Une ancienne ténor du barreau qui a quitté le parquet. Elle ne s’est jamais épanchée sur le sujet, mais je sais ce que la presse en a dit. Pétage de plomb suite au refus de la loi reconnaissant la personnalité juridique aux robots, ou un truc dans le genre. Bref, la petite avait tout investi dans la campagne et s’est retrouvée à la limite clocharde en démissionnant. Je l’ai recrutée dans un bar, dépensant ses derniers sous en vodka. Faisant fi de son manque de goût en alcool, je me suis dit qu’une avocate serait toujours pratique. Bon, la gamine n’est pas vraiment payée pour son boulot, cependant, je l’autorise à squatter l’agence et elle touche une partie des bénefs quand il y en a. Je sais, techniquement, c’est de l’exploitation. Sauf que, d'une : les androïdes intelligents sont hors de prix. De deux : je lui évite de finir pute. C’est plutôt équilibré moralement, au final.
« Salut, Daery, dis-je en passant devant la pièce sans m’arrêter.
Salut, Elio », répond-elle sans faire beaucoup plus attention à moi.

Je pénètre ma « pièce de travail », le lieu où je glande en attendant 18h, en somme. Heureusement, le fauteuil en cuir est particulièrement confortable. Tout en me servant une grande tasse de whisky, je déplie le journal. « 8 août 2057 : scandale financier (connards de politiciens, tous les mêmes), pic de chaleur dépassant tout les records avec 57° (dieu merci, les nouvelles crèmes solaires sont très efficaces), un groupe d’activistes soupçonné d’enlèvements d’IA dans le logement de leurs propriétaires... ». Je le referme. Toutes ces mauvaises nouvelles risqueraient de gâcher ma si belle matinée. Ahah, je me fais rire. Quitte à être là… Je me décide à bosser sur mes virus : chevaux de Troie et autres piratages en tout genre. Le gros du métier se fait le cul posé sur une chaise, on doit donc particulièrement soigner ses outils. Surtout que les sécurités s’améliorent continuellement (foutus anti-virus). Bref, alors que je suis en train de pisser du code, la sonnette retentit.

Deux types s’installent tranquillement sur les sièges d’attente. Le premier est un grand black d’allure normale. Quant au second, il ne retire même pas ses vêtements de protection. Il est emmitouflé, de la tête aux pieds, sous une tonne de tissus. Daery leur souhaite la bienvenue, aussi surprise que moi. Le gaillard vient lui serrer la main et commence à expliquer son cas.
« Venez plutôt dans mon bureau », dis-je. Ce n’est pas pro de discuter là.
« Je préférerais avoir affaire à Madame Hidden, si cela ne pose pas de problème ». Attends, quoi ?
« Il n’y a aucun problème, veuillez me suivre, messieurs », dit-elle.
Connasse.

En marchant, le mec bizarre fait des bruits étranges. Difficilement perceptibles, mais bien présents. Sa démarche l’est également : ses mouvements sont mécaniques. C’est sûrement un robot. Pourquoi un robot aurait besoin de protection ? Comment ce gars a pu s’en payer un ? Il n’a pas l’air d’être de la classe moyenne et encore moins bourgeois… Ok, ils ont titillé ma curiosité. 

Daery s’est assise sur sa chaise, les deux en face d’elle. Moi, dans un coin de la pièce. À l’aise, mon ASSISTANTE prend la parole.
« Bonjour Ed, comment vas tu ? » 
Pitié, pourvu que ce soit un de ses anciens amis millionnaires qui aime se déguiser en prolétaire.
« Bonjour Madame, je suis heureux de vous revoir. Je vais être direct : je ne sais pas vers qui me tourner et seule vous montrez un peu de compassion pour nous... » 
Raté, un pauvre, fais chier.
« Que pouvons-nous faire pour vous ?
Plusieurs des nôtres ont disparu, je pense qu’ils sont morts. » 
La voix de l’homme est tremblante, il est terrifié.
« Combien de disparus ? Et êtes-vous sûr qu’il s’agisse de meurtres ? ». Son ton est grave, parfaitement posé.
« Nous sommes parfaitement sûrs qu’au moins treize des nôtres ont été tués. Des amis de confiance ont assuré avoir vu une voiture noire rôder dans le quartier. À chaque fois, les disparus sont montés dedans. » 
C’est encore pire que ce que je pensais. Je dois cependant être certain, alors je réplique.
« Pourquoi ne pas aller voir la police directement ?
C’est plus compliqué que ça ».
Par ce que vous êtes des robots ? » 
L’ex-avocate se tourne vers moi, indignée.
« Je préfère le terme conscience artificielle. C’est plus respectueux. » 
Il évite mon regard, de la honte ?
« Je m’en fous » 
Les obsolètes sont des nids à emmerdes.
« Tu n’as pas du travail à finir ? » 
Daery se rapproche rapidement de moi.
« Pardon ?
Je m’en occupe, dégage, murmure-t-elle.
Nous allons en reparler, fais moi confiance. » 
Si elle croit s’en sortir comme ça…
Je retourne en vitesse à mon ordinateur, en claquant la porte derrière moi. Pas très pro, en y repensant.

Je me ressers un bol de mon dix ans d’âge, internet et ses bonnes affaires, tout en faisant les cents pas. Je me sens bouillir intérieurement. Cette garce mécanophile va m’attirer tout un tas de merde. Elle se rend compte, au moins, que si on accepte cette affaire, et sans compter les risques à enquêter à Junk-Town, on deviendra « les bienfaiteurs » des obsolètes ou quelque chose de ce style ? Les flics et, certainement, le gouvernement nous ficheront comme activistes consciencistes. C’est un coup à fusiller mon boulot, avoir le fisc aux miches et je ne sais quoi… Le pire, c’est que ces « victimes » sont peut-être des appâts pour nous attirer dans leur ghetto afin de nous détrousser. Des collègues bisounours se sont déjà fait avoir par des roublardises similaires.

Une vingtaine de minutes plus tard, toc toc toc, je crois savoir qui frappe.
« Rentre, gueulè-je.
Ils sont partis, je viens faire le point, dit-elle tout en refermant la porte.
Tu les as virés, j’espère ? T’es un connard de raciste, tu le sais ? »
Ce coup-ci, je me la fais.
« Tu es une pauvre conne qui ne capte STRICTEMENT rien à ce qui se passe. Tu te rêves en Martin Luther-King, Gandhi, Malcolm X où je ne sais qui d’autres… Mais, réveille toi, dans le monde réel, nos organes vont finir sur leboncoin. Au mieux, ils nous paieront avec trois boulons récupérés sur la carcasse d’un gangster rival… TU COMPRENDS ÇA ? » 

Elle marque une pause, sûrement le temps que je me rassois.

« Je ne me rêve en rien du tout. J’accepte simplement le seul travail qui se présente à nous. Tu es au courant que l’on a déjà un mois de retard de paiement pour le loyer ? Tu ne pourras pas toujours embrouiller la propriétaire, même si elle a quatre-vingts ans, elle va finir par se rendre compte que tu te fous d’elle. Et si tu crains un défaut de paiement, je t’assure qu’Ed nous paiera. Je le connais, en tant que pasteur, il considère qu’il doit montrer l’exemple à sa communauté.
C’est ça, ce n’est pas du tout une revanche contre ton échec, avec ta loi… Tu sais ce que je crois ? Que tu es une gamine orgueilleuse qui n’accepte pas de s’être foirée. La petite surdouée qui échoue lamentablement, ça a dû te foutre un coup. Papa a dû être si déçu… Et là, tu vois l’occasion de prouver que tu es plus qu’une clocharde squattant le dépotoir du premier connard venu. Devine quoi, pas question que je mette à dos la société HUMAINE pour que tu puisses mieux dormir le soir. » 
Elle ne bronche pas une seule fois, contrairement à moi qui hurle. Elle s’essuie plusieurs fois le visage, à cause des postillons par millier.
« Ce que tu penses n’a aucune importance. Tu as deux choix : soit tu acceptes et tu gagnes un peu d’argent et cela fera de la pub à l’agence. Soit tu refuses et tu mises sur l’arrivée d’un autre client. En clair, tu acceptes ou tu finis toi-même sans abri. » 
Elle ne m’a pas laissé le temps de répondre. Elle m’a jeté le dossier au visage et est sortie ensuite.
Foutu idéaliste.

Je finis d’une traite mon bol et tourne en rond. Je fais quoi ? Et puis merde, ça ne coûte rien de regarder le dossier. Treize victimes, tous des robots sexuels. Que des obsolètes, évidemment, par contre tous sont des modèles auto-améliorants doués de conscience. Le cureton avait raison, c’est peu probable qu’il s’agisse d’autre chose que des enlèvements. Le profil des disparus est trop similaire. Au moment des faits, les témoins affirment tous que les sexbots étaient revêtues d’une perruque blonde, tous étaient des modèles caucasiens, et tous se sont fait embarquer dans une Ford noire, de nuit. L’intervalle entre les disparitions est court. Deux semaines pour treize enlèvements. Les photos fournies montrent que les visages sont presque tous les mêmes. Je fais une recherche Google, bingo, ils sont de la même marque et de la même série. Des Henry’s de modèle Sveltlana. Bon, l’entreprise a déposé le bilan, il y a quelques années, mais le fait est que la redondance des victimes est troublante. Il y a deux possibilités : un bug de fabrication qui les pousse à s’enfuir Dieu sait où, ou un criminel avec des goûts affirmés. Dans un premier temps, il va falloir déterminer laquelle des deux est exacte.

Pour ce faire, j’ai écumé les articles de revue spécialisés concernant les Sveltlana. Les analystes professionnels n’ont détecté aucun bug notable, ni aucun défaut de fabrication. Ils signalent, cependant, que l’intelligence est limitée et que le modèle a une propension à la soumission. Je m’en rappelle maintenant, cela avait fait scandale à l’époque. Plusieurs associations féministes avaient intenté un procès à l’entreprise pour sexisme. C’est d’ailleurs ce qui avait coulé la boîte. Le robot a néanmoins été produit en masse et distribué (surtout aux particuliers et aux bordels, en faite). J’avance un peu dans le temps, le produit est vite obsolète, mais toujours aucun signe de comportements étranges (mis à part les bugs inhérents aux machines de cette période : soucis d’élocutions, de déplacements, de coordinations des mouvements…). Toutefois, cela ne prouve rien. Il est tout à fait possible que l’auto-amélioration par l’apprentissage de ces machines ait déconné à un moment. Il va falloir que j’accède au code source de l’IA et que je lance une simulation de vieillissement accéléré. Génial, le programme est en open source. C’est plutôt courant que les entreprises proposent leurs vieux programmes ainsi, cela leurs donne bonne image et permet d’éventuellement découvrir de nouveaux génies de l’informatique. Par contre, je n’ai pas le matériel pour lancer la simulation. Je l’envoie à un ami ingénieur, je lui demande d’inscrire les caractéristiques communes des victimes : prostitution, Junk-Town, Blonde, Ford noire, pauvreté. Ce sont les seuls points communs si l’on en croit les témoignages des proches. J’admets que l’enquête préliminaire d’Ed a été d’une redoutable efficacité, s’est-il implanté le programme « Flic en herbe » ?

En attendant la réponse de mon pote, je me penche sur les lieux des disparitions. Junk-Town est grand, immense même. Et je vois qu’ils se sont produits aux quatre coins du ghetto. Toujours de nuit. Il n’y a pas grand-chose à tirer de côté là. Pas de cohérence ou de schéma discernable. Ding, j’ai reçu un mail. La réponse est sans appel, l’auto-apprentissage avec ces données ne mène que dans 13 % des cas à la fuite. C’est très probable qu’il s’agisse d’enlèvements. Voyons donc le modus operandi : se faire passer pour un client dans une Ford noire de nuit, désactivation de la puce GPS, disparition complète de la victime, aucune revendication et discrétion relative. On peut en déduire qu’il ne s’agit pas de groupements extrémistes. Une attaque d’un gang ? Non, la zone de prédation est trop étendue et les attaques sont spécifiques. Je pencherais pour une ou deux personnes avec un fétichisme sur les blondes. C’est dommage, pas de corps, impossible alors de déterminer une signature. L’enjeu est de savoir si le coupable est humain ou synthétique. De base, je dirais humain. Les robots fous sont moins calculateurs dans leurs approches, plus violents. Un comportement plus sociopathique que psychopathique. Je vais m’orienter sur les humains de prime abord. Tout le ghetto est entouré et de péages et de checkpoints, si une Ford noire est passée plusieurs soirs de suite, les fonctionnaires pourront me le dire. Je passe donc un coup de fil à un autre camarade (oui, on ne peut pas faire ce métier si l’on n'a pas un minimum de copains bien placés). Il est récalcitrant, au début, puis quand je lui signale que personne n’en a rien à foutre de Junk-Town, il finit par cracher le morceau. Selon la base de données centrale, aucun véhicule correspondant à cette description n’a franchi plusieurs soirs de suite les points de contrôles. Je le remercie et raccroche.

Humm… Soit le gars planque sa voiture et rentre/repart à pied, soit il habite le coin. La deuxième solution me semble plus crédible. C’est parfait pour moi, la communauté humaine de Junk-Town est particulièrement soudée. On dirait des Amish, parfois. J’irai en interroger quelques-uns, avec tact, car je ne veux pas finir au fond d’un caniveau, les tripes à l’air. Il va falloir que je mente un peu, les synthétiques et les locaux ne peuvent pas se blairer. Ils me vireraient à coup de pied au cul s’ils connaissaient mes intentions.

Le plan est simple. Je vais aller interroger les humains, voir s’il n’y a pas un marginal ou un mec étrange dans leur communauté. À défaut, un type obsédé par les blondes. L’autre ira enquêter du côté robots, elle essaiera de glaner des infos auprès des Sveltlana. Il y a toujours la possibilité d’un piratage, déterminer un comportement étrange serait intéressant. De plus, persuader Ed de mettre en place un système de surveillance dans les quartiers rouges est une bonne idée (bien qu’il est quasi-sûr que ce soit déjà fait, dans ce cas nous en faire profiter).

Je range les documents dans le dossier et fourre ça dans un tiroir. Je m’allume une clope et réfléchi. Je vais prendre de gros risques, le ghetto est une des zones les plus chaudes de l’Europe. Je ne suis pas con, ce n’est pas une perpétuelle guerre civile. Cependant, c’est un lieu avec le plus fort taux de criminalité, un lieu où la police ne va pas. Il faut être honnête, les flics se foutent pas mal du sort des robots. Ils sont considérés comme des meubles donc… Et quand bien même je n’ai pas de soucis, il faudra éviter les médias et compagnie. Pas question que l’agence devienne un étendard des militants consciencistes. Encore moins la cible de tous les groupuscules réacs. En clair, nous devons agir dans le feutré. Je dis nous, mais je m’inquiète surtout à cause de l’ex-avocate. Ce serait un sacré moyen de redevenir la coqueluche des médias. J’imagine déjà les gros titres : « La protectrice des innocentes consciences artificielles et son acolyte arrêtent un odieux criminel. » Les gens adorent les super-héros, les gens sont cons…
Par contre, elle a raison sur un point : je n’ai pas le choix.

Je sors de mon bureau et me dirige vers celui de Daery.
« On va accepter, et vu que c’est ta première enquête, tu vas faire exactement ce que je te dis. Junk-Town n’est pas une ballade de santé.
Je m’y suis déjà rendue.
Pas en tant que détective privé. Tu vas aller voir Ed et lui demander de nous faire accéder à ses indics, systèmes de surveillance ou je ne sais quoi. Puis, tu iras voir un maximum de Sveltlana afin de détecter des comportements étranges. Ou si elles ont vu quelques choses d’inhabituel. » 
Mon ton laisse comprendre que je ne veux pas entendre une seule remarque.
« D’accord.
On va partir de suite. On arrivera en début de soirée. C’est parfait. Je prends ma voiture et on se retrouve devant. » 
Daery met ses clefs dans son sac, enfile sa tenue de protection (un long manteau, des gants, un chapeau et un masque) et quitte l’appartement. J’espère pour elle qu’elle s’est armée.

Je prends mon arme, un bel engin de poing : 14mm, une chambre de douze balles et presque pas de recul. Le mieux est l’explosion IEM à l’impact, de quoi refroidir un robot trop farouche. J’enfile ma tenue : mon trench et mes gants de cuir, mon borsalino puis mon foulard. Ma fiole en poche, j’ai aussi pris mes clefs. Direction Junk-Town.

10 commentaires:

  1. Elle me plaît beaucoup cette histoire ! Hâte de voir la suite :)

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  2. J'apprécie cette histoire, son côté mystère et enquêtes dans le futur :)

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  3. Le début est prometteur !

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  4. Très très bon début ! J'ai direct accrocher ! Au top :)

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  5. Excellent début ! Petit bémol sur la structure des dialogues, ce n'est pas toujours évident de savoir qui parle... Des retours à la ligne et/où quelques rappels de l'interlocuteur aideraient à clarifier tout ca.

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  6. Nick Valentine, le detective devenu synthétique de Fallout 4

    j'ai pas pu m'empêcher de pensé à ça dès qu'il parle de synthétique et de junk-town

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  7. Très sympa comme debut mais il faudrais faire suivre des références plus futuristes parceque d'ici 2050 il y aura sûrement d'autres personnes défendant la cause des femmes des noirs ou bien des robots pour rester dans le thème de l'histoire ça donnerait un petit plus

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