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De simples songes - Chapitre 2



Chapitre 2    

    
Nous avons essayé de quitter la ville, de nombreuses fois. C’était malheureusement impossible, plus je m’approchais des limites, moins je voulais partir. Une étrange sensation me forçait à rester, toute volonté de fuite quittait mon esprit. Ma fille, les enfants et moi sommes donc restés, pillant les magasins pour nous nourrir. Les enfants n’étaient pas affectés par les songes ni par l’emprisonnement, cependant je ne connaissais pas l’état du monde extérieur et ne pouvais me résoudre à les laisser seuls dans l’inconnu. Peut-être avais-je peur de la solitude et me mentais à moi-même. Bref, nous avons appris à vivre dans une gigantesque ville quasi-morte. Il y avait bien des survivants, des personnes ayant réussi à vaincre leurs songes, mais l’expérience a rendu fou la plupart. L’absence de loi a également libéré les plus bas instincts des gens. J’ai donc pris la décision de les éviter le plus possible. De toute façon, les sains d’esprit m’imiteraient et il ne resterait que les malades pour tenter de nous approcher.    
Durant les premiers mois, la France et différents autres pays ont envoyés des expéditions militaires. Nous avons vu arriver des soldats, des jeeps et parfois des tanks. Le résultat était à chaque fois similaire, ils pénétraient la ville puis finissaient par s’entre-tuer ou assassinés par leurs peurs. Au fur et à mesure, les tentatives ont progressivement cessé. Je pense que les gouvernements ont mis Paris en quarantaine et nous regardent via des satellites. Mais bon, ce ne sont que des suppositions. Parfois, je me demande comment la province a réagi à la destruction de Paris, ce que les gens pensent, ce qu’est devenu le pays… La réalité du quotidien reprend vite le dessus. Principalement la quête de nourriture, en fait.    

    
Nous nous sommes installés dans un hôtel, un lieu assez discret où j’essayais de garder un semblant de vie normale. Je faisais la classe tous les jours, bien que cela ne fût pas très probant, et nourrissais tant bien que mal tout le monde. Je précise que je n’ai jamais favorisé ma fille, j’ai toujours été juste. Cela restait spartiate. Ce que certains n’avaient pas supporté ; sur la vingtaine d’enfants recueillis, il n’en restait qu’une petite quinzaine. Nous n’avons jamais revu les fugueurs. La collecte se faisait à bord d’une camionnette avec deux des plus costauds pour m’aider à fouiller les magasins. Le problème étant qu’il fallait s’aventurer de plus en plus loin pour trouver de la nourriture, ce qui accentuait les risques et me forçait à laisser les gamins seuls une grande partie de la journée. Cela allait mal tourner, c’était évident.    

_____

Tim, Francis et moi avions mis en temps infini pour trouver un supermarché encore vierge. Il y avait un problème : c’était trop beau. Les environs avaient clairement été visités : voitures forcées, vitrines brisées, devantures des échoppes vides… Pourquoi pas celui-ci ? J’ai demandé à mes deux compagnons de m’attendre dans le véhicule. Et, lampe troche en main, j'ai pénétré dans le bâtiment. Avant de l’allumer, j’ai guetté le moindre bruit suspect : rien, à part quelques grattements. Je les ai mis sur le compte des rats. Pas très rassurée, j'ai néanmoins commencé la fouille lorsque le faisceau s’est arrêté sur une forme étrange, entre deux rayons. Une boule assez imposante, le noir rendait une identification précise impossible, puis j'ai vu qu’elle bougeait et grattait par terre. J'ai compris ce que c’était. 
Doucement, j'ai fait quelques pas en arrière, mais c’était trop tard. La boule s'est redressée. C’était un colosse de deux mètres, sûrement un ancien employé au vu de son uniforme. En plus d’une taille impressionnante, il était particulièrement musclé, une sorte de taureau humain. Son visage lacéré était figé, comme coulé dans de la cire. On y distinguait clairement une expression de terreur et d’horreur. C’était un « Rêveur ». Il s'est dirigé lentement vers moi, je me suis mise à courir en direction de la sortie. Quelques secondes plus tard, une force titanesque m'a percutée et j'ai perdu connaissance en m’écrasant sur le carrelage. 
Je me suis réveillée au même endroit, avec une formidable douleur aux os. Le géant était là, en boule et grattant le sol. À côté de lui gisaient Tim et Francis, écrasés sur le sol. Je me suis retenue de pleurer, c’était de ma faute, mais je ne pouvais pas craquer. Ma fille et les autres enfants dépendaient de moi. Toujours étendue sur le sol, je réfléchissais à une solution. Ces choses, les Rêveurs, étaient des personnes laissées presque vivantes par leurs songes. Ils perdaient toute humanité et devenaient des sortes d’automates au comportement répétitif et prévisible. Ils n’avaient ni besoin de manger, ni de dormir ou de déféquer. Des robots à jamais terrifiés... Tous n'étaient pas violents, mais ceux qui l'étaient faisaient preuve d’une grande sauvagerie. L’unique chose qui subsistait de leur ancienne vie était une expression de terreur perpétuelle.


Pour m’en sortir, il fallait juste comprendre ses mécaniques. Pourquoi il m’avait laissée vivante et pourquoi il m’avait agressée. Je me suis doucement relevée, puis l’un de mes os a craqué. Le monstre s'est immédiatement retourné et m'a fixée. J'ai fait un léger geste et il s'est levé. J'ai ainsi compris son fonctionnement. J’ai simplement attendu qu’il reprenne sa position pour de nouveau bouger. C'était une espèce de partie de un, deux, trois, soleil infernal. J'ai réussi à m’en sortir et à regagner la camionnette. La nuit était déjà bien avancée. À peine au volant, j’ai éclaté en sanglots.   

    
Je n’ai pu rapporter que quelques friandises à mes protégés, pris dans un distributeur sur le chemin. Il était tard et tout le monde dormait lorsque je suis rentrée à l’hôtel. Il n’y avait que Mickaël, notre Rêveur à nous. Comme d’habitude, il était au comptoir à écrire avec son crayon imaginaire sur une feuille imaginaire. Mickaël était notre mascotte en quelque sorte, et mon confident aussi. Le genre de type qui ne vous coupe pas et vous écoute toujours jusqu’au bout. Évidemment, je lui avais mis un masque amusant de Winnie l’ourson pour ne pas que les gamins soient effrayés, doutant que ce soit encore dérangeant pour lui. Je me suis assise à côté de lui, lui racontant ma sale journée. « Je suis fatiguée, j’aurais vraiment besoin de vacances… J’ai tellement merdé, Mickaël, j’ai tellement merdé... ». J’ai brusquement arrêté ma complainte quand j’ai entendu un hélicoptère et des voix à l’extérieur. Des gens hurlaient avec un mégaphone. Je me suis mise à la fenêtre pour observer subrepticement la scène.    

    
Trois jeunes gens portant des masques à gaz, avec le symbole de la croix rouge dans le dos. Ils venaient de se poser avec leur hélico dans une rue dégagée. « Nous sommes ici pour vous aider, nous sommes les secours ». Ils progressaient dans la rue et se rapprochaient dangereusement de l’hôtel. « Si vous nous entendez, nous avons un moyen de transport ». Ils m'ont dépassée sans me remarquer, immense soulagement. Je suis rapidement montée à l’étage afin de suivre leur avancée. « Nous voulons vous aider... ». J'ai remarqué des signes de nervosité dans le petit groupe, pauvres d’eux… Puis, ils ont vu Scrooge. Un Rêveur attendant à un arrêt de bus et devenant agressif si l’on s’approchait trop de lui. Les enfants l’ont appelé ainsi, car ils le considèrent comme le papy grincheux du quartier. « Monsieur, monsieur, nous sommes de la croix Rouge. Est-ce que vous allez bien ? », s’est époumonée une voix féminine, toujours avec le mégaphone. J’étais trop loin pour entendre le reste de la scène, j'ai seulement pu voir Scrooge massacrer la jeune femme puis être maîtrisé par ses deux comparses. Ils ont tiré leur amie loin de là, puis ça a été aux songes d’arriver… J’ai préféré aller dormir plutôt que de voir la boucherie.    

    
Avant de me coucher, j’ai été embrasser ma fille. Elle dormait comme un bébé, la voir paisible était un soulagement. Elle a ouvert les yeux :    
« Salut, maman, m'a-t-elle dit, encore à demi-endormie.    
Coucou, ma puce.
Tout s’est bien passé ?  
Je t’expliquerai ça demain, en attendant dors, s’il-te-plaît. » Je ne voulais pas lui gâcher sa nuit, elle serait suffisamment triste demain.    
« Tim et Francis ne sont pas revenus, c’est ça ? Comme Léo ? » Ses yeux étaient humides, mais je ne voulais pas lui mentir. Je n'ai pas répondu.    
« Ce n'est pas de ta faute, je sais que tu fais ce que tu peux... ». Elle m'a souri, même si je sentais qu’elle se forçait.    
« Malheureusement, ce n’est pas toujours assez. Je te promets que ça n’arrivera plus ». En effet, j’avais pris la décision de partir seule à présent.    
« Je t’aime maman.   
Je t’aime, ma puce. »
En quittant la pièce, je l'ai entendue pleurer contre son oreiller.    

    
Je me suis écroulée sur mon lit, assommée par la fatigue. J’ai émergé tôt le matin afin de trouver un déjeuner aux petits, ils en auraient bien besoin pour surmonter la terrible nouvelle. J'ai réussi à trouver mon bonheur au sein d’une petite épicerie. Un véritable coup de chance : il y avait pas mal de réserves et de quoi vivre une ou deux semaines en rationnant. Enfin, le rationnement commencerait à partir de demain. Aujourd’hui, j'allais lâcher un peu de leste. J’ai chargé le tout dans la camionnette. On était en fin de matinée lorsque j'ai pris la direction de chez moi. Arrivant sur place, je me suis garée devant les portes. C’était étrange, l’hélicoptère avait disparu. Puis un vent de panique m'a secouée : la porte était défoncée. Je suis rentrée en trombe dans le bâtiment en hurlant chacun des noms des enfants, en hurlant le nom du mien. Il n’y a eu aucune réponse. L’endroit avait été retourné de fond en comble, les maigres réserves, pillées… J'ai repris espoir quand je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas de cadavre non plus. C’était un enlèvement ! Il fallait que c’en soit un… J'ai glissé un couteau de la cuisine dans ma botte et suis partie sauver mes protégés.    

_____
    
Pendant des semaines, j’ai remué le moindre coin de cette putain de ville fantôme : interrogeant tout les survivants, pistant tous les véhicules, examinant tous les bâtiments pouvant accueillir autant d’enfants… Malheureusement, les très rares rescapés n’étaient plus que des ombres d’êtres humains. Des fous solitaires, de petits groupes paranoïaques ou même des sauvages… Durant cette période, de nombreuses choses me sont arrivées, mais ce n’est pas le sujet. Peut-être le raconterai-je un jour. Quoi qu’il en soit, c’est plus de trois mois après l’enlèvement que j’ai trouvé mes premières pistes. C’était dans un immeuble, le dernier appartement du dernier étage du bâtiment. J'ai été étonnée de trouver de l’électricité fonctionnelle. Probablement grâce à un panneau solaire ou à une éolienne, quelque chose comme cela. L’habitation était très grande, plusieurs chambres, un grand salon. Un 80m² au minimum. Une odeur épouvantable empestait le lieu, une odeur de pourriture infâme. Elle venait de la chambre du fond. Je m’y suis rendue et ai vu un homme étendu sur son lit, une boîte d’antidépresseurs vide et une bouteille de vodka à côté de lui. Le soleil éclairant la pièce avait accéléré la putréfaction du corps et les insectes se repaissaient déjà de sa chair morte. En fouillant l’endroit, j'ai rapidement trouvé une caméra à l’aspect usée.

L’homme tenait une sorte de journal intime relatant entre autres des moments de vie avec quatre enfants. Il y a décrit avec fierté comment il avait vaincu son songe. Une masse grouillante de vers voulant le dévorer. J'ai souris à l’ironie de la situation. Plus les vlogs (si je puis dire) avançaient dans le temps, plus le ton s’assombrissait. Les enfants étaient de moins en moins bien portant. Il confiait sa difficulté à trouver de la nourriture, sa peur des autres survivants, des rêveurs et l’approche de la puberté de l’aîné. L’ambiance au sein de la famille était extrêmement glaciale, presque explosive à mesure que le temps s'écoulait. Les conflits étaient réguliers et les maladies courantes. Puis, il a rapporté une crainte ramenée de son expédition quotidienne. Le père était avec son fils en quête de vivres lorsqu’ils ont remarqué un groupe de gens en treillis armés fouiller un supermarché. Les deux se sont fait remarquer puis poursuivre par les militaires. L’homme a été blessé à la jambe, mais ils sont tout de même parvenus à s’enfuir. Le type était visiblement désespéré, car sa blessure l’empêchait de sortir et son fils devait prendre le relais. Ce dernier tentait alors constamment de prendre l’ascendant sur son paternel. La nourriture s'est faite de plus en plus rare. Les enfants, de plus en plus faible. Puis un jour est venu où le fils est revenu de son expédition quotidienne avec autre chose que des conserves. Le commando était avec lui et s’est emparé des gamins. L’homme a essayé par tous les moyens de protéger sa progéniture, mais sans succès. Il s'est retrouvé seul, pleurant son impuissance. L’ultime entrée le dépeint lui, avec de la vodka et des médicaments, offrant une dernière confession à son très improbable public.    

    
Il était donc probable que ces types fussent les mêmes ravisseurs que ceux de ma fille. Qui plus est, il était possible qu’ils opérassent dans ce coin ou non loin d’ici. Il fallait que j’inspecte en détail cet arrondissement. Ce que j'ai fait méthodiquement. Cependant, ce n'est non pas dans le coin, mais dans un quartier adjacent que j’ai atteint mon but. Devant un immense magasin, sur une place dégagée, j'ai vu l’hélicoptère. Ce dernier était laissé seul, mais partiellement rempli avec des stocks de nourriture, vêtements et autres produits de nécessité.    

    
Je me suis infiltrée par une porte réservée au personnel, prête à bondir au moindre mouvement. Le lieu était très sombre et des bruits de gémissements brisaient le silence. Je me suis rapprochée d’un immense atrium, éclairé par un toit en verre en son centre. Celui-ci était recouvert d’une étrange toile d’araignée. Dans chaque endroit sombre, la toile s’était répandue si bien que tout passage était impossible sans couper. Le plus perturbant était que le tissu n’était pas fait de soie, mais de tendons et de chair. Elle suintait de sang et soutenait des cadavres à demi dévorés. Un songe éveillé. Ce n’était pas la première fois que j’en voyais un. Je ne savais pas pourquoi, les songes arrivaient parfois à s’émanciper de leur proie après l'avoir tuée. Je n’ai pas besoin d’expliquer à quel point ils sont dangereux.


J’ai observé la scène et vu des hommes en habits militaire empêtrés, emprisonnés dans des cocons de peaux et de pus. Je suis restée à bonne distance de la scène, contournant discrètement le centre afin d’atteindre ce que j’ai identifié comme un débarras. Les cris et hurlements des victimes me permettaient d’éviter de me faire repérer en masquant le bruit de mes pas. Dans ce qui avait été une boutique de chaussure, il y avait des sortes de grandes caisses faites en nerfs, en os et reliés par de la chair tendue. À l’intérieur, il y avait une immense quantité d’affaires appartenant aux victimes, très certainement. Pendant que je cherchais des armes, j'ai vu la bête immonde.


D’un angle sombre près du sommet, elle a surgi. Une araignée immense de plus de deux mètres ; une araignée croisée avec un humain. Ses pattes étaient immenses et son corps rabougri. Enfin, pas vraiment un corps, mais une immense tête parodiant celle d'un cinquantenaire. Des bajoues énormes, un nez minuscule, une petite barbe et des yeux complètement proéminent cernés de lunettes ronde à gros carreaux incrustées dans la chair. Les huit pattes étaient des jambes extrêmement poilues. L’extrémité était faite de mains griffues colossales complètement disproportionnées en comparaison avec le reste de la créature. Elle s’est tranquillement approchée d’un soldat terrifié et, à l’aide de ses griffes, l’a écorché délicatement afin d'en manger la peau. On aurait dit une sorte d’apéritif abominable. J'ai profité des hurlements pour chercher le plus vite possible une arme, et bingo, une kalachnikov chargée. Heureusement que ce n’était pas la première fois que j’en tenais une. 

Le monstre, après avoir goulûment consommé la moitié de l’épiderme, s’est arrêté. Il a ouvert la bouche et vomi une quantité astronomique de sang, et simultanément, à l’aide de ses pattes, a sorti des tendons et des nerfs du liquide qu’elle a tissés pour embaumer le pauvre gars. Je me suis cachée derrière un présentoir, ai ajusté ma cible et retenu ma respiration. Mes trois balles ont fait mouche. Les mains ont lâché prise et l’immondice est tombée au sol. Visiblement surprise et paniquée, elle s'est précipitée sur sa toile avec une agilité extraordinaire. Bien que je me fût caché, elle m'a repérée. En un instant, elle m'a craché du sang en ébullition tout en se déplaçant afin de se rapprocher de moi. Retranchée derrière mon abri plutôt long, je me suis décalée de quelques mètres. Je savais qu’elle n’avait pas remarqué, car le liquide continuait d’affluer, commençant à faire fondre le bois. Du bout de ma cachette, je me suis préparée, ai refait les gestes d’usage puis me suis relevée. La nouvelle salve a eu le même succès, bien que la chose fût en mouvement. Le cri qui a retenti était ignoble et profondément dérangeant. Elle s'est précipitée vers le sommet de sa toile et a sauté à travers la vitre. Je l'ai perdue de vue, je savais cependant,qu’elle ne reviendrait pas de si tôt. Pas avant de s’être remise de ses blessures.    

    
Je me suis approchée d’un des soldats encore conscient. C’était un jeune, même pas vingt ans.    
« Merci, merci, sauvez moi. Je vous en supplie ! m'a-t-il suppliée.    
Où est votre base ? » Mon ton était sec, cassant.    
« Je… Quoi ? Je ne peux pas vous le dire. Je vous en prie... » Il y avait de l’incompréhension dans ses yeux, puis un éclair de lucidité.    
« Je ne me répéterai pas, parle ou crève.    
Je parle et vous me libérez, d’accord ? » Ce petit con voulait négocier avec moi ? Quel culot !    
« PARLE, PETITE MERDE ! » Ma colère n'était pas feinte. J'ai sorti mon couteau, j’allais être moins gentille si ce connard ne répondait pas. Il a dégluti quand il a vu cela.    
« Nous sommes dans une ancienne usine reconvertie, au sud de cette position. Vous suivez la route et vous devriez voir une colonne de fumée, c’est là. Détachez-moi, pitié, je n’ai jamais approuvé les raids... ».    
Je lui ai tiré une balle dans la tête. C’est la seule sortie que je pouvais et voulais me permettre. Aucune de ces ordures n’allait s’en tirer impunément. 

Texte de Wasite

11 commentaires:

  1. mouais...je suis vraiment pas convaincu par celle-là....c'est très mal écrit, très flou sur certains points...j'ai relu des passages plusieurs fois et je comprends toujours pas, c'est mal expliqué. De plus l'histoire tient pas la route, on nous balance des mots comme ça sans les expliquer (les rêveurs sérieux...). Et pour combler le tout, le personnage est non seulement chiant mais aussi imbuvable ! Une espèce de crétine imbécile méchante sans raison...elle est insupportable sérieusement elle fait des choix incompréhensibles.

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    1. et en plus de ça décrire des scènes dégueulasses juste pour décrire des scènes dégueulasses...aucun intérêt. Bref c'est une pasta extrêmement décevante sans queue ni tête, pas du tout intéressante et qui, selon moi, ne mérite pas d'être sur ce site de part sa nullité et son inutilité (ouais comme mes commentaires vont dire les petits malins).

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    2. Si t'aime pas tu la trouve nul sans intérêt etc, ta qu'à en créé une voir si elle va être aussi bien que celle là... pitoyable commentaire, en tout cas cette pasta est bien loin d'être mauvaise, au contraire je trouve qu'elle est très bien raconter et on comprend le sens de cette nouvelle, j'ai hâte de voir la suite bravo à l'auteur

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    3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    4. Par contre va falloir le dire en quelle langue que sur le necronomorial ce ne sont PAS des pasta? C'est des récits horrifiques potentiellement non réalistes/crédibles contrairement aux pasta.

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    5. Tu peux dire que tu n'aime pas, mais pas en insultant le travail d'une personne. Je pense que ton commentaire n'est pas du tout constructif. Si tu veux de meilleur histoires, achète toi un livre, ici se sont des fans et des personnes qui aime écrire alors ai un peu de respect pour ce qui je pense sont de ta catégorie, nous des fans d'écriture. Merci

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    6. "Pitoyable commentaire"
      Ouin ouin les critiques c'est vilain c'est pas bien. Non mais franchement...

      Accessoirement, le travail n'a, à aucun moment, été insulté. La personne a expliqué pourquoi le texte ne lui plaisait pas et a donné son avis. C'est quand même incroyable de ne plus avoir le droit de dire qu'une histoire ne nous plaît pas sans se prendre des vagues de "bouuuh c pa janti".

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  2. j'adore l'idée de base de la pasta et je continuerai de la lire,
    les éléments apporté sont assez pertinents se qui permet a l'histoire de ne pas se répéter.
    J’attends la suite avec impatience et un très grand bravo a celui/celle qui l'a écrite

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  3. Merci à toi, ça fait plaisir !

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  4. J'ai posté sur le mauvais fil lolol.
    Bref juste pour dire que j'aime bien le conceptde cette histoire :3

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  5. Alors je trouve que c'est pas mal mais il manque vachement de transition en fait ... je trouve ça tellement dommage on dirai que celui ou celle qui l'écrit veut s'en débarrasser. Sinon l'idée est très très bonne et je continuerai a lire.

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